CLUB DE OM

Olympique de Marseille

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Olympique de Marseille

Logo du Olympique de Marseille
Généralités
Nom complet Olympique de Marseille
Surnoms L'OM Les Olympiens Les Phocéens
Fondation 1899
Statut professionnel depuis 1932
Couleurs Bleu et Blanc
Stade Stade Vélodrome (67 000 places)
Siège Centre d'entraînement Robert Louis-Dreyfus 33, traverse de la Martine BP 108 13425 Marseille CEDEX 12
Championnat actuel Ligue 1
Propriétaire Drapeau : Russie Margarita Louis-Dreyfus
Président Drapeau : France Vincent Labrune
Entraîneur Drapeau : France José Anigo
Joueur le plus capé Drapeau : France Roger Scotti (452)
Meilleur buteur Drapeau : Suède Gunnar Andersson (187)
Site web www.om.net
Palmarès principal
National[Note 1] Championnat de France (9) Coupe de France (10) Coupe de la Ligue (3) Trophée des champions (2) Championnat de France D2 (1)
International[Note 1] Ligue des champions (1) Coupe Intertoto (1)

Maillots

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Domicile
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Extérieur
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Autre

Actualités

Pour la saison en cours, voir : Saison 2013-2014 de l'Olympique de Marseille 0

Dernière mise à jour : 14 avril 2012.

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Localisation de la ville de Marseille

L'Olympique de Marseille, couramment abrégé en OM, est un club de football français fondé en 1899 par René Dufaure de Montmirail. Neuf titres de champion de France, dix Coupes de France, trois Coupes de la Ligue, deux Trophées des champions et une Ligue des champions de l'UEFA composent le palmarès du club le plus titré et le plus populaire du football français [1].

Le club joue au Stade de l'Huveaune de 1904 à 1937, date à laquelle est inauguré le Stade Vélodrome. Auparavant, le club marseillais remporte sa première Coupe de France en 1924 et devient le tout premier club provincial à s'adjuger ce titre.

L'OM est l'un des membres fondateurs de la Première division du football français. Avec Nice, Montpellier, Rennes et Sochaux, Marseille est l'un des clubs qui a joué durant la saison inaugurale 1932-1933 et qui évolue encore en Ligue 1 aujourd'hui. L'OM remporte son premier Championnat en 1937, avant de descendre pour la première fois en seconde division en 1959. Une série de montées et descentes s'effectue dans les années 1960 et la décennie suivante est marquée par le premier doublé Coupe-Championnat de l'histoire du club en 1972.

Après une période noire aux débuts des années 1980 où l'OM est proche de la faillite, l'arrivée de Bernard Tapie introduit la période la plus faste du club, avec quatre titres de champion consécutifs, une Coupe de France et la Ligue des champions 1992-1993, qui reste la seule remportée par un club français. L'affaire VA-OM et ses conséquences économiques plongent le club en deuxième division. Depuis sa remontée en 1996, le club se confronte à nouveau à la justice avec l'affaire des comptes de l'OM et n'arrive plus à gagner de titre majeur, malgré notamment deux finales de Coupe UEFA (1999 et 2004). Cette période blanche prend fin avec le titre de champion de France 2009-2010 et trois victoires consécutives en Coupe de la Ligue en 2010, 2011 et 2012.

Le club est depuis 2011 présidé par Vincent Labrune, l'actionnaire principale étant Margarita Louis-Dreyfus, veuve de Robert Louis-Dreyfus. L'équipe première, entraînée par José Anigo depuis le 7 décembre 2013, évolue lors de la saison 2013-2014 en première division française pour la soixante-quatrième fois de son histoire et participe à la Ligue des Champions.

 

Sommaire

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Histoire

Genèse

« Tout sociétaire devra posséder l'insigne de la Société, dont le port est obligatoire dans les promenades, déplacements, concours et fêtes. »
Article 41 des Statuts et règlements de l'OM[2].

Officiellement, le club de l'Olympique de Marseille est fondé par René Dufaure de Montmirail en 1899[3]. Le club est issu de la fusion du Football Club de Marseille, qui lègue sa devise « Droit au but » au club olympien, et du club d'escrime L'Épée. Les statuts du club sont adoptés en assemblée générale extraordinaire en et reconnus officiellement par arrêté préfectoral le [3]. Néanmoins, selon André Gascard, joueur, entraîneur et dirigeant, puis archiviste de l'OM, le club omnisports de l'Olympique de Marseille est fondé en 1892[4]. D'ailleurs, le papier à en-tête et les cartes de membres porteront longtemps l'intitulé « fondé en 1892 »[3].

L'équipe de rugby est la section phare des débuts du club, avec notamment à ses débuts des joueurs comme Harry Baur, Camille Montade ou Fernand Bouisson. Reconnu par l'Union des sociétés françaises de sports athlétiques (USFSA) en 1894, le football, alors appelé « association », est véritablement pratiqué à partir de 1902[4]. De tous les clubs de football de la cité marseillaise, l'OM devient rapidement le club phare de la ville grâce à son organisation et son budget, reléguant le Sporting Club de Marseille, ou l'Union sportive phocéenne au second plan. Il évolue alors au stade de l'Huveaune[5].

En 1903, l'OM remporte son premier championnat du littoral (concernant les clubs de Marseille et sa banlieue) et participe pour la première fois au championnat de France organisé par l'USFSA[6], où il est éliminé dès le tour préliminaire sur tapis vert[7]. Le club n'arrive pas à franchir la dernière marche en tombant en demi-finales en 1904, 1907 et 1908[8], mais domine sans partage au niveau régional en décrochant six titres de champion du littoral d'affilée, de 1903 à 1908. Le club rival du Stade Helvétique de Marseille met fin à cette domination et accroche même trois titres de champion de France[8].

La Première Guerre mondiale va pratiquement interrompre toute activité sportive. Malgré ces événements, une toute nouvelle épreuve apparaît : la Coupe de France. Elle va faire de l'OM son plus illustre représentant. Le premier match voit l'OM battre l'Herculis de Monaco sur le score de 7 buts à 0[9]. Après la Grande Guerre, l'OM échoue en finale de la dernière édition du Championnat de France USFSA face au Havre AC (4-1)[8]. L'Olympique de Marseille réalise ainsi sa première grande performance en championnat, même si la diversité des compétitions nationales relativise ce parcours.

Premières victoires nationales

C'est à partir des années 1920 que l'Olympique de Marseille acquiert une renommée sur le plan national. Marino Dallaporta devient président en 1921 et débute une politique d'achat de vedettes[5], imitant ainsi la politique du grand rival sétois, en recrutant à Paris pour la nouvelle saison 1923-1924 Édouard Crut et Jean Boyer, le premier étant international militaire, le second ayant participé à la victoire historique de la France contre l'Angleterre en en marquant l'un des deux buts français[10].

L'OM remporte à trois reprises la Coupe de France en 1924 (succès 3-2 face au FC Sète en finale), 1926 et 1927[11], devenant ainsi le premier club de province à s'adjuger ce trophée, ainsi que le premier club à se faire remettre la Coupe par le Président de la République[12]. Marseille redevient la place forte du football régional en accrochant deux titres de champions du Sud-Est. L'OM poursuit sur sa lancée en remportant le championnat de France amateur en 1929 contre le Club français[13].

Au début des années 1930, l'OM s'impose encore dans le Championnat Sud-Est. Tous ces succès permettent à l'OM d'adhérer au groupement des clubs professionnels et d'intégrer le nouveau Championnat de France professionnel créé en 1932. Cette adhésion, donnant le statut de club professionnel au club olympien, entraîne un remaniement de toute son organisation avec la nomination d'un président, d'un secrétaire général et d'un trésorier[14].

Entrée dans l'ère du professionnalisme

Scène de la finale de Coupe de France en 1934 entre le FC Sète et l'OM.
L'Olympique de Marseille en 1935.

Ce championnat national est divisé en deux poules. L'OM termine second de sa poule[15] derrière le futur champion de France, l'Olympique lillois, bien qu'ils les aient battus en match d'ouverture sur un score de 7 buts à 0[16].

La saison 1933-1934 des Marseillais est la saison du doublé raté, avec le FC Sète comme bourreau des Marseillais. Le quotidien L'Auto annonce clairement en une dès le après la victoire 7 buts à 3 sur le Sporting Club nîmois[17] : « L'Olympique de Marseille est virtuel champion de France ». Sète ne compte en effet qu'un petit point d'avance et une différence de buts défavorable alors qu'il reste encore trois matchs à jouer pour l'OM, aucun pour Sète. Il suffit à Marseille un match nul lors de ces trois matchs en retard pour fêter le titre. Les Sétois apprendront la nouvelle lors d'une tournée en Afrique, après une victoire contre ces mêmes Marseillais en finale de la Coupe de France[18] : l'OM a perdu ses trois matchs en retard, Sète est sacré champion de France[19].

L'OM remporte finalement son premier championnat de France en 1937 grâce à un meilleur rapport entre buts marqués et encaissés par rapport au FC Sochaux (1,76 contre 1,33)[15]. Le , l'OM prend ses quartiers au Stade Vélodrome, doté d'une capacité de 35 000 places, lors d'un match amical contre le Torino Football Club (2-1)[20]. Entre-temps, l'OM confirme sa réputation de « club de coupe » en remportant de nouveau la Coupe de France en 1935 (il devient le club le plus titré de cette compétition avec le Red Star[21]) et 1938[22]. L'équipe, malgré le départ de son gardien Di Lorto pour le FC Sochaux, est renforcée par l'arrivée d'un jeune attaquant français, Mario Zatelli, du Brésilien Jaguare de Besveconne Vasconcellos et du Marocain Larbi Benbarek, surnommé la « perle noire »[23]. Les Olympiens sont vice-champions en 1938 et 1939.

Années 1940

Le football continue malgré la Seconde Guerre mondiale, et la réquisition du Stade Vélodrome par les forces armées[24]. De retour au stade de l'Huveaune, Marseille termine deuxième du championnat de la zone Sud-Est 1939-1940, avec l'apparition pour un seul match d'Ahmed Ben Bella, futur président algérien[25], et échoue en finale de la Coupe de France face au RC Paris (2-1)[26]. En 1941, l'OM est champion de France de la zone libre ; néanmoins, ce titre n'est pas comptabilisé dans le palmarès olympien. En 1942-1943, l'attaque olympienne se montre prolifique : 100 buts[15] sont inscrits en championnat, dont 20 au cours d'un unique match contre Avignon, qui s'achève sur le score de 20-2 ; Emmanuel Aznar inscrit neuf buts[27]. Dans le même temps, le club remporte sa cinquième Coupe de France contre les Girondins de Bordeaux (4-0), ceci grâce à une nouvelle génération de footballeurs de valeur comme Roger Scotti ou encore Georges Dard. La saison 1943-1944 voit l'apparition d'équipes fédérales mises en place par le régime de Vichy, qui remplacent les clubs dans le championnat de France ; plusieurs Olympiens évoluent alors dans l'Équipe fédérale Marseille-Provence. Ces équipes fédérales sont dissoutes à la Libération. En 1945, l'OM dispute la Coupe de la Libération (renommée ensuite Coupe de la Victoire) et perd en finale au Stade de l'Huveaune face au FC Metz[28].

Après une neuvième puis une sixième place, l'OM redevient champion de France en 1948, onze ans après son dernier titre, grâce à un match nul obtenu dans les derniers instants d'un match contre le FC Sochaux et deux succès contre le CO Roubaix-Tourcoing (6-0) et le FC Metz (6-3)[29]. Les Phocéens prennent la troisième place l'année suivante. En 1949, le président olympien Louis-Bernard Dancausse, lance un second club professionnel, le Groupe Sporting Club Marseillais, surnommé « Marseille II », qui devient rapidement une simple réserve de l'OM, et qui disparaît dans l'anonymat en 1951[30].

Fin des années 1950, première descente en Seconde division

En 1952, l'OM échappe de peu à la relégation en deuxième division, notamment grâce à son buteur suédois Gunnar Andersson (meilleur buteur de ce championnat), et réussit à sauver sa place au plus haut niveau lors des barrages contre le Valenciennes FC : l'OM perd 3-1 au match aller avant de s'imposer 4-0 au match retour[31]. Cette saison est ponctuée d'une lourde défaite face à l'AS Saint-Étienne, venu s'imposer à Marseille 10 buts à 3[27].

En 1953, Gunnar Andersson conserve son titre de meilleur buteur en inscrivant 35 buts, soit 56 % des buts marseillais[32]. L'OM parvient en finale de deux compétitions : la Coupe de France en 1954, perdue 2-1 contre l'OGC Nice avec le retour de Benbarek, et la Coupe Charles Drago en 1957, gagnée 3-1 contre le Racing Club de Lens.

Malgré ces coups d'éclats en coupes, l'OM n'arrive pas à concrétiser sa valeur en championnat. Après un maintien obtenu à la dernière journée en 1958[33], Marseille descend pour la première fois de son histoire en deuxième division en 1959. Même la Coupe ne réussit plus à l'OM : il tombe au premier tour face au Perpignan Canet Football Club (2-1), alors lanterne rouge de la deuxième division. Les Marseillais font péniblement leurs débuts en deuxième division en terminant dixièmes. Après une première tentative en 1961, ils remontent en première division en 1962, mais redescendent de nouveau en 1963, se classant derniers[15], malgré une première participation européenne en Coupe des villes de foires qui voit leur élimination dès le premier tour en matchs aller-retour face aux Belges de l'Union Saint-Gilloise, sur un score cumulé de 4 buts à 3[34]. Pour être complet, signalons que le club belge allait lui aussi en fin de saison terminer avant-dernier et être relégué en Division 2 belge[35].

1965 : arrivée de Marcel Leclerc

Marcel Leclerc, industriel de Marseille, décide de reprendre la tête de l'OM en 1965 alors que le club végète en deuxième division et vient de faire une saison des plus catastrophiques : les Olympiens terminent quatorzième du classement et sont humiliés au sixième tour de la Coupe de France, à domicile, par les amateurs du Gazélec Ajaccio (1-5). Cette saison marque aussi la plus faible affluence au Vélodrome à ce jour : le , seulement 434 spectateurs sont présents à Marseille pour assister à la confrontation OM-US Forbach[36]. Mario Zatelli, arrivé un an auparavant, occupe le poste d'entraîneur.

Jair Ventura Filho dit Jairzinho rejoint l'OM en 1974.

Progressivement, l'ambition de Leclerc permet au club marseillais de remonter en première division en 1966, puis de remporter sa septième coupe de France en 1969[37]. Après une lutte acharnée contre le rival stéphanois, l'OM décroche le titre de champion de France en 1971, avec un duo d'attaquants composé de Josip Skoblar (qui marque 44 buts, ce qui reste le record de buts inscrits en championnat sur une saison) et de Roger Magnusson[38]. L'OM frappe ensuite un grand coup en recrutant les Verts Georges Carnus et Bernard Bosquier.

En 1971, l'OM participe pour la première fois à la Coupe d'Europe des clubs champions[34], mais est éliminé une première fois au deuxième tour par l'Ajax Amsterdam de Johan Cruyff puis par la Juventus de Turin[34] en 1972, l'année où Marseille réalise pour la première fois de son histoire le doublé championnat-coupe[39].

Cette période reste ancrée dans la mémoire collective marseillaise, notamment caractérisée par son président Leclerc qui lui permet de redonner des titres à un club en perte de vitesse. C'est sous sa présidence que le public marseillais peut voir évoluer Roger Magnusson, Josip Skoblar, Jean Djorkaeff et Jules Zvunka. Accusé de détournement de fonds, Marcel Leclerc est contraint de démissionner en 1972[40].

La saison 1973-1974 est difficile pour les Olympiens. Outre le départ de Magnusson pour le Red Star, le club se classe douzième du championnat et est éliminé par le FC Cologne en Coupe UEFA, avec une lourde défaite à Cologne, six buts à zéro. La saison suivante est tout autre, le club finissant vice-champion de France avec notamment les Brésiliens Paulo César Lima et Jair Ventura Filho (connu sous le nom de Jaïrzinho[41]), et remportant une neuvième coupe de France en 1976[42].

Les saisons suivantes, l'OM termine douzième puis quatrième et en 1979, le retour de Jules Zvunka fait remonter la pente à un OM moribond[43].

1980-1986 : années noires

Le début des années 1980 est plus que compliqué pour les Phocéens, qui se voient relégués en deuxième division en 1980. La saison 1980-1981 est la saison noire du club, placé en liquidation judiciaire en . Tous les joueurs et le personnel sont mis au chômage. En deuxième division, la direction du club décide de mener une politique de promotion des jeunes en intégrant dans l'équipe première les « Minots », vainqueurs de la coupe Gambardella deux ans plus tôt, où figurent notamment Christian Caminiti, José Anigo, Éric Di Meco ou encore Jean-Charles De Bono. Ces jeunes évitent la relégation en troisième division en ne perdant aucune des six dernières rencontres de la saison, battant même Montpellier nouveau promu (3-1)[44].

Après deux saisons où les Minots frôlent la montée (ils terminent troisièmes puis quatrièmes), le président Jean Carrieu recompose en 1983 une équipe avec les recrues Žarko Olarević, Saar Boubacar et François Bracci, et le club retrouve sa place dans l'élite au terme d'une saison prolifique en buts[45]. Le retour à l'élite est compliqué, mais les Marseillais arrivent à accrocher le maintien. La saison suivante, ils perdent la finale de la Coupe de France 1986 face aux Girondins de Bordeaux (2 buts à 1 après prolongation)[46].

1986-1994 : Tapie aux commandes

Arrivé à l'initiative du maire de Marseille, Gaston Defferre, courant 1986, l'homme d'affaires Bernard Tapie prend les rênes du club avec une ferme intention : remporter la Coupe d'Europe[47]. Il est à l'origine de la page la plus glorieuse de l'histoire du club.

Ces années se caractérisent par de nombreux changements d'équipe-type et d'entraîneurs. À son arrivée, il engage Karl-Heinz Förster, qui avait disputé deux coupes du monde au sein de l'équipe d'Allemagne, et Alain Giresse, arraché aux rivaux bordelais. Année après année, l'équipe est modifiée et améliorée de façon à être plus performante.

Basile Boli marque le but de la victoire en finale de la Ligue des champions 1992-1993.

L'ère Tapie voit se succéder des joueurs tels que Jean-Pierre Papin, Chris Waddle, Klaus Allofs, Enzo Francescoli, Abedi Pelé, Didier Deschamps, Basile Boli, Marcel Desailly, Rudi Völler ou Éric Cantona et des entraîneurs de renom tels que Franz Beckenbauer, Gérard Gili ou Raymond Goethals. Sous sa présidence, le club, après avoir été le dauphin des Girondins de Bordeaux en 1987, remporte quatre championnats de France de 1989 à 1992, et une coupe de France (1989). Cette coupe de France, qui offre un doublé à l'OM, est marquée par une finale de légende durant laquelle Jean-Pierre Papin inscrit un triplé crucifiant l'AS Monaco (victoire finale 4-3). Lors de la remise de la coupe, JPP embrasse François Mitterrand[48]. Les Monégasques obtiennent leur revanche en 1991 (défaite 1 but à 0).

En Europe, le club atteint les demi-finales de Coupe d'Europe des vainqueurs de coupe en 1988 face à l'Ajax Amsterdam de Dennis Bergkamp[34], puis les demi-finales de la Coupe d'Europe des clubs champions en 1990 face au Benfica Lisbonne ; les Olympiens remportent le match aller de la demi-finale 2-1, et le score du match retour est de 0-0 quand le Lisboète Vata marque un but de la main, surnommée « main du diable » par les Marseillais, validé par l'arbitre[49]. En 1991, le club échoue en finale de Coupe d'Europe des clubs champions face à l'Étoile rouge de Belgrade aux tirs aux buts (5-3)[50], après avoir notamment éliminé en quarts de finale le Milan AC, double tenant du titre.

L'AC Milan de Frank Rijkaard, Marco van Basten et Jean-Pierre Papin est encore défait par l'Olympique de Marseille, cette fois en finale de la Ligue des champions à Munich (1-0), le d'un but de la tête de Basile Boli[51]. Il s'agit de la première victoire d'un club français en Coupe d'Europe, qui fait naître un nouveau slogan pour les supporters marseillais : « À jamais les premiers ». L'ère Tapie s'arrête brusquement en 1993 avec l'affaire VA-OM.

 

Affaire VA-OM et conséquences

Article détaillé : Affaire VA-OM.

Le 22 mai 1993, le club de l'US Valenciennes-Anzin révèle l'existence d'une tentative de corruption. Le défenseur nordiste Jacques Glassmann a confié à son entraîneur Boro Primorac que Jean-Jacques Eydelie, un joueur de Marseille qui fut auparavant l'un de ses coéquipiers, l'a contacté par téléphone avant le début de la rencontre. Une somme d'argent aurait été promise par un dirigeant de l'OM à Glassmann et deux autres joueurs valenciennois, Jorge Burruchaga et Christophe Robert, pour qu'ils « laissent filer » le match et surtout que les Marseillais arrivent sans blessure à Munich pour la finale de Ligue des champions face au Milan AC[52], qui se joue quatre jours plus tard. L'affaire, qui est d'abord passée sous silence, l'OM jouant la finale, devient un véritable feuilleton médiatico-judiciaire durant tout l'été 1993.

À la suite de cette affaire, le conseil fédéral retire le titre de champion de France 1993 à l’OM. L’UEFA exclut Marseille des compétitions européennes de la saison 1993-1994 (Ligue des champions et Supercoupe de l'UEFA), et la FIFA retire à l'OM le droit de jouer la Coupe intercontinentale[52]. Marseille finit deuxième du championnat en 1994, derrière le Paris Saint-Germain, mais le conseil fédéral rétrograde l’OM en deuxième division[52]. Cette saison verra notamment le départ de deux joueurs majeurs en plein milieu de l'année, Marcel Desailly et Alen Bokšić (respectivement vers le Milan AC et la Lazio Rome), pour cause de manque de liquidités à la suite de la non-participation du club aux compétitions européennes. Mais ce sera également la saison de l'émergence d'un joueur : l'attaquant Brésilien Sonny Anderson, joker du club phocéen, recruté au club suisse du Servette de Genève. Ce dernier quittera l'OM, comme bon nombre de joueurs, à la fin de cette saison, à la suite de la rétrogradation du club en deuxième division.

Après une première année en deuxième division (au-cours de laquelle Bernard Tapie quittera le club, en décembre 1994), l’OM termine à la première place du classement, grâce à une équipe composée de joueurs d'expérience pour la plupart (notamment Marcel Dib, capitaine de l'équipe, Bruno Germain, lequel avait déjà évolué sous la tunique olympienne, De Wolf, Cascarino, qui sera le véritable goléador de l'équipe lors de ces 2 ans en D2, Bernard Ferrer, ainsi que Bernard Casoni, Jean-Philippe Durand et Jean-Marc Ferreri, restés au club malgré la descente en D2) et de jeunes joueurs issus du centre de formation (Hamada Jambay, Jean-Christophe Marquet, Marc Libbra, entre autres). Fabien Barthez restera à l'OM lors de cette saison, avant de partir pour l'AS Monaco. En Europe, les Marseillais ratent de peu la qualification en huitièmes de finale de la Coupe UEFA en étant éliminés au deuxième tour face aux Suisses du FC Sion, après avoir battu l'Olympiakos Le Pirée[50]. Néanmoins, le club dépose le bilan avec une dette de 250 millions de francs[53] et reste une année de plus en seconde division.

Cette seconde saison en D2 est plus compliquée, mais la deuxième place est acquise sur la fin de la saison. L’OM remonte en première division en 1996-1997, à l'instar du Stade Malherbe de Caen (qui finira champion de D2 1995-1996) et de l'AS Nancy-Lorraine (3e).

Arrivée de Robert Louis-Dreyfus

Didier Drogba (ici sous le maillot de Chelsea), finaliste de la coupe UEFA 2004 avec l'OM

Rolland Courbis est nommé entraîneur de l'OM en 1997 par le nouveau président actionnaire Robert Louis-Dreyfus. Il fait signer Laurent Blanc, Andreas Köpke et Fabrizio Ravanelli, ce qui permet au club de retrouver la coupe UEFA grâce à l'obtention de la quatrième place en championnat, meilleure performance du club depuis la remontée[54].

Lors de la saison 1998-1999, l'OM fête son centenaire et investit dans de nombreux joueurs de talents : Robert Pirès, Florian Maurice et Christophe Dugarry. Avec cette équipe, l'OM parvient à la deuxième place du championnat à l'issue d'un sprint final contre Bordeaux, avec à la clé une moyenne record de points par match pour un dauphin (2,09, soit 71 points après 34 journées) et atteint la finale de la coupe UEFA, qu'il perd contre le Parme AC (3-0)[55]. Cette saison est également marquée par un match mémorable : menés 4-0 au Vélodrome par Montpellier à l'heure de jeu, les Olympiens parviennent à s'imposer 5-4 sur un pénalty transformé par le capitaine Laurent Blanc[56].

Cette belle mais finalement infructueuse saison n'est pas confirmée par la suite : bien que l'effectif soit renforcé par le jeune espoir français Stéphane Dalmat, l'attaquant ivoirien Ibrahima Bakayoko et le prêt de l'international espagnol Iván de la Peña, il voit surtout la perte très préjudiciable de son capitaine Laurent Blanc, poussé vers la sortie dès le début de l'été. En Ligue des champions, l'OM bat au Vélodrome le champion d'Europe en titre Manchester United[57], mais les Marseillais se font éliminer lors de la seconde phase de poules. Courbis quitte l'Olympique de Marseille en novembre 1999, victime d'un début de saison raté[58]. Il est remplacé par Bernard Casoni.

Lors des trois saisons suivantes, l'OM a du mal à se stabiliser, de nombreux joueurs partent et plusieurs entraîneurs se succèdent. Le club frôle la relégation à deux reprises, terminant à la quinzième place du championnat en 2000 et 2001. De plus, la Direction nationale du contrôle de gestion décide en de rétrograder le club en deuxième division en raison du manque de garanties financières. Robert Louis-Dreyfus comble le déficit, ce qui permet au club de garder sa place en Division 1. En 2002, Alain Perrin arrive et permet au club de se hisser à la troisième place du classement, qualificative pour le troisième tour préliminaire de la Ligue des champions, mais il démissionne à la suite de l'élimination du club au premier tour contre le FC Porto (futur vainqueur) et le Real Madrid (tenant du titre)[50]. L'OM poursuit sa route en coupe UEFA et, grâce notamment à Didier Drogba, parvient en finale de la compétition après avoir éliminé l'Inter Milan, le Liverpool FC et Newcastle United, ce dernier match ayant vu le Vélodrome connaître son affluence record : 58 897 spectateurs[59]. Marseille s’incline toutefois face au Valence CF en finale (2-0), après l’expulsion de son gardien Fabien Barthez en toute fin de première mi-temps; l’OM joue donc en infériorité numérique la totalité de la seconde période et échoue, une seconde fois en cinq ans, en finale de la Coupe UEFA[60].

De 2004 à 2009 : podiums et finales

Le tifo des supporters de l'OM au Stade de France lors de la finale de la Coupe de France 2006 contre le Paris SG.

Drogba parti à Chelsea, le club, dirigé par le Sénégalais Pape Diouf (l'actionnaire principal étant toujours Robert Louis-Dreyfus), connaît de nombreux changements dans son effectif et n'atteint que la cinquième place du championnat en 2005 et 2006. Il perd en finale de la Coupe de France en 2006 face au Paris Saint-Germain (2-1)[61]. C'est lors de cette saison qu'un joueur émerge sur le plan international : Franck Ribéry, qui devient titulaire en équipe de France pendant la coupe du monde 2006.

Pour la saison 2006-2007, Albert Emon, qui prône le jeu offensif devient l'entraîneur et le club, compte les arrivées de Djibril Cissé ou de Ronald Zubar. L'OM retrouve le haut du classement, prend la place de vice-champion (meilleure performance depuis 1999) derrière l'Olympique lyonnais, et dispute une nouvelle finale de coupe de France qu'il perd aux tirs aux buts contre le FC Sochaux[62]. Cette saison est marquée par l'éclosion de Cédric Carrasso et Samir Nasri aux côtés de Ribéry, Cissé et Niang.

Avec cette qualification pour la Ligue des champions, et le départ du meneur de jeu Franck Ribéry au Bayern Munich pour 30 millions d'euros, l'OM se montre très actif lors du mercato d'été 2007-2008, avec notamment les arrivées de Boudewijn Zenden, Karim Ziani, Benoît Cheyrou ou encore Steve Mandanda. Avec ce recrutement ambitieux, l'OM devient aux yeux des médias le principal adversaire du champion en titre, l'Olympique lyonnais. Cet enthousiasme prend fin après un début de saison catastrophique (1 victoire en 9 matchs) qui entraîne le limogeage de l'entraineur Albert Emon et l'arrivée du Belge Éric Gerets, marquée par une victoire historique (0-1) à Anfield contre le Liverpool FC[63]. En Coupe de France, les Marseillais tombent face au club de CFA 2 de l'USJA Carquefou en huitièmes de finale (1-0). Cette saison-là, les Phocéens terminent finalement troisièmes.

La saison suivante est ponctuée par une course au titre avec les Girondins de Bordeaux qui se termine par le sacre des Girondins comme dix ans auparavant. En Coupe d'Europe, l'OM est éliminé en quart de finale de Coupe UEFA par le futur vainqueur de l'épreuve, le FC Chakhtior Donetsk. Éric Gerets annonce son départ du club en fin de saison pour le club saoudien d'Al Hilal Riyad et laisse son poste à l'ancien capitaine olympien Didier Deschamps[64]. Le , Pape Diouf quitte le club[65] à la suite de tensions avec le conseil de surveillance du club, et plus particulièrement avec son président Vincent Labrune. Il est remplacé le par Jean-Claude Dassier[66]. La mort de Robert Louis-Dreyfus d'une leucémie le [67] met fin à ses 13 ans de règne au club sans toutefois remporter le moindre titre majeur.

L'après Robert Louis-Dreyfus

Le capitaine olympien Steve Mandanda, soulevant le Trophée des champions 2011 au stade de Tanger.

L'OM de Didier Deschamps est renforcé notamment par les arrivées des internationaux argentins Lucho Gonzalez et Gabriel Heinze ainsi que de l'ex-Girondin Souleymane Diawara. Le club brise sa série de dix-sept ans sans titre majeur le 27 mars 2010 en remportant la Coupe de la Ligue en battant Bordeaux en finale (3-1), puis en étant sacré champion de France 2010 deux journées avant la fin de la saison. Le 28 juillet 2010, l'OM remporte le Trophée des champions face au Paris Saint-Germain aux tirs au but. Marseille continue sur sa lancée en conservant la Coupe de la Ligue lors de la saison 2010-2011, battant en finale le Montpellier HSC (1-0). En championnat, le club termine vice-champion de France derrière le LOSC Lille. L'inter-saison voit la prolongation de contrat de Didier Deschamps jusqu'en 2014[68] et le changement de présidence et de structure juridique du club : l'OM abandonne sa structure à directoire et conseil de surveillance» pour devenir une société à conseil d'administration et Jean-Claude Dassier est remplacé par le président du feu conseil de surveillance Vincent Labrune[69]. En juillet 2011, l'Olympique de Marseille gagne pour la deuxième fois de suite, le trophée des champions en s'imposant face à LOSC Lille (5-4)[70]. La saison est marquée par une série de 13 matchs sans victoire en championnat, de février à mai, éloignant le club des places européennes[71]. Les Olympiens parviennent néanmoins à atteindre pour la première fois en 21 ans[Note 2] les quarts de finale de la Ligue des champions[72], et remportent pour la troisième fois consécutive la Coupe de la Ligue, victorieux de l'Olympique lyonnais sur le score de 1-0 après prolongation[73]. À l'issue de cette saison, Didier Deschamps quitte le club et est remplacé par Élie Baup[74]. Sous ses ordres, l'OM, qui a peu recruté à l'intersaison, réalise le meilleur début de championnat de son histoire avec six victoires consécutives grâce à un André-Pierre Gignac retrouvé. En fin de saison, le club termine vice-champion de France derrière le PSG et retrouve ainsi la Ligue des Champions pour la saison suivante. Le 29 novembre 2013, l'Olympique de Marseille devient le premier club a atteindre 1000 victoires en Ligue 1 contre Montpellier (2-0). Le 7 décembre 2013, le club annonce le limogeage d'Élie Baup suite à la défaite la veille contre le FC Nantes (0-1). L'intérim est alors assuré par le directeur sportif, José Anigo.

Identité du club

René Dufaure de Montmirail, fondateur du club, s'inspire de son sceau personnel, un D et un M entrelacés, pour créer le premier blason du club. La devise « Droit au but » du défunt Football Club de Marseille[75] est reprise par le club et est placée en travers du blason. Le logo de l'OM évolue ensuite en une version Art déco de 1935 à 1972, puis une version plus kitsch à partir de 1972. En 1986, la devise réapparaît sur le blason.

Une étoile symbolisant la victoire en Ligue des champions surmonte ensuite le logo[75]. À l'occasion du centenaire en 1999 est introduite une nouvelle couleur dorée, qui sera aussi celle du troisième maillot olympien arboré en Coupe UEFA. Le 17 février 2004[75] est présenté un nouveau logo qui se veut plus moderne, les lettres n'étant plus entrelacées mais fondues dans une même couleur bleu pantone[76] et la devise étant inscrite non plus sur un cartouche barrant les lettres O et M mais en dessous et en lettres dorées.

Couleurs

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1899-1920
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1920-1986
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1986-2012
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2012-2013
Tenue domicile généraliste depuis la fondation du club

Le club phocéen arbore un maillot blanc à domicile, et ce depuis la création du club. La couleur blanche a été choisie pour évoquer la pureté de l'olympisme prônée par Pierre de Coubertin. Le short et les chaussettes sont noirs jusqu'au début des années 1920 en souvenir de l'ancien Football Club de Marseille puis apparaissent short blanc et chaussettes bleues, couleurs de la ville de Marseille[77]. D'une manière générale, l'OM joue jusqu'en 1986 avec un haut blanc, un short blanc et des bas bleus puis à partir de la saison 1986-1987, les trois composantes de la tenue sont blanches.

La fortune de ces couleurs est décrite en ces termes par Louis Dutrey, sociétaire du club, en novembre 1930 : « Être Olympien, c’est, sans calcul, aimer son Club, vivre sa vie, s’intéresser·à tout et à tous ceux qui en font partie; savoir se priver d’un plaisir quelconque pour assister à toutes ses manifestations, c’est soutenir par sa présence, par ses renseignements, tous ceux qui portent le maillot blanc et les bas bleus. »[78].

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1920-1989
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1989-1997
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1997-2011
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2012-2013
Tenue extérieure généraliste depuis les années 1920

En 1968-1969, la tenue est modifiée avec l'apparition d'un col de couleur bleue et dès lors, le col du maillot n'est plus obligatoirement blanc à travers les saisons (seule la saison 1936-1937 avait vu un col bleu auparavant)[79]. En 1969-1970, le premier équipementier du club est Le coq sportif et il est ainsi présent sur le maillot et le short de l'OM[79]. En 1971-1972, le col bleu devient ponctuellement tricolore à la suite du titre de champion de France et ceci est une tradition disparue de nos jours[79]. Cette même saison, l'OM joue exceptionnellement avec un maillot visiteur rouge, un short blanc et des bas bleus, soit exactement les mêmes couleurs que le Paris Saint-Germain naissant[80]. Depuis 1974-1975, l'équipementier est Adidas et les trois bandes caractéristiques de la marque sont liées à le tenue olympiennes. Elles sont bleues et sont présentes sur les épaules du maillot et les côtés du short[79].

La fin des années 1980 coïncide avec plusieurs changements. Le principal réside en 1986-1987 dans la modification de couleur des chaussettes qui deviennent blanches au lieu de bleu[81],[82]. Entre 1985 et 1991, les manches blanches sont généralement coupées par une ou deux bandes bleues et le maillot extérieur étant le même avec les deux couleurs interverties[79]. En 1989-1990, le bleu à tendance sombre jusqu'alors est éclairci et il tend vers du bleu ciel année après année et cela explique l'un des surnoms de « Ciel et blanc » pour désigner les Olympiens depuis cette période. L'entreprise d'éclaircissement du bleu vers le bleu ciel est particulièrement visible depuis la saison 1996-1997[79]. Les saisons 1986-1987 ou 1995-1996 peuvent voire l'OM jouer ponctuellement avec un maillot et des chaussettes blanches et un short bleu[83],[84]. En 1994-1995 et 1995-1996, l'OM est équipé successivement par Reebok[85] et Mizuno[84], avant le retour d'Adidas en 1996-1997, après le rachat par Robert Louis-Dreyfus[79].

Depuis le retour de l'OM en première division en 1996-1997, le maillot blanc voit l'apparition de parements tels qu'une bande horizontale ou une croix. La bande horizontale bleue fait référence au maillot 1988-1989 où l'équipe réalise un doublé Coupe-Championnat[86] et elle présente en 1996-1997[87] et 1997-1998[88]. La croix bleue, symbole des armoiries de la ville, est présente en 2000-2001[89], 2004-2005[90], 2005-2006[91] et 2006-2007[92].

L'OM joue en orange au stade Vélodrome et le FC Sochaux en blanc (6 août 2011).

Si le maillot domicile connait la stabilité, les maillots extérieurs et Europe peuvent changer radicalement d'une saison à l'autre. Par exemple, le maillot Europe 1998-1999 est de couleur dorée pour célébrer le centenaire du club[93], le maillot Europe 2003-2004 est de couleur lavande[94], le maillot extérieur 2007-2008 a des bandes verticales bleues et blanches à l'image du maillot de la sélection argentine[95], le maillot extérieur 2008-2009 a des motifs jacquard[96]. Ces couleurs et motifs singuliers peuvent se révéler être des succès commerciaux comme en 2007-2008 où l'OM se met au orange pour la Coupe d'Europe et le club enregistre un record absolu de ventes de maillots avec 365 000 unités vendues[97].

En 2007-2008 puis sur la période 2010-2013, les maillots Europe sont de couleur noir ou orange et ces maillots étant la tenue prioritaire dans les compétitions européennes, l'OM n'y affiche plus ses couleurs blanches traditionnelles qu'en cas de conflits de couleur[98]. Ces couleurs font polémiques comme en 2011-2012 où la tenue Europe de l'OM est arborée dès le premier match de la saison à domicile en L1. Elle oblige les joueurs du FC Sochaux à jouer en blanc alors que l'OM s'aligne en orange. Une personnalité comme Guy Roux, commentateur du match en direct, mais surtout Benoît Cheyrou, joueur de l'OM présent sur le terrain, expriment alors leur désaccord quant à la politique marketing du club marseillais[99],[100]. Une frange de supporters dit ne plus se reconnaître dans ces couleurs et ils estiment que l'OM doit se contenter du blanc et du bleu[101]. Ce ressenti négatif envers ces nouvelles couleurs poussent les dirigeants du club à un retour éphémère des chaussettes bleues dans la tenue domicile 2012-2013 comme pour témoigner d'une volonté de revenir aux sources et de contrebalancer la polémique née de l'apparition d'un col orange sur le maillot domicile.

En 2013-2014, le Président de l'OM, Vincent Labrune annonce que le club jouera désormais ses matchs à domicile en blanc, en championnat comme en coupe d'Europe[102].

Palmarès et records

Palmarès

Le tableau suivant récapitule les performances de l'Olympique de Marseille dans les diverses compétitions françaises et européennes. Les Marseillais n'ont pas souvent brillé en Coupe d'Europe avant les années 1990 lorsqu'ils terminent à la deuxième place de la compétition, avant de l'emporter en 1993. Deux finales de Coupe UEFA suivront.

Côté hexagonal, si l'AS Saint-Étienne reste le club le plus souvent couronné avec dix titres de champion de France professionnel, Marseille occupe avec neuf titres la deuxième place devant le FC Nantes, qui a remporté huit titres. Si la majorité des titres ont été remportés sur des périodes assez courtes, notamment durant les périodes 1969-1976 et 1987-1994, l'OM est le seul club français disposant d'un palmarès s'échelonnant sur l'ensemble de la durée de la Ligue 1, avec un premier titre acquis en 1937, cinq années après la création du championnat de France professionnel (hormis le FC Sochaux, qui n'a plus remporté de titre de champion depuis 1938, ses rivaux d'alors qui se nommaient le RC Paris, le FC Sète et l'Olympique Lillois végètent aujourd'hui dans les divisions inférieures voire a disparu pour le club nordiste), et un dernier en 2010.

La Coupe de France a une saveur spéciale en France[103] et encore plus du côté marseillais car l'OM, avec dix titres, en détient le record de victoires, même si le trophée lui échappe depuis 1989[104]. L'OM compte aussi à son palmarès trois Coupes de la Ligue, deux Trophées des champions, deux doublés Championnat de France-Coupe de France (1972 et 1989) et un doublé Championnat de France-Coupe de la Ligue (2010).

Palmarès de l'équipe première de l'Olympique de Marseille
Compétitions internationalesChampionnats nationauxCoupes nationales
Compétitions nationales disparuesCompétitions régionalesTournois saisonniers

Bilan sportif

À l'issue de la saison 2012-2013, l'Olympique de Marseille totalise 63 participations au championnat de France de première division et 12 participations au championnat de deuxième division nationale. Marseille est 2e au classement toutes saisons confondues de première division, derrière le FC Sochaux-Montbéliard[115].

Bilan par championnat à l'issue de la saison 2012-2013
ChampionnatSaisonsTitresJGNPBpBcDiff.
Division 1/Ligue 1 63 9 2246 992 567 687 3611 2924 +687
Division 2/Ligue 2 12 1 432 206 114 112 665 450 +215

Le coefficient UEFA est utilisé lors des tirages au sort des compétitions continentales organisées par l'Union des associations européennes de football. En fonction des performances des clubs sur le plan européen pendant cinq saisons, ce coefficient est calculé grâce à un système de points et un classement est établi. Au 1er juin 2013, l'OM est à la seizième place, deuxième club français du classement derrière l'Olympique lyonnais, douzième[116]. L'International Federation of Football History & Statistics établit un classement des meilleurs clubs mondiaux basé sur une étude statistique des résultats enregistrés sur une période de douze mois. Au 28 février 2013, l'OM se situe à la 77e position et quatrième club français[117]. L'OM est aussi selon l'IFFHS le premier club français et le 33e club mondial du XXe siècle[118], ainsi que le deuxième club français et le 29e club mondial de la décennie 2001-2010[119].

Bilan par compétitions UEFA
CompétitionSaisonsJGNPBpBcMeilleure performance
Coupe des clubs champions / Ligue des champions 13 96 43 19 34 148 104 Vainqueur (1993)
Coupe des coupes (Compétition disparue) 3 14 8 2 4 19 13 Demi-finaliste (1988)
Coupe UEFA / Ligue Europa 11 68 29 21 18 95 75 Finaliste (1999 et 2004)
Coupe Intertoto (Compétition disparue) 2 8 4 3 1 16 9 Vainqueur (2005)
Total compétitions UEFA-1868445572782012 trophées UEFA
Mise à jour le 1er juin 2013.

Records

L'Olympique de Marseille a accumulé plusieurs records en France et en Europe durant toute son histoire.

Sur le plan européen, l'OM est le premier et seul club français à avoir remporté la Ligue des champions, en 1993 ainsi que celui qui a disputé le plus de finales européennes (celles de la Coupe des clubs champions européens 1990-1991, de la Ligue des champions 1993, de la Coupe UEFA 1998-1999 et de la Coupe UEFA 2003-2004). Le premier tour retour de la Coupe des villes de foires 1970-1971 entre l'OM et le Spartak Trnava est le premier match européen se terminant sur une séance de tirs au but (perdue par l'OM 3-2)[120].

L'OM a participé à la première édition de la Coupe de France de football ainsi que du Championnat de France de football professionnel[121]. Premier club provincial à avoir remporté la Coupe de France, il est le roi de la compétition avec dix titres remportés (le dernier en 1989 contre l'AS Monaco) et 8 finales (la dernière contre le FC Sochaux en 2007). Le club phocéen détient le record de buts marqués en une seule édition de la Coupe de France (63 buts en 1933-1934) et a remporté l'édition 1926-1927 en encaissant un seul but[121].

À la fin de la saison 2011-2012, l'Olympique de Marseille est le club ayant remporté le plus de victoires dans l'Hexagone (971 victoires en 62 saisons), ayant inscrit le plus de buts (3 569 buts) et le deuxième club ayant joué le plus de matchs dans l'élite (2 208 matchs)[115]. Il est aussi le dernier club français parmi les vingt participants du premier championnat de France à avoir été relégué en D2, lors de la saison 1959-1960[121]. La meilleure défense de l'histoire du club, ainsi que de l'histoire du championnat, est celle de la saison 1991-1992 avec seulement 21 buts encaissés en une saison. Les Olympiens partagent aussi le record du plus grand nombre de victoires en championnat à l'extérieur (12 en 1971-1972 et 2008-2009) avec l'Association sportive de Saint-Étienne Loire et l'Olympique lyonnais. Josip Skoblar, soulier d'or européen 1970-1971, détient le record de buts marqués en une saison de championnat de France, avec 44 buts[122].

Joueurs et personnalités du club

Présidents emblématiques

Marcel Leclerc au stade Vélodrome lors du match OM-Ajax Amsterdam en 1971.

Marcel Leclerc débarque en 1965[123] dans un club à reconstruire, qui évolue en deuxième division. L'homme de presse, propriétaire notamment d'un journal sportif (But ![124]) amène dans les caisses vides du club un apport financier conséquent et demande en contrepartie à la mairie de Marseille une détaxe pour les matchs au Stade Vélodrome et l'octroi d'une subvention. Devant le refus de la municipalité, il quitte le Vélodrome et fait aménager le Stade de l'Huveaune[125] où le club évoluera une saison et où il retrouvera l'élite. En 1969, il remporte la Coupe de France et tient sa promesse émise avant la finale en plongeant dans le Vieux-Port[126]. Il remporte le titre de champion de France en 1971 et rentre dans l'histoire en 1972 en réalisant le premier doublé Coupe-Championnat de l'histoire du club[127]. Mais en , Marcel Leclerc est démis de ses fonctions, accusé de malversations financières[40].

Bernard Tapie.

Un dîner à l'ambassade d'URSS en 1985 où étaient présents Gaston Defferre, alors maire de Marseille ainsi que sa femme et Bernard Tapie seraient à l'origine de la venue de l'homme d'affaires sur la Canebière en 1986[128]. Tapie impose rapidement sa marque en dirigeant le club de façon omnipotente, ce qui entraîne une valse des entraîneurs (Gérard Banide, Gérard Gili et Franz Beckenbauer en feront les frais), et en ramenant des Jean-Pierre Papin, Karl-Heinz Förster ou encore Alain Giresse. Il décroche quatre titres de champion (1989, 1990, 1991, 1992), une Coupe de France en 1989, perd la finale de Coupe des clubs champions européens à Bari en 1991 mais accèdera à la gloire deux ans plus tard à Munich face à l'AC Milan. L’affaire VA-OM viendra stopper cette épopée.

En décembre 1996, Robert Louis-Dreyfus est appelé par la mairie de Marseille pour devenir l'actionnaire principal et mécène du club. Le 14 décembre 1996, il devient président de l'Olympique de Marseille[129]. Outre la passion de Louis-Dreyfus pour le football, ce rachat rentre dans une stratégie économique : le président d'Adidas veut contrer les prétentions de Nike dans ce sport « pour conserver le leadership, en gardant l'équipe nationale et au moins un club mythique dans chaque pays »[130]. Après une deuxième place et une finale de Coupe UEFA en 1999, il délègue la présidence en septembre de la même année, touché par une leucémie. Après avoir évité deux fois consécutivement la descente sportive en deuxième division, le club frôle la relégation administrative par la Direction nationale du contrôle de gestion en juin 2001, mais Robert Louis-Dreyfus comble le déficit. Se montrant distant, le club connait des querelles internes, que ce soit entre Bernard Tapie et Pierre Dubiton aux débuts des années 2000 ou entre Pape Diouf et Vincent Labrune à l'été 2009. De plus, dix-neuf changements d'entraîneurs s'effectuent durant l'ère RLD. L'affaire des comptes du club, dans lequel il est personnellement condamné, est le symbole de cette gestion distante du club, vivement critiquée par les supporters du club, qui veulent son départ, allant jusqu'à l'insulter dans les travées du Stade Vélodrome[131]. Lassé, RLD veut vendre le club. Le , l'Olympique de Marseille annonce le début du processus de vente du club à Jack Kachkar. Mais, fatigué par les nombreux délais demandés par Jack Kachkar, et ne croyant plus aux futurs investissements promis pour assurer la pérennité de l'OM, il ne décide ne plus vendre le club à l'homme canadien. Le , Louis-Dreyfus suspend la vente du club[132]. Il décède durant l'été 2009 en n'ayant pas remporté de titre majeur et ayant investi environ 200 millions d'euros dans le club[130]

En 2004, le Sénégalais Pape Diouf rejoint l'Olympique de Marseille comme manager général du club, chargé des affaires sportives. Après le départ de Christophe Bouchet à l'automne 2004, il est nommé président du directoire de l'Olympique de Marseille puis devient président de l'Olympique de Marseille sous l'influence de l'actionnaire majoritaire, Robert Louis-Dreyfus. En 2006, il est à l'origine d'une décision controversée d'aligner une équipe bis de l'Olympique de Marseille face au Paris SG pour le compte de la trentième journée de championnat de Ligue 1. Il avait en effet refusé d'envoyer l'équipe des titulaires, arguant du non-respect par les services de sécurité du PSG des normes de sécurité concernant l'accueil des supporters marseillais au Parc des Princes. Sous sa présidence, l'Olympique de Marseille progresse régulièrement dans la hiérarchie française (cinquième en 2006, puis second en 2007, troisième en 2008, et second en 2009), en se qualifiant régulièrement en Ligue des champions. Il accède également deux fois d'affilée à la finale de la Coupe de France (perdues en 2006 face au Paris Saint-Germain et en 2007 face au FC Sochaux). En raison d'absences répétées au conseil de surveillance de l'OM ainsi que des conflits avec le président de ce conseil, Vincent Labrune, Robert Louis-Dreyfus décide de se séparer de Pape Diouf le après quatre ans de présidence[65].

Entraîneurs notables

En 1964, Mario Zatelli est nommé entraîneur du club phocéen, après y avoir évolué en tant que joueur dans les années 1930. À son palmarès d’entraîneur, il compte une remontée en première division en 1966, une Coupe de France en 1969, un titre de champion de France en 1971 et un doublé Coupe-Championnat en 1972, obtenus avec notamment le duo d'attaque Magnusson-Skoblar. Sa carrière d'entraîneur au sein du club ne fut pas des plus tranquilles, le président Marcel Leclerc l’ayant embauché puis remercié trois fois jusqu’en 1973. Avec Zatelli, l'OM a écrit l'une des plus belles pages de son histoire.

Jules Zvunka a porté le costume de pompier de service au sein du club phocéen. En effet, en 1974, Zvunka évite une relégation qui semblait presque inéluctable, puis termine 2e du championnat en 1975 avant de gagner la Coupe de France. Il est rappelé en 1977 pour redresser un OM qui alors enchaînait une série de résultats catastrophiques toutes compétitions confondues et seize mois plus tard (en ), il est appelé à la rescousse pour un troisième sauvetage réussi avec une série de 11 matchs sans défaite[133].

En 1988, Gérard Gili succède à la surprise générale à Gérard Banide au poste d'entraîneur de l'équipe première et devient le second entraîneur de l'ère Tapie, Il opte pour la sobriété et réalise le doublé pour sa première saison alors qu'il n'a aucune expérience au haut niveau. Il échouera en demi-finale de la Coupe d'Europe des Clubs Champions contre Benfica en 1990 à cause de la fameuse main de Vata en toute fin de match. Il reste ensuite cinq ans à la tête du centre de formation de Marseille. Il reviendra sur le banc olympien en 1997, mais sans grand succès.

Raymond Goethals a notamment mené l'Olympique de Marseille à son titre de champion d'Europe en 1993, devenant ainsi le premier entraîneur à remporter un trophée européen avec un club français. Avant d'entraîner l'OM, il a de bons résultats avec l'équipe nationale belge, avec le club bruxellois d'Anderlecht (finale de la Coupe européenne des vainqueurs de coupe en 1977 avant de remporter la compétition l'année suivante, en 1978), avec le Standard de Liège (champion de Belgique en 1982 et 1983), plus une finale européenne, de nouveau avec Anderlecht (nouveau titre de champion de Belgique et deux Coupes de Belgique). En 1990, Raymond Goethals est appelé à Marseille par Bernard Tapie en vue de décrocher la première Coupe d'Europe d'un club français. En 1991, l'OM échoue de justesse en finale de la Coupe d'Europe des clubs champions après la séance des tirs au but, face à l'Étoile rouge de Belgrade. En 1993 il remporte, avec son équipe, la finale de la Ligue des champions face au Milan AC, accomplissant là le plus haut fait d'armes de sa carrière.

Didier Deschamps.

En 1997, Rolland Courbis est engagé pour reconstruire l'Olympique de Marseille. Dès sa première saison, il réussit à qualifier le club pour la Coupe UEFA. La saison suivante, l'OM et les Girondins de Bordeaux se disputent le titre jusqu'à la dernière journée, les Girondins terminant vainqueurs et Marseille se qualifie le club pour la Ligue des champions 1999-2000, cinq ans après sa dernière participation. Courbis emmène aussi le club en finale de Coupe UEFA 1998-1999 qu'il perd contre Parme AC. La période Courbis fut la meilleure sportivement depuis 1993 avant l'arrivée de Deschamps (voir ci-dessous) en 2009-2010.

En septembre 2007, l'entraîneur belge Éric Gerets succède à Albert Emon limogé pour cause de mauvais début de saison, l'OM étant alors dix-septième. Il réussit à faire remonter le club, avec pour son premier match un succès à Anfield contre le Liverpool Football Club et qualifie l'OM pour la Ligue des champions de l'UEFA 2008-2009. La saison suivante, il finit second du championnat et à l'instar de Courbis 10 ans plus tôt, il perd le titre à la dernière journée dans un "mano a mano" avec les Girondins de Bordeaux. Il quitte le club en fin de saison.

Il est remplacé à l'été 2009 par Didier Deschamps, capitaine emblématique de l'équipe marseillaise ayant remporté la Ligue des champions en 1993, qui a également entrainé et mené l'AS Monaco en finale de cette même compétition en 2004. Lors de sa première saison à la tête de l'équipe olympienne, il remporte le triplé championnat de France, Coupe de la Ligue et trophée des champions à l'entame de la saison suivante. En 2010, il réussit à qualifier l'OM en huitième de finale de Ligue des champions pour la première fois depuis 1999. La saison suivante, l'OM est quart de finaliste de la Ligue des Champions en éliminant l'Inter de Milan en 8e.

Joueurs

Joueurs emblématiques

Joueurs les plus capés[134]
JoueursMatchs
Roger Scotti 452
François Bracci 349
Steve Mandanda 343
Jean Bastien 337
Jean-Paul Escale 329
Meilleurs buteurs[135],[Note 6]
JoueursButs
Gunnar Andersson 187
Jean-Pierre Papin 184
Josip Skoblar 175
Emmanuel Aznar 148
Yegba Maya Joseph 111

Tout au long de son histoire, l'Olympique de Marseille a compté de grands joueurs qui pour la plupart ont connu également l'honneur d'être internationaux.

Jean Boyer, attaquant, est le premier international français de l'OM[136]. Il passe onze saisons à Marseille (1923-1934), devenant ainsi l'un des joueurs emblématiques de l'OM de l'entre-deux-guerres. Avec l'Équipe de France, il participe au tournoi olympique de football à l'occasion des Jeux olympiques d'été de 1924 à Paris après avoir participé à ceux de 1920 à Anvers.

Le joueur le plus capé au sein de l'Olympique de Marseille est le milieu international français Roger Scotti avec 452 matchs toutes compétitions confondues[134]. Il remporte avec le club la Coupe de France 1942-1943 et le Championnat de France 1947-1948.

La perle noire marocaine Larbi Benbarek, qui sera international français a été découvert très jeune par les recruteurs marseillais. Après avoir quitté la France durant la Seconde Guerre mondiale et joué notamment à l'Atlético de Madrid où il décrocha 2 titres de champion d'Espagne, il revient à l'OM et dispute la finale de la coupe de France 1954 contre l'OGC Nice.

Mario Zatelli est le premier grand avant-centre du club olympien en marquant 103 buts sous le maillot blanc. Il remporte deux titres de champion de France et une Coupe de France. Il connaît ensuite une carrière d'entraîneur au sein du club.

Le franco-suédois Gunnar Andersson est le plus grand buteur de l'histoire du club. En sept ans, il marque 187 buts sous le maillot blanc[135]. Olympien jusqu'en 1958, il poursuit sa carrière au Montpellier HSC, chez les Girondins de Bordeaux (qu'il contribue à hisser en première division) et à l'AS Aix, avant de sombrer dans la misère. Andersson travaille ensuite comme docker sur le port, et il disparaît à l'âge de quarante-et-un ans, mort d'une crise cardiaque près de la rue Breteuil à l'automne 1969. La légende dit qu'il avait un billet pour voir jouer l'OM contre le Dukla Prague en Coupe d'Europe des vainqueurs de coupes dans sa poche[137].

Le Suédois Roger Magnusson est prêté par la Juventus de Turin à l'OM en 1969 parce que les règlements du football italien interdisent alors la présence de footballeurs étrangers. Il est surnommé le « magicien » dans les années 1970 de par ses qualités de dribbleur. Il gagne la coupe de France 1968-1969. Il forme ensuite avec le buteur croate Josip Skoblar (« l'aigle dalmate », soulier d'or européen avec 44 buts marqués) une paire redoutable qui a contribué au titre de championnat ainsi qu'au doublé coupe-championnat de 1972.

Marius Trésor, l'international guadeloupéen, joue pour l'Olympique de Marseille de 1972 à 1980 et remporte la Coupe de France 1976.

Jean-Pierre Papin, élu Olympien du siècle.

Cinq fois meilleur buteur du championnat de 1988 à 1992, Ballon d'or 1991, et élu Olympien du siècle par les supporters en 1997[138], Jean-Pierre Papin est le symbole des années fastes de l'Olympique de Marseille. Il inscrit un triplé lors de la finale de la Coupe de France 1989 et marque 184 buts toutes compétitions confondues[139]. Pourtant, ses débuts dans le club phocéen ont été mitigés, les supporters marseillais le surnommant entre autres « J'en Peux Plus ».

Transféré à l'OM en 1989, Didier Deschamps fait une saison aux Girondins de Bordeaux en 1990, avant de retourner à Marseille. Trois fois champion de France en 1990, 1991 et 1992, c'est en Ligue des champions qu'il entre dans l'histoire du football français en étant le premier capitaine d'un club français à soulever la Coupe d'Europe et le plus jeune capitaine de l'histoire à remporter cette compétition.

En 1989, Bernard Tapie obtient le transfert de Chris Waddle. Le gaucher anglais est définitivement adopté par les supporters marseillais qui aiment son jeu, son sens du spectacle et du dribble et son talent pour les coups de pied arrêtés. Il marque notamment le but vainqueur lors du quart de finale de Coupe d'Europe face au Milan AC.

Arrivé en 1990 en provenance de l'AJ Auxerre, le défenseur Basile Boli est titulaire à Bari lors de la finale de la Coupe des clubs champions européens 1990-1991 contre l'Étoile Rouge de Belgrade, perdue aux tirs au but. Les larmes de Boli après le match sont le symbole de la défaite olympienne. Deux ans plus tard, lors de la finale de la Ligue des champions contre l'AC Milan, il expédie d'un coup de tête le ballon au fond des filets milanais et marque le seul but du match.

Abedi Pelé devient titulaire dans l'équipe olympienne en 1991, s'illustre notamment de façon très remarquée en quarts de finale de Coupe des clubs champions européens contre l'AC Milan au printemps 1991 et est le passeur décisif lors de la finale 1993. Son talent est reconnu en remportant trois années consécutivement le titre de ballon d'or africain en 1991, 1992 et 1993 (trophée récompensant le meilleur joueur africain de l'année). En sélection, il fait partie de l'équipe qui termine finaliste de la CAN 1992, sélection avec laquelle il est capitaine entre 1992 et 1998, et où il bat les records de sélections et de buts inscrits. Néanmoins, il n'a jamais la possibilité de disputer au cours de sa carrière la Coupe du monde.

La Dream Team des 110 ans.

Fabien Barthez a tout connu à l'OM. Décisif lors de la finale de la Ligue des champions 1993, puis champion de France de D2 en 1995, il part à l'AS Monaco puis à Manchester United avant de revenir à l'OM en 2004, avec lequel il atteint la finale de la Coupe UEFA.

D'autres joueurs olympiens ont marqué l'histoire du club : Carlos Mozer, Enzo Francescoli, Rudi Völler, Andreas Köpke, Tony Cascarino, meilleur buteur du Championnat de D2 en 1995 et 1996, Laurent Blanc, dit « Le Président » et l'international italien Fabrizio Ravanelli qui terminent vice-champions de France et finalistes de la Coupe UEFA en 1999.

Dans les années 2000, l'OM permet à certains joueurs de se révéler comme l'Ivoirien Didier Drogba qui est le meilleur buteur en Coupe d'Europe en 2004. L'international français Franck Ribéry s'est révélé sous le maillot olympien avant d'aller au Bayern Munich. Arrivé au club olympien en juillet 2005, le capitaine sénégalais Mamadou Niang inscrit en cinq saisons 100 buts toutes compétitions confondues sous les couleurs marseillaises (championnat, coupes nationales, coupes d'Europe), terminant même meilleur buteur de Ligue 1 pour la saison 2009-2010.

En 2010, les supporters de l'Olympique de Marseille élisent la composition d'une équipe-type des 110 ans du club. Cette sélection s'avère centrée sur les années 1970 et 1990. Le gardien de but de ce onze idéal est Fabien Barthez. La défense est composée de Manuel Amoros, Basile Boli, Carlos Mozer et Éric Di Meco. Les trois milieux de terrain élus sont Didier Deschamps, Joseph Bonnel et Dragan Stojkovic. L'attaque comprend Chris Waddle, Jean-Pierre Papin, et Josip Skoblar[140].

Au début des années 2010, d'autres joueurs se distinguent au sein de l'Olympique de Marseille comme Steve Mandanda et Mathieu Valbuena, seuls joueurs à avoir remporté officiellement les 6 titres de l'ère Didier Deschamps (2009-2012), mais également Benoit Cheyrou (au club depuis 2007) et le milieu de terrain offensif formé au club André Ayew, fils de l'idole Abedi Pelé et nommé parmi les meilleurs jeunes joueurs de la Coupe du Monde 2010.

Joueurs internationaux

Au terme de la saison 2011-2012 et concernant l'équipe de France, 148 footballeurs ont été internationaux français et olympiens. Parmi eux, 76 ont connu une sélection en tant que joueurs de l'OM. Les trois Olympiens les plus sélectionnés sont Marius Trésor qui y connaît 38 sélections parmi ses 65 totales, Jean-Pierre Papin 37 parmi ses 54 et Didier Deschamps 29 parmi ses 103. À l'inverse, Bixente Lizarazu (97), Sylvain Wiltord (92) et William Gallas (84) sont les trois footballeurs à avoir connu le plus de sélections sans en disputer une seule en tant que joueur de l'OM[141]. Au 26 mars 2013, soit après le match France-Espagne comptant pour la phase qualificative à la Coupe du monde 2014, le club marseillais possède plusieurs records vis-à-vis de la sélection nationale. Par exemple, il y a celui du plus grand nombre de joueurs appelés avec 76 sélectionnés, celui de la plus grande apparence avec 699 sélections cumulées[142] ou celui de la plus grande présence dans les délégations françaises en Coupe du monde avec 8 délégations sur les 12 participations comportant au moins un Marseillais.

Au terme de la saison 2011-2012 et concernant les joueurs étrangers, 186 internationaux de 55 nations différentes ont porté le maillot olympien au cours de leur carrière[143].

Des joueurs de l'OM ont participé à la Coupe du monde[144], au Championnat d'Europe des nations[145], à la Coupe d'Afrique des nations (CAN)[146], à la Coupe des confédérations et à l'épreuve de football aux Jeux Olympiques.

Laurent Blanc.

Le Camerounais Joseph-Antoine Bell a gagné la CAN 1988[147], Laurent Blanc et Christophe Dugarry ont gagné la Coupe du monde 1998[148], Robert Pirès a gagné l'Euro 2000[149], Zoumana Camara a gagné la Coupe des confédérations 2001[150] et le Camerounais Salomon Olembe a gagné la CAN 2002[151]. Le Hongrois Willy Kohut est finaliste lors de la troisième édition de la Coupe du monde en 1938[152] et reste ainsi le joueur de l'OM ayant réalisé la meilleure performance dans cette compétition pendant 60 ans jusqu'au titre français de 1998. En 2006, Fabien Barthez et Franck Ribéry terminent également finalistes[153].

Salomon Olembé et le Nigérian Taye Taiwo sont les Olympiens à avoir participé au plus de compétitions avec une Coupe du monde et trois Coupes d'Afrique des nations chacun. Plusieurs autres joueurs ont pris part à trois compétitions : Steve Mandanda et le Ghanéen André Ayew (une Coupe du monde et deux compétitions continentales), le Sénégalais Habib Beye et le Burkinabé Charles Kaboré (trois Coupes d'Afrique des nations)[144],[145],[146].

La délégation marseillaise en compétition la plus fournie a lieu à l'occasion de l'Euro 1992 avec huit joueurs sélectionnés en équipe de France. La délégation suivante la plus fournie se compose de trois joueurs et ce cas se présente pour la France lors des Coupes du monde 1938 et 1978, pour le Sénégal à la CAN 2006 et de nouveau pour la France lors de l'Euro 2012[144],[145],[146].

Effectif de la saison 2013-2014

Pour l'effectif , attendre la signature du contrat pour les joueurs et utiliser les numéros du site officiel du club.

Effectif Olympique de Marseille de la saison 2013-2014 au 6 janvier 2014[154]
Joueurs     Encadrement technique
No P.Nat.[155]NomDate de naissanceSélection[156]Club précédent
Gardiens
1 G Drapeau de la France Bracigliano, GennaroGennaro Bracigliano &0000000000012458.00000012 458 1er mars 1980 (34 ans)
AS Nancy-Lorraine
16 G Drapeau de la France Samba, BriceBrice Samba &0000000000007290.0000007 290 25 avril 1994 (19 ans) France U19 Le Havre AC
30 G Drapeau de la France Mandanda, SteveSteve Mandanda Capitaine &0000000000010605.00000010 605 28 mars 1985 (29 ans) France Le Havre AC
Défenseurs
3 D Drapeau du Cameroun Nkoulou, NicolasNicolas Nkoulou &0000000000008780.0000008 780 27 mars 1990 (24 ans) Cameroun AS Monaco
4 D Drapeau du Brésil Mendes, LucasLucas Mendes &0000000000008682.0000008 682 3 juillet 1990 (23 ans)
Coritiba Foot Ball Club
15 D Drapeau de la France Morel, JérémyJérémy Morel &0000000000010965.00000010 965 2 avril 1984 (30 ans)
FC Lorient
19 D Drapeau de la France Abergel, LaurentLaurent Abergel &0000000000007738.0000007 738 1er février 1993 (21 ans)
0 Formé au club
21 D Drapeau : Sénégal Diawara, SouleymaneSouleymane Diawara &0000000000012891.00000012 891 24 décembre 1978 (35 ans) Sénégal Girondins de Bordeaux
23 D Drapeau de la France Mendy, BenjaminBenjamin Mendy &0000000000007207.0000007 207 17 juillet 1994 (19 ans) France espoirs Le Havre AC
24 D Drapeau de la France Fanni, RodRod Fanni &0000000000011813.00000011 813 6 décembre 1981 (32 ans) France Stade rennais
26 D Drapeau : Côte d'Ivoire Dja Djédjé, BriceBrice Dja Djédjé &0000000000008509.0000008 509 23 décembre 1990 (23 ans) Côte d'Ivoire Évian TG
Milieux de terrain
7 M Drapeau de la France Cheyrou, BenoîtBenoît Cheyrou &0000000000012030.00000012 030 3 mai 1981 (32 ans) France espoirs AJ Auxerre
8 M Drapeau : Gabon N'Doumbou, AlexanderAlexander N'Doumbou &0000000000008132.0000008 132 4 janvier 1992 (22 ans) Gabon 0 Formé au club
12 M Drapeau du Ghana Osei, KevinKevin Osei &0000000000008416.0000008 416 26 mars 1991 (23 ans)
0 Formé au club
13 M Drapeau de la France Lemina, MarioMario Lemina &0000000000007526.0000007 526 1er septembre 1993 (20 ans) France U20 FC Lorient
14 M Drapeau de la France Thauvin, FlorianFlorian Thauvin &0000000000007744.0000007 744 26 janvier 1993 (21 ans) France espoirs Lille OSC
20 M Drapeau : Togo Romao, AlaixysAlaixys Romao &0000000000011040.00000011 040 18 janvier 1984 (30 ans) Togo FC Lorient
25 M Drapeau de la France Imbula, GiannelliGiannelli Imbula &0000000000007880.0000007 880 12 septembre 1992 (21 ans) France espoirs EA Guingamp
28 M Drapeau de la France Valbuena, MathieuMathieu Valbuena &0000000000010786.00000010 786 28 septembre 1984 (29 ans) France FC Libourne-Saint-Seurin
Attaquants
9 A Drapeau de la France Gignac, André-PierreAndré-Pierre Gignac &0000000000010353.00000010 353 5 décembre 1985 (28 ans) France Toulouse FC
10 A Drapeau du Ghana Ayew, AndréAndré Ayew &0000000000008880.0000008 880 17 décembre 1989 (24 ans) Ghana 0 Formé au club
17 A Drapeau de la France Payet, DimitriDimitri Payet &0000000000009874.0000009 874 29 mars 1987 (27 ans) France Lille OSC
29 A Drapeau : Tunisie Khalifa, SaberSaber Khalifa &0000000000010040.00000010 040 14 octobre 1986 (27 ans) Tunisie Évian TG
   
Entraîneur(s)
Entraîneur(s) adjoint(s)
Préparateur(s) physique(s)
  • Drapeau : France Christophe Manouvrier
  • Drapeau : France Serge Conesa
Entraîneur(s) des gardiens
Kinésithérapeute
  • Drapeau : France Alain Soultanian
  • Drapeau : France Jérôme Palestri
  • Drapeau : France Jean-Georges Cellier
Médecin(s)
  • Drapeau : France Christophe Baudot
  • Drapeau : France Sylvain Blanchard

 


Légende

Consultez la documentation du modèle

 

Joueurs prêtés  
P.Nat.NomDate de naissanceSélectionClub en prêt  
29 D Drapeau : Togo Senah Mango (22 ans) Togo Drapeau : France Luzenac
10 M Drapeau : Algérie Foued Kadir (30 ans) Algérie Drapeau : France Stade rennais FC
  M Drapeau : France Morgan Amalfitano (29 ans) France Drapeau : Angleterre West Bromwich Albion
  M Drapeau : France Larry Azouni (20 ans) France U20 Drapeau : France FC Lorient
28 A Drapeau : France Billel Omrani (20 ans) - Drapeau : France AC Arles Avignon
17 A Drapeau : France Florian Raspentino (24 ans) - Drapeau : France SC Bastia
20 A Drapeau : Sénégal Modou Sougou (29 ans) Sénégal Drapeau : France Évian TG
11 A Drapeau : Ghana Jordan Ayew (22 ans) Ghana Drapeau : France FC Sochaux

Structures du club

Infrastructures

Stades

Articles détaillés : Stade de l'Huveaune et Stade Vélodrome.
Vue panoramique du stade Vélodrome lors du match OM-Manchester United le 23 février 2011.

Le club, qui pratiquait ses activités sur un terrain du Parc Borély ainsi que sur un champ de manœuvres jouxtant le Parc Chanot, décide après son premier titre de champion du Littoral USFSA en 1904 d'avoir un stade digne de ce nom et se porte acquéreur du Stade de l'Huveaune[5]. Ce stade porte plus tard le nom de Fernand Bouisson, international et capitaine de la section rugby. Cette enceinte de 15 000 spectateurs est aussi utilisée durant la Seconde Guerre mondiale, le Vélodrome étant utilisé par les militaires, puis entre 1965 et 1966 à la suite du refus de la mairie de détaxer les matchs au Stade Vélodrome et lors de la saison 1982-1983 lors de la rénovation du Vélodrome en vue de l'Euro 1984[157].

Le Stade Vélodrome est depuis 1937 le stade où évolue l'Olympique de Marseille. Le match d'inauguration joué le face au Torino Football Club en amical se termina sur la victoire des Phocéens 2 buts à 1[20]. Le Stade Vélodrome est la propriété de la municipalité. Le stade connaît plusieurs liftings, à l'occasion de l'Euro 1984 et de la Coupe du monde 1998. Le Vélodrome devient ainsi le deuxième stade de France en termes de places disponibles, derrière le Stade de France, avec une capacité de 60 013 spectateurs. Néanmoins, il ne fait pas partie des stades français évalués par l'UEFA au rang de stades quatre ou cinq étoiles. Très critiqué et peu aimé par les Marseillais[158] notamment pour son architecture (absence de toiture, aucune résonance acoustique), le Stade Vélodrome est l'objet depuis 2003 de plusieurs projets visant à le couvrir ou l'agrandir. Le 9 juillet 2009, le conseil municipal adopte un projet de reconfiguration du stade Vélodrome ainsi que de ses alentours, comprenant la couverture de l'ensemble des tribunes et une capacité portée à 67 000 places[159]. La chanson Jump de Van Halen accompagne l'entrée des joueurs sur le terrain depuis [16]. Come with me de Puff Daddy et Jimmy Page résonne lors d'un but de l'OM[160].

Centre d'entraînement Robert Louis-Dreyfus

Entrée du centre Robert Louis-Dreyfus.

Le centre d'entraînement de la Commanderie est inauguré en par les joueurs de l’OM, laissant derrière eux les terrains de Luminy ou de Saint-Menet, dispersés un peu partout dans la ville. Ce projet était issu d'un vœu de l'ancien directeur sportif Michel Hidalgo.

En 2002, ce centre situé dans le 12e arrondissement de Marseille se développe et se modernise. En , l'ensemble des services administratifs ainsi que le pôle OM Médias du club sont transférés dans un bâtiment neuf du complexe olympien[161]. Le , le centre est renommé « Centre d'entraînement Robert Louis-Dreyfus », en hommage à l'ancien propriétaire du club[162]. Le centre connaît à cette occasion une nouvelle extension avec l'inauguration d'un bâtiment pour le secteur sportif comprenant notamment des chambres pour des mises au vert à Marseille même.

Les joueurs du centre de formation s'entraînent dans ce complexe mais sont hébergés à la Bastide des Accates[163] dans le 9e arrondissement. En janvier 2011, un centre d'hébergement flambant neuf est inauguré au centre d'entrainement Robert Louis-Dreyfus, comportant 1 900 m2. Il remplace la Bastide devenue vétuste.

Sièges

Avant le Centre d'entraînement Robert Louis-Dreyfus, l'OM a connu de multiples adresses. Le club s'installe tout d'abord 7, rue de Suffren près du Vieux-Port, où se trouvait le défunt club d'escrime de l'Épée avant de sièger rue de la Tour à la Brasserie Saint-Georges en 1909, au Café de la Bourse en 1920, puis à la Brasserie des Sports sur la Place Castellane en 1924. L'OM sera domicilié 6, rue Edmond Rostand puis 1, rue Reine-Élizabeth à l'angle de la Canebière jusqu'en 1949. Puis pendant près de vingt ans, le club siège place Félix-Baret avant que Marcel Leclerc décide de s'installer dans l'enceinte du Stade Vélodrome. L'arrivée de Bernard Tapie entraîne un nouveau déménagement sur l'avenue du Prado. En 1996, le club s'installe à nouveau près de son stade sur la rue Négresko, avant de définitivement prendre place à La Commanderie en 2005[164].

Boutiques officielles

Musée-boutique du Stade Vélodrome.

Quatre boutiques officielles sont présentes dans la cité phocéenne : le musée-boutique du Stade Vélodrome et trois boutiques (rue Saint-Ferréol, Canebière et La Valentine). Une cinquième boutique est ouverte à Vitrolles en juillet 2010 tandis qu'une sixième apparaît à Plan de Campagne à l'été 2011. L'OM a aussi inauguré une boutique dans le centre-ville d'Alger en décembre 2008, ce qui en fait le premier club français à posséder une boutique officielle à l'étranger. L'Olympique de Marseille possède en outre un millier de points de vente à travers la France[165]. Le club compte ainsi développer un réseau de points de vente à travers toute l'Afrique[166], ainsi qu'en Asie et au Moyen-Orient[167].

Aspects juridiques et économiques

Statut juridique et légal

L'Olympique de Marseille se compose d'une association, titulaire du numéro d'affiliation de la FFF, et d'une société. L'Association OM gère le centre de formation, la section amateur et des stages à travers toute la France[168]. La Société OM a le statut de société anonyme sportive professionnelle (SASP) depuis 2001. Avant cette date, le club était une société anonyme à objet sportif (SAOS)[169].

L'actionnaire principal du club est Margarita Louis-Dreyfus, veuve de Robert Louis-Dreyfus, qui détenait 90 % des actions émises jusqu'à sa mort le 4 juillet 2009 tandis que Jean-Pierre Foucault, président de l'Association OM, possède une seule action qui lui a rapporté des dividendes d'un montant de 9 centimes d'euros en 2008[170]. En 2008, la valeur de l'Olympique de Marseille était estimée à 200 millions d'euros par Louis-Dreyfus[132].

Après la disparition de celui qu'on surnommait RLD, sa veuve Margarita déclare que « la vente n'est pas du tout à l'ordre du jour »[171]. Sur le plan international, le club est un membre fondateur du G14, organisation de lobbying des clubs de football professionnels les plus importants et influents d'Europe, avant sa dissolution en janvier 2008. L'OM est désormais membre de l'Association européenne des clubs[172].

Organigramme

La SASP abandonne en juin 2011 sa structure juridique à directoire et conseil de surveillance pour devenir une société à conseil d’administration[69]. Vincent Labrune, ancien président du conseil de surveillance, est le président de l'Olympique de Marseille. Philippe Perez est directeur général du club. Corinne Gensollen est responsable de la branche commerciale de l'OM, Audrey Scarton est responsable financier, tandis que l'organisation et la sécurité sont assurées par Guy Cazadamont. Plusieurs anciens joueurs figurent dans l'organigramme du club : José Anigo est directeur sportif et conseiller du président, Thomas Fernandez est responsable du centre de formation[173], Jean-Philippe Durand responsable de la cellule de recrutement, Élie Baup est l'entraîneur général, Éric Thiery s'occupant de la réserve[174]. Franck Passi est l'entraîneur adjoint, les préparateur physiques sont Christophe Manouvrier, Serge Conesa et Frédéric Faure, Laurent Spinosi est l'entraîneur des gardiens[175].

Finances

Budget

Le budget prévisionnel de l'Olympique de Marseille pour la saison 2012-2013 est de 110 millions d'euros, ce qui correspond au troisième plus gros budget de Ligue 1 derrière le Paris Saint-Germain et l'Olympique lyonnais[176].

Budget prévisionnel de l'Olympique de Marseille
Saison 2007-2008 2008-2009 2009-2010 2010-2011 2011-2012 2012-2013
Budget 97 M€[177] 85 M€[178] 105 M€[179] 140 M€[180] 160 M€ 110 M€[176]
Légende : M€ = millions d'euros.
Résultat

Le tableau suivant présente un extrait du compte de résultat de l'OM depuis la saison 2002-2003. Les droits audiovisuels, qui varient selon le nombre de diffusions de matchs du club ainsi qu'en fonction de son classement final, ainsi que le sponsoring tiennent une part importante dans le budget marseillais. La participation régulière des Olympiens à la Ligue des champions depuis la saison 2007-2008 a pour effet une augmentation nette du sponsoring et des droits audiovisuels, ainsi que de la rémunération du personnel.

Extrait du compte de résultat de l'OM en millions d'euros
SaisonChampionnatProduits[Note 7]Charges[Note 8]Rés. expl[Note 9].Mutation

[Note 10]

Rés. net

[Note 11]

MatchsSpons.Subv.TVMerch.TotalRémun.Total
2002-2003[181] Ligue 1 13,1 17,6 1,1 28,7 nc 64,0 26,6 56,5 +8,5 17,2 0,3
2003-2004[182] Ligue 1 26,6 18,0 1,2 34,0 nc 86,1 26,2 64,4 +21,7 13,6 +1,1
2004-2005[183] Ligue 1 16,0 18,6 1,1 22,1 nc 66,9 35,9 95,8 -28,9 27,8 -10,6
2005-2006[184] Ligue 1 18,6 22,2 1,1 36,3 0,3 85,5 36,6 92,3 -6,8 2,7 0,4
2006-2007[185] Ligue 1 19,0 20,0 1,1 46,2 0,2 94,0 43,3 98,7 -4,7 26,9 14,2
2007-2008[186] Ligue 1 23,5 22,5 1,2 63,9 5,3 121,5 49,7 107,6 13,9 7,1 8,2
2008-2009[187] Ligue 1 24,8 24,7 nc 65,6 nc 127,8 75,1 127,7 0,1 14,2 1,4
2009-2010[188] Ligue 1 25,2 28,2 nc 71,0 nc 142,5 92,4 153,9 -11,4 10,9 -0,4
2010-2011[189] Ligue 1 25,6 29,1 nc 78,2 nc 151,4 100,8 171,9 -20,4 5,1 -14,7
2011-2012[190] Ligue 1 18 29,8 nc 70,5 nc 137,2 98,4 163,9 -26,6 -3 -8,2

Légende : Matchs = recettes matchs avec billetterie, Spons. = sponsors et publicités, Subv. = subventions des collectivités, TV = droits audiovisuels, Merch. = merchandising, Rémun. = rémunérations du personnel, Rés. expl. = résultat d'exploitation, Mutation = résultat exceptionnel (indemnités de mutation), Rés. net = résultat net.

Transferts les plus chers

Au terme de la saison 2012-2013, le transfert entrant le plus cher de l'histoire du club est celui de l'argentin Lucho González pour 17,5 M€. Il signe en provenance du FC Porto lors du mercato estival 2009-2010. La saison suivante, lors du marché des transferts 2010-2011, André-Pierre Gignac et Loïc Rémy arrivent respectivement à l'OM pour 16 M€ et 13 M€. Le premier vient du Toulouse FC, le second de l'OGC Nice et ils deviennent les deuxièmes et troisièmes plus gros transferts entrants. Au cours des années 2000 et avant ces trois signatures, la somme investie la plus importante est de 12M€ pour les transferts de Daniel Van Buyten (Standard de Liège, été 2001), Peguy Luyindula (Olympique lyonnais, été 2004) et Hatem Ben Arfa (Olympique lyonnais, été 2008)[191]

Concernant les transferts sortants, la plus grosse vente est celle de Didier Drogba à Chelsea pour 37 M€ lors du mercato estival 2003-2004. À l'été 2007 puis à l'été 2008, l'OM réalise ses deuxièmes et troisièmes meilleures ventes avec les départs respectifs de Franck Ribéry au Bayern Munich (25M€) et de Samir Nasri à Arsenal (16M€). Retrospectivement, avec conversion franc-euro et en tenant compte de l'inflation, le transfert d'Alen Bokšić vers la Lazio de Rome à l'automne 1993 est estimé en 2012 à 12,5 M€, soit la quatrième somme perçue la plus importante. Plusieurs joueurs émargent à la cinquième position avec des transferts sortants compris entre 10 et 11M€, conversion franc-euro appliquée le cas échéant. Stéphane Dalmat vers le Paris SG en 2000 (10,7 M€), Loïc Rémy vers les Queens Park Rangers en 2013 (10,5 M€) ou Robert Pirès vers Arsenal en 2000 (10,1 M€)[192],[192].

Au niveau mondial, l'acquisition de Chris Waddle pour 45 MF (6,8 M€) à l'été 1989 constitue le troisième plus gros transfert à cette époque après ceux de Diego Maradona et Ruud Gullit[191]. Le départ de Jean-Pierre Papin vers l'AC Milan à l'été 1992 pour 80 MF (12,2 M€) est le plus gros transfert de l'histoire du football à cette période.

L'OM sur le plan international

Le cabinet Deloitte place, dans le Deloitte Football Money League 2012, l'Olympique de Marseille comme le quatorzième club de football du monde en termes de revenus, avec un gain de 150,4 millions d'euros lors de la saison 2009-2010[193], soit une place de mieux par rapport à la saison précédente[194], et cinq de plus que lors de la saison 2006-2007[195]. L'OM fait partie du top 20 mondial des clubs à la plus forte valeur financière établi par le magazine Forbes en 2011, le club olympien se classant 18e avec une valeur estimée de 277 millions de dollars[196]. L'OM conserve son rang en 2012[197], avec une valeur estimée à 265 millions d'euros.

Équipementiers

Adidas fournit le club depuis 1974, et ce jusqu'en 2018[198],[199], avec cependant une interruption de 1994 à 1996, à la suite de l'affaire VA-OM. Reebok (de 1994 à 1995) puis le japonais Mizuno fournissent les équipements des Marseillais durant cette période. Avant eux, Le coq sportif (1969-1974) était responsable des maillots.

L'Olympique de Marseille et Adidas ont une relation extrêmement étroite. Tout d'abord, Bernard Tapie et Robert Louis-Dreyfus ont à la fois été présidents du club et de l'équipementier sportif allemand. En 1996, Adidas est désigné pour la reprise du club qui était sous la tutelle de la ville de Marseille. Adidas assure un budget de fonctionnement annuel progressif évoluant entre 110 et 160 millions de francs sur cinq ans, conformément au cahier des charges imposé par Jean-Claude Gaudin[200].

Sponsors

Sponsor Neuf sur le maillot domicile 2007-2008

L'OM est sponsorisé depuis 1971. C'est d'ailleurs le premier club français à arborer une publicité sur le maillot avec le Nîmes Olympique[201]. Le premier accord fut signé avec But !, un journal sportif appartenant à Marcel Leclerc, alors président du club. Depuis, le club provençal a arboré les noms de Le Toro (1972-1973), Michel Axel (1973-1976), du Centre Barneoud (1976-1977), du Mas d'Auge (1977-1980), du Zoo de Marseille (1980-1981), de Faure (1981-1982), d'Euromarché (1982-1983), de RMC (1983-1986), ainsi que du Mas d'Auge en 1986, de Maison Bouygues (1986-1988), d'Alain Afflelou (1988-1989), de Panasonic (1989-1992), d'Eurest (1992-1995), de Speedy (1995-1996), de Parmalat (1996-1997), d'Ericsson (1997-2001) ou encore de Khalifa Airways (2001-2003). De 2003 à 2008, les maillots domicile et extérieur eurent pour sponsor Neuf Telecom, entreprise appartenant à Robert Louis-Dreyfus. En 2008, l'Olympique de Marseille est sponsorisé à domicile par Direct Énergie, à l'extérieur par Neuf[202]. En 2009, Neuf laisse sa place à Direct Énergie[203]. En mai 2010, le club signe un nouveau contrat de sponsoring avec la société de paris en ligne BetClic pour un montant de 5,2 millions d'euros par an[204].

Lors des joutes européennes, le maillot est sponsorisé par Europe 1 (1987-1988), France Loto (1989-1990), le Conseil général des Bouches-du-Rhône (1994-1995), Indesit (2003-2004), Internity (2006-2007), Neuf (2007-2009)[202], Direct Énergie (2009-2010) et BetClic la saison suivante. Lors des matchs de Coupe de France, les sponsors sont imposés par la Fédération française de football (en 2009-2010, SFR et Caisse d'Épargne[205]).

Le 13 janvier 2012, le club et le groupe Intersport annonce un accord de sponsoring pour les saisons 2012-2013 et 2013-2014. Intersport sera le sponsor principal du club en Ligue 1 et en Coupe d'Europe, en plus de la Coupe de la Ligue où le groupe s'affichait déjà[206].

Soutien et image

Groupes de supporters

Tifo des supporters du virage Nord du stade Vélodrome.

Les supporters de l’Olympique de Marseille sont prépondérants dans la vie du club depuis près d'un siècle. Ce sont eux qui financent ainsi les travaux d'aménagement du stade de l'Huveaune au début des années 1920[207]. Mis en sommeil durant les années 1950 et 1960, les supporters marseillais retrouvent à nouveau des couleurs à l'occasion de la présidence Leclerc avec la création de l'Association des Supporters de l'OM[208]. Sonnés par les secousses de la fin des années 1970, les supporters de l'OM effectuent un retour en force avec la présidence de Bernard Tapie. Le phénomène ultras en provenance d'Italie donne alors naissance à de nombreux groupes dont le Commando Ultra'84 qui est le plus ancien groupe ultra de France[209]. Bernard Tapie cède la gestion des abonnements des virages à ces groupes de supporters, ce qui les implique totalement dans la vie du club. Une majoration sur les abonnements comprise entre 30 à 50 euros par an est perçue par les associations, permettant ainsi le financement des tifos, des animations ou des déplacements. Ce système est toujours en place, malgré le manque à gagner du club (estimé à environ 3 millions d'euros en 2006[210]), car elle est une garantie pour la paix dans les virages[211]. En 2009, on dénombre neuf groupes de supporters officiels : le Club central des supporters de l'OM, le Commando Ultra'84, les South Winners, le Yankee Nord Marseille, le Club des amis de l'OM, les Fanatics, les Dodger's, les Marseille Trop Puissant et le Handi Fan Club[208]. Des rivalités peuvent exister entre groupes, comme lors de l'affrontement entre Ultras et Winners lors d'un match de Coupe UEFA 2008-2009 contre le Shakhtar Donetsk[212].

Popularité

Les supporters des Bouches-du-Rhône ne sont pas les seuls supporters du club phocéen ; selon des sondages Ipsos[213] (2006), TNS Sofres[214] (2008), IFOP[215] (2009) et Sportfive (2010)[216], l'OM est le club le plus populaire de France avec 9 millions de fans. Sur les vingt-deux régions de France métropolitaine, l'OM est le plus populaire dans dix régions, le FC Girondins de Bordeaux étant deuxième avec trois régions[217]. Une étude de SportMarkt évalue lui à 7,8 millions le nombre de sympathisants olympiens à travers l'Europe, ce qui place le club à la quatorzième place continentale[218], très loin derrière le FC Barcelone et ses 57,8 millions de supporters. Club européen préféré au Maghreb, devant le FC Barcelone[166], et club français le plus populaire d'Afrique[219], avec par exemple une association de supporters sénégalais[220], l'Olympique comptabilise aussi des clubs de supporters au Canada, aux États-Unis, en Russie[221] et en Pologne[222].

Durant la saison 2007-2008, 365 000 maillots sont vendus à travers toute la France, ce qui place l'OM numéro 1 des ventes de maillots en France, Équipe de France de football comprise, et numéro 5 européen pour les maillots Adidas, en égalant le Bayern Munich[97]. Le club bat son propre record lors de la saison 2008-2009 avec 420 000 maillots vendus[223].

Selon une étude publiée par Futebol Finance en février 2010, le site internet de l'OM est le septième site officiel de club de football le plus visité du web et le premier parmi les clubs français avec 16,1 millions de visiteurs uniques par an[224].

L'OM comptabilise également plus de 2,4 millions de fans sur sa page Facebook, ce qui en fait le deuxième club français le plus populaire sur ce réseau social derrière le Paris Saint-Germain, mais également l'un des clubs le plus populaire mondialement sur ce même site[225].

Affluence

Le stade Vélodrome connait de la saison 1998-199 à la saison 2010-2011 la meilleure affluence de Ligue 1, avec notamment un record absolu en termes d'abonnés (44 415)[226] en 2003-2004 et une moyenne record de 52 996 spectateurs lors de la saison 2004-2005[227]. Lors de la saison 2008-2009, le club possède la douzième meilleure affluence d'Europe[228]. Marseille est le premier club français à avoir joué devant plus de 40 000 spectateurs en deuxième division (40 376 face au Toulouse FC, le [121]).

Évolution de la moyenne de spectateurs à domicile de l'Olympique de Marseille depuis la saison 1969-1970[227]
Légende : point noir = saison en première division, point rouge = saison en deuxième division.

Au classement du Championnat de France des tribunes, qui récompense la fidélité du public et l'ambiance et l'animation dans le stade, les supporters marseillais se classent deuxième de Ligue 1 en 2006-2007 et 2007-2008 derrière l'AS Saint-Étienne, puis neuvième en 2008-2009, sixième en 2009-2010 avant de remporter le titre en 2010-2011. Les Marseillais sont troisièmes la saison suivante[229]. Un challenge similaire de la LFP, celui de « Meilleur public de France », a été attribué aux supporters olympiens en 1979[230].

Rivalités

Rivalités au niveau régional et local

Le derby marseillais entre l'Olympique et le Stade helvétique en 1908.

Lors de la fondation du club au début du XXe siècle, une multitude de clubs sont déjà présents dans la ville : d'ailleurs le premier match des Olympiens se termine sur une défaite 4-0 contre l'Union Sportive Phocéenne. Le grand rival de l'OM à cette époque est le Stade Helvétique de Marseille qui rafle un bon nombre de championnats devant son dauphin olympien. Néanmoins la Première Guerre mondiale entraîne la fermeture de la plupart des clubs dont le SH Marseille ce qui confère à l'OM un monopole sur la ville.

Au niveau régional, une rivalité a pu s'installer de manière sporadique avec divers club tels que l'AS Aixoise, le Sporting Toulon Var ou les clubs azuréens de l'AS Cannes, l'AS Monaco et de l'OGC Nice.

La rivalité avec Aix est oubliée avec le temps et elle date des années 1950-1960. Le premier derby Aix-Marseille se joue en 1959 et le bilan est nettement à l'avantage des Marseillais. La faillite sportive et financière de l'AS Aixoise a fait que les derbies sont aujourd'hui particulièrement rares, le dernier remontant à 1968[231].

Le Sporting Toulon Var est également un club avec lequel l'Olympique de Marseille connaît une certaine tension. De 1984-1985 à 1992-1993, les deux clubs évoluent ensemble en D1 et les matchs Toulon-Marseille voient réaliser la meilleure affluence du stade Mayol de 1990 à 1993, un pic à 17 000 spectateurs étant atteint en 1993[232]. Le bilan est favorable à l'OM avec neuf victoires, cinq nuls et quatre défaites[231] et le dernier derby remonte au 9 janvier 1993, où Marseille s'impose 5-2. Bien que les clubs de football ne soient plus rencontrés depuis, la rivalité existe toujours, les supporters marseillais ayant des différents avec le Rugby Club de Toulon, qui se déplace régulièrement au stade Vélodrome[233].

Concernant l'AS Cannes, les deux clubs goûtent au professionnalisme en même temps lors de la première édition du championnat de France en 1932-1933 puis ils jouent ensemble en Division 1 durant 10 saisons consécutives jusqu'en 1948-1949, auxquelles s'ajoutent les 6 championnats de guerre où ils évoluent dans le même groupe. L'OM et l'AS Cannes se retrouvent de nouveau en première division entre 1987-1988 et 1991-1992, en 1993-1994 puis en 1996-1997 et 1997-1998. Ces confrontations s'axe surtout autour d'une rivalité historique et certains derbies ont pu avoir une valeur sportive comme en 1990-1991 où l'OM est champion et l'AS Cannes quatrième et en 1993-1994 où l'OM termine vice-champion et les Cannois sixièmes.

Les matchs contre l'OGC Nice sont surnommés les « Derby du Sud ». Ces rencontres sont considérées par un pan important des supporters niçois comme étant un point culminant de la saison et elles sont souvent sujettes à des violences entre sympathisants des deux camps[234]. La confontation OM-Nice est fréquente car les deux clubs évoluent souvent ensemble en Division 1 depuis le début du football professionnel en France, cependant, Marseille et Nice ne sont presque jamais ensemble au sommet de leur forme. Par exemple, en 1958-1959, alors que Nice est champion de France, Marseille finit dernier[235] et à l'inverse, en 2009-2010, l'OM est sacré champion tandis que l'OGC Nice termine 15e. En Coupe de France, les deux formations se croisent en finale 1953-1954 et les Niçois l'emportent par 2-1.

Rivalités au niveau national

Match OM-OL (1-1) du 14 août 2005.

L'Olympique de Marseille ne connaît aucune rivalité de grande envergure sur des bases autres que sportives et étant reconnu comme l'un des clubs à se présenter de manière récurrente dans les premières places[Note 12],[236], il a plutôt tendance à lier ponctuellement des rivalités avec les autres clubs phares du moment. Ainsi se dégagent par exemple depuis les années 1970, les confrontations contre l'AS Saint-Étienne durant les années 1970, les Girondins de Bordeaux au cours des années 1980, le Paris SG depuis les années 1990 ou l'Olympique lyonnais à partir des environs de la seconde moitié des années 2000[237]. Malgré le côté éphémère de l'intensité sportive, la singularité des ASSE-OM, Bordeaux-OM, PSG-OM ou OL-OM perdurent dans le temps.

Les rencontres entre OM et ASSE sont régies par une rivalité médiatique et sportive qui apparaissent durant les années 1970 et qui dure un peu moins d'une décennie. Les Stéphanois sont l'équipe phare à cette période et l'OM, sous l'impulsion de son président Marcel Leclerc, ambitionne également de jouer les premiers rôles. Les premières années voient le club marseillais rester dans l'ombre de Saint-Étienne puis la réussite sportive naissante conditionne un duel entre les deux équipes fanions. Les matchs houleux, les "affaires" ou les personnalités charismatiques du président Marcel Leclerc et de son homologue Roger Rocher alimentent là aussi le caractère particulier de ces oppositions. Ce duel est aussi un duel de buteurs lors de la saison 1970-1971 où le marseillais Josip Skoblar et le stéphanois Salif Keïta sont les deux meilleurs buteurs européens avec respectivement 44 et 42 réalisations.

Lorsque Bernard Tapie devient président de l'OM au cours de la saison 1985-1986, le club vient de connaitre quatre saisons en deuxième division de 1980-1981 à 1983-1984 et il a pour objectif de refaire du club le numéro 1. Les Girondins de Bordeaux sont l'équipe phare durant la décennie 1980 comme en témoigne les huit saisons consécutives de 1980-1981 à 1987-1988 où le moins bon classement du club est une 4e place, le tout ponctué par trois titres de champion. Ainsi l'OM se présente en qualité d'outsider et, comme avec Saint-Étienne, le succès sportif grandissant des Marseillais conditionne une rivalité sportive jusqu'à la fin des années 1980. Cette rivalité est également en grande partie liée à l'affrontement médiatique par presse interposée qui durera plusieurs années entre Bernard Tapie et le président bordelais Claude Bez.

Match PSG-OM (1-3) du 15 mars 2009.

À la suite de la perte d'influence de Bordeaux en 1988-1989 avec une 13e place finale, Bernard Tapie recherche un autre rival pour pimenter le championnat et avoir un adversaire de premier ordre. C'est ainsi que se présente le Paris Saint-Germain avec lequel il avoue avoir créé une rivalité de toute pièce afin de motiver son équipe pour la course au titre. Quand Canal+ prend le contrôle du club parisien deux années plus tard, la chaine joue sur deux tableaux : apaisement des relations entre dirigeants mais exploitation commerciale de cette rivalité en faisant de ces matchs de grands rendez-vous sportifs pour tout le football français à la place de l'opposition OM-Bordeaux qui domine la scène sportive dans la seconde moitié des années 1980.

Les années 2000 voient l'avènement de l'Olympique lyonnais qui remporte sept championnats consécutifs de 2001-2002 à 2007-2008 alors que le club n'avait jamais été champion auparavant. Ainsi, l'OL acquiert une crédibilité au fil des ans et la confrontation OM-OL s'axe alors autour d'une rivalité sportive, de notoriété et de prestige entre le grand club français des années 1990 et celui des années 2000.

Relation avec les médias

Ronald Zubar au micro de Laurent Paganelli (Canal+).

Le club possède des médias officiels regroupés dans un pôle nommé OM Médias, dirigé par le journaliste Dominique Grimault, dont le siège se trouve au Centre d'entraînement Robert Louis-Dreyfus. Ce pôle comprend un site officiel OM.net[238], un magazine (OM mag, anciennement nommé Droit au but, diffusé par Panini tiré à 55 000 exemplaires[239]), un programme distribué lors des matchs au Vélodrome (OM Match), une ligne téléphonique (OM 3229), une page Twitter[240], ainsi qu'une chaîne de télévision OM TV. L'OM est d'ailleurs un pionnier dans ce domaine, OMtv étant seulement la deuxième chaîne officielle d'un club de football créée dans le monde, la première étant MUTV, la chaîne du club anglais de Manchester United[241]. La chaîne est depuis commercialisée à l'étranger par l'intermédiaire de Canal+ Events[242]. La radio officielle de l'Olympique de Marseille est la station locale Radio Star[243].

L'OM est l'un des clubs les plus diffusés sur Canal+, la chaîne cryptée allant jusqu'à diffuser l'intégralité les matchs de préparation d'avant-saison en 2008. Le record d'audience sur Canal+ est détenu par le match OM-Olympique lyonnais du , vu par 2,93 millions de téléspectateurs[244]. Le match Stade rennais-OM de la saison 2008-2009 est le premier match de football diffusé par Orange[245]. De plus, M6 diffuse sur le territoire français le parcours européen du club en Coupe UEFA et en tour préliminaire de la Ligue des champions jusqu'en 2009[246] ; Canal+ Events détient ces droits pour la diffusion à l'étranger[242]. Un magazine hebdomadaire Au cœur de l'OM est diffusé sur la chaîne du câble Ma Chaîne Sport[247]. Le club a donc une forte couverture médiatique ; d'ailleurs durant les années Tapie, Patrick Le Lay alors président de TF1 aurait dit : « L'Olympique de Marseille, c'est comme Patrick Poivre d'Arvor ou Anne Sinclair, c'est une star de la chaîne, on n'y touche pas ou sinon on me trouve en face »[248]. Pour la presse écrite, les journaux régionaux, notamment La Provence (qui a signé en un partenariat privilégié[249] avec le club), font régulièrement leur une sur l'Olympique de Marseille. De nombreux magazines mensuels non officiels sont dédiés au club : OM plus, Marseille Foot, But ! Marseille, Le Foot Marseille ou encore Marseille Star[250].

Célèbres supporters

Parmi les millions de supporters du club marseillais, on peut citer également diverses personnalités de la télévision telles que Omar Sy, Laurent Ruquier, Avy Marciano, Patrick Bosso, Titoff, de la musique comme Marc Lavoine, le rappeur Sefyu, Soprano, ou encore venant du sport telles que Marion Bartoli, Frédérick Bousquet, Camille Lacourt.

L'OM dans la culture populaire française

L'Olympique de Marseille apparaît dans divers domaines que sont le cinéma, la littérature, la musique, le sketch ou la télévision.

Cinéma

L'OM est fréquemment cité comme référence au football dans l'univers du cinéma avec des films populaires.

Le match du film Les Rois du sport sorti en 1937, où figure notamment Fernandel, se déroule au Stade de l'Huveaune avec la participation de l'équipe olympienne. Plus récemment, plusieurs répliques de la série Taxi de Luc Besson, se déroulant à Marseille, font directement référence au club, ainsi que le maillot de foot que porte l'acteur principal Samy Naceri dans le premier volet. De plus, Taxi 4 débute par le convoyage de Djibril Cissé, attaquant de l'OM, pour un match se déroulant au Stade Vélodrome, se moquant au passage des rumeurs de transfert. Il est aussi fait référence au club dans le film Le Dîner de cons ; François Pignon (joué par Jacques Villeret), supporter de l'AJ Auxerre, doit ainsi crier plusieurs fois « Allez l'OM ! », pour que son collègue de travail Lucien Cheval (joué par Daniel Prévost) supporter de l'OM, accepte de l'aider. Enfin, Didier Bourdon joue le rôle d'un vigneron supporter de l'OM dans Une grande année, ayant même appelé son chien Tapie.

Littérature

La littérature se réfère aussi au club olympien, avec Pastis à l'OM de Ray Grassi, roman dont le héros journaliste se plonge dans les coulisses de l'OM, Onze fois l'OM : Le Tacle et la plume qui est un recueil de onze nouvelles ayant pour thème l'Olympique de Marseille ou encore le polar Embrouilles au Vélodrome de Jean-Paul Delfino. En 2006, est publié un ouvrage parodique sur les coulisses de l'OM, Le Petit José, 16 chroniques satiriques sur l'OM de Mehdy Seraiche[251].

Musique

Des footballeurs ont enregistré des chansons alors qu'ils sont joueurs de l'OM. En 1978, Marius Trésor sort un album aux sonorités antillaises et dont le titre phare s'appelle Sacré Marius[252]. En 1984, Sarr Boubacar interprète la chanson La béguine à Bouba[253]. En 1991, Basile Boli et Chris Waddle forment un duo et ils chantent We've got a feeling[254]. En 2002, Pascal Obispo est à l'initiative d'un collectif appelé Love United et chantant contre le SIDA. Quarante-cinq footballeurs en font partie et ils interprètent Live for love united où sont présents les olympiens Frank Lebœuf, Salomon Olembe, Piotr Świerczewski et Daniel Van Buyten. Sur les quarante-et-un autres footballeurs, huit ont joué précédemment à l'OM : Fabien Barthez, Laurent Blanc, Alain Boghossian, Marcel Desailly, Didier Deschamps, Christophe Dugarry, Claude Makelele et Robert Pirès[255]. En 2006, Franck Ribéry fait partie du collectif Les Enfants du Pays regroupant des personnalités françaises de la musique, du cinéma ou du sport et il chante dans une reprise de Douce France de Charles Trenet[256].

Des artistes solo ou des groupes de musique ont également écrits des chansons à la gloire de l'OM. En 1979, Carlo Ferrari chante Allez l'OM[257]. Au début des années 1980, une chanson en l'hommage des « Minots » voit le jour et elle s'intitule Allez les Minots[258]. En 1986, Jo Corbeau crée la chanson J'aime l'OM dont le clip est diffusé au stade Vélodrome[259],[260]. En 1989, Nationale 7 interprète Allez l'OM[261],[262]. L'année 1991 voit naître deux chansons, Allez l'OM ! interprétée par Footbrothers[263] et Oh ! Aime chantée par Monty et les Supporters[264]. En 1999, OM a tout cœur est interprétée par Les Footees & Avi Assouly[265]. Une compilation nommée OM All Stars sort en 2004 et comprend notamment En avant les Marseillais des Psy 4 de la rime[160]. Sans être des chansons à la gloire de l'OM, la scène marseillaise peut s'inspirer du club phocéen avec des titres comme lo Oaï de Massilia Sound System en 1992 ou Le feu d’IAM en 1994[160].

Il arrive que l'OM soit présent dans des chansons humoristiques. En 1999, Les Marseillais est un titre des Fougasses, un groupe crée de toute pièce et où y figure notamment le duo Charly et Lulu. Le texte balaye toute une série de clichés sur l'habitant, dont le supporter de l'OM[266]. En 2006, Michaël Youn incarne le personnage de Fatal Bazooka et il interprète Fous ta cagoule. L'un des couplets est chanté par Profanation Fonky, un rappeur marseillais imaginaire joué par Benjamin Morgaine. Ce personnage arbore un maillot de l'OM et possède un parlé incompréhensible.

Les infrastructures ou les joueurs sont parfois mis à contribution. Les clips de Santa Maradona de la Mano Negra (1994), de Halla, Halla de Soprano (2007) ou de Que des Winners de Zephir (2008) ont été tournés au Stade Vélodrome[160]. Des séquences de la chanson Les Marseillais (1999) se déroulent au centre d'entraînement et différents joueurs tels que Laurent Blanc, Christophe Dugarry ou Fabrizio Ravanelli apparaissent à l'image pendant que Lulu tente de les faire rire par ses facéties. Des séquences du clip de Senegalo Ruskov de Sefyu (2006) se déroule également sur les terrains d'entraînement et il chante en compagnie de Samir Nasri et Mamadou Niang. Le président Pape Diouf joue son propre rôle dans Halla, Halla.

Sketch

Le duo d'humoriste Garnier et Sentou joue un sketch nommé Dialogue entre supporters OM / PSG le 27 avril 2011 dans le cadre de la saison 1 d'On n'demande qu'à en rire diffusé sur France 2[267].

Télévision

Hors matchs retransmis et émissions consacrées à l'actualité du football, l'OM peut être visible à la télévision et il s'agît principalement de documentaires sportifs. En 1999, Stéphane Meunier réalise Tellement Marseille où il filme durant quatre mois des habitants supporters de l'OM. Ce documentaire est jugé « complaisant » par le journal Libération qui estime que « la violence des supporteurs est à peine évoquée ». Le quotidien s'interroge sur des intentions supposées du diffuseur Canal+ : « si Canal, qui a mauvaise presse sur la Canebière parce qu'elle est propriétaire de l'ennemi juré PSG, voulait caresser le supporteur marseillais dans le sens du poil, lui qui assure à la chaîne cryptée ses meilleurs audiences de foot ? »[268]. En 2002, À l'ombre de l'OM est produit par Arte France et il suit le quotidien du club marseillais de l'US Endoume, dont ses relations avec les recruteurs de l'Olympique de Marseille venant superviser de futurs talents[269]. OM à jamais les premiers, produit par France 3 en 2008, revient sur la victoire en Ligue des champions 1992-1993 à l'occasion des 15 ans du sacre ainsi que sur l'affaire VA-OM[270]. En 2011, Basile Boli est à l'initiative de C'est l'histoire d'un but, documentaire diffusé sur France 3 et retraçant les « années Tapie »[271]. En 2012, la chaîne Toute l'Histoire revient sur les grandes affaires qui ont ébranlé le sport français dans les années 1990 et elle diffuse trois documentaires abordant l'affaire de la caisse noire du SC Toulon, l'affaire Festina et l'affaire VA-OM[272].

La rivalité OM-PSG est également un thème récurrent permettant une présence de l'OM à la télévision. Depuis les années 2000, des émissions comme Sept à huit, Appels d'urgence, Le droit de savoir, Envoyé spécial, Enquête exclusive ou Enquête inédite ont réalisé des reportages centrés ou en partie centrés sur la confrontation Olympique de Marseille-Paris SG. La chaîne Public Sénat a également diffusé le film Hooligans : football, l'état de siège, datant de l'an 2000 et abordant le thème de l'hooliganisme. Ce film est en partie centré sur OM-PSG[273].

Des programmes totalement étrangers à l'univers du sport peuvent aussi faire référence au club. En 2004, des membres de l'OM jouent leurs propres rôles durant un épisode de la série Plus belle la vie[274]. En 2012, Thomas Vergara est un candidat de la saison 6 de l'émission de télé réalité Secret Story et l'une de ses principales caractéristiques est d'avoir fréquenté le centre de formation de l'OM à l'âge de 15 ans et d'y avoir notamment connu Samir Nasri[275]. Dans l'émission de rénovation d'intérieur D&CO présentée par Valérie Damidot et diffusée le 2 avril 2013, les chambres de deux des cinq enfants de la famille concernée sont redécorées aux couleurs du club. Au delà d'une simple décoration bleue et blanche, l'Olympique de Marseille y est cité par le biais de son fond de dotations OM Attitude et deux maillots dédicassés sont offerts à ces enfants[276],[277].

Autres équipes

Équipe réserve et sections de jeunes

Samir Nasri est passé par toutes les sections de jeunes de l'Olympique de Marseille.

En 2011-2012, l'équipe réserve de l'Olympique de Marseille évolue en CFA2 et est entraînée par Franck Passi. Elle remporte le Championnat de France des réserves professionnelles en 2002[278] et est championne de Division d'honneur Méditerranée en 1958, 1966 et 2011. La réserve a l'occasion de s'illustrer en Ligue 1 en 2006, lors du Classique OM-PSG. En effet, Pape Diouf décide d'aligner l'équipe de CFA2 au Parc des Princes pour protester contre le fait que le Paris SG n'ait pas mis assez de places à disposition des supporters marseillais. Ce match des minots, où les Parisiens étaient largement favoris, se conclut par un étonnant 0-0.

L'Olympique de Marseille comprend nombre de formations de jeunes, des débutants aux juniors. Ces derniers ont atteint en finale de la Coupe nationale des juniors (ancêtre de la Coupe Gambardella) en 1937[279] puis remportent la Coupe Gambardella en 1979[279] face au Racing Club de Lens (2-0).

Lors de la même année, les cadets du club ont remporté le titre de champion de France cadets[280] contre l'Olympique lyonnais aux tirs aux buts, trois ans après avoir échoué en finale de la Coupe des Cadets[281] face au Racing Club de Strasbourg (2-1). Les 16 ans nationaux remportent le titre de champion de France en 2008[282]. L'équipe réussit à conserver son titre en 2009, ce qui constitue une première dans cette compétition[283]. L'équipe des 14 ans a quant à elle été deux fois championne fédérale (en 2007[284] et 2009[285]). Les poussins ont remporté la Coupe nationale des poussins[286] en 1987, 1991, 1995 et 1996 et ont atteint la finale en 1992.

Jacques Abardonado, Samir Nasri, Mathieu Flamini, Rolland Courbis, Éric Di Meco, Cédric Carrasso ou encore Seydou Keita ont été formés à l'Olympique de Marseille.

 
Effectif Olympique de Marseille réserve de la saison 2013-2014 au 6 février 2014[154]
Joueurs     Encadrement technique
No P.Nat.[287]NomDate de naissanceSélection[288]Club précédent
Gardiens
40 G Drapeau de la France Fabri, JulienJulien Fabri &0000000000007369.0000007 369 5 février 1994 (20 ans) France U20 0 Formé au club
999 G Drapeau de la France Rey, TommyTommy Rey &0000000000007694.0000007 694 17 mars 1993 (21 ans) - 0 Formé au club
999 G Drapeau : Mali Yirango, AliAli Yirango &0000000000007401.0000007 401 4 janvier 1994 (20 ans) - Drapeau : Mali Djoliba AC
999 G Drapeau de la France Escales, FlorianFlorian Escales &0000000000006641.0000006 641 3 février 1996 (18 ans) France U18 0 Formé au club
999 G Drapeau : Sénégal Sy, IbrahimaIbrahima Sy &0000000000006815.0000006 815 13 août 1995 (18 ans) - Drapeau : Sénégal AS Dakar Sacré-Cœur
Défenseurs
999 D Drapeau de la France Abardonado, JacquesJacques Abardonado &0000000000013102.00000013 102 27 mai 1978 (35 ans) - Drapeau : France EFC Fréjus Saint-Raphaël
6 D Drapeau de la France Aloé, BaptisteBaptiste Aloé &0000000000007225.0000007 225 29 juin 1994 (19 ans) - 0 Formé au club
32 D Drapeau de la France Andonian, GaëlGaël Andonian &0000000000007002.0000007 002 7 février 1995 (19 ans) - 0 Formé au club
999 D Drapeau de la France Charles, RicardoRicardo Charles &0000000000007050.0000007 050 21 décembre 1994 (19 ans)
0 Formé au club
999 D Drapeau de la France M'Roudjae, FouedFoued M'Roudjae &0000000000007230.0000007 230 24 juin 1994 (19 ans)
0 Formé au club
999 D Drapeau de la France Mendy, JulesJules Mendy &0000000000007087.0000007 087 14 novembre 1994 (19 ans)
0 Formé au club
999 D Drapeau de la France Pommier, KevinKevin Pommier &0000000000007745.0000007 745 25 janvier 1993 (21 ans) - 0 Formé au club
999 D Drapeau de la France Taillan, RobinRobin Taillan &0000000000007988.0000007 988 27 mai 1992 (21 ans) - Drapeau : France AS Béziers
Milieux de terrain
999 M Drapeau de la France Araai, MichelMichel Araai &0000000000006555.0000006 555 29 avril 1996 (17 ans) France U18 0 Formé au club
31 M Drapeau de la France Bangoura, MomarMomar Bangoura &0000000000007350.0000007 350 24 février 1994 (20 ans)
0 Formé au club
999 M Drapeau du Cameroun Diop, OumarOumar Diop &0000000000007231.0000007 231 23 juin 1994 (19 ans) - 0 Formé au club
25 M Drapeau de la France Ephestion, ThomasThomas Ephestion &0000000000006880.0000006 880 9 juin 1995 (18 ans)
Drapeau : France Valenciennes FC
23 M Drapeau de la France Jobello, WesleyWesley Jobello &0000000000007382.0000007 382 23 janvier 1994 (20 ans) France U17 0 Formé au club
999 M Drapeau de la France Nouri, AhmedAhmed Nouri &0000000000012786.00000012 786 8 avril 1979 (35 ans) - Drapeau : France Cassis Carnoux
999 M Drapeau de la France Roland, JérémyJérémy Roland &0000000000006950.0000006 950 31 mars 1995 (19 ans)
0 Formé au club
5 M Drapeau de la France Santiago, JonathanJonathan Santiago &0000000000007245.0000007 245 9 juin 1994 (19 ans) - 0 Formé au club
999 M Drapeau de Nouvelle-Zélande Tuiloma, BillBill Tuiloma &0000000000006954.0000006 954 27 mars 1995 (19 ans) Nouvelle-Zélande Drapeau : Nouvelle-Zélande Birkenhead United
Attaquants
29 A Drapeau : Côte d'Ivoire Anani, AchilleAchille Anani &0000000000007044.0000007 044 27 décembre 1994 (19 ans) - 0 Formé au club
999 A Drapeau de la France Apruzesse, FabriceFabrice Apruzesse &0000000000010564.00000010 564 8 mai 1985 (28 ans) - Drapeau : France Consolat
999 A Drapeau : Côte d'Ivoire Guidiala, AdamaAdama Guidiala &0000000000006968.0000006 968 13 mars 1995 (19 ans) - Drapeau : Italie Inter Primavera
999 A Drapeau de la France Loiacono, EmmanuelEmmanuel Loiacono &0000000000007314.0000007 314 1er avril 1994 (20 ans)
0 Formé au club
999 A Drapeau de l'Algérie Yousfi, AbderrahmaneAbderrahmane Yousfi &0000000000007224.0000007 224 30 juin 1994 (19 ans)
0 Formé au club
   
Entraîneur(s)
Préparateur(s) physique(s)
  • Drapeau : France Sébastien Rochette
Entraîneur(s) des gardiens
  • Drapeau : France Dominique Bernatowicz
Médecin(s)
  • Drapeau : France Joël Coste

 


Légende

Consultez la documentation du modèle

Palmarès de l'équipe réserve et des sections de jeunes
Équipe réserve Sections de jeunes
Compétitions nationales
Compétitions régionales
  • Championnat du littoral Série 3 USFSA (1)
  • Championnat du Littoral Série 4 USFSA (1)
  • Championnat national des cadets (1)

Anciens de l'OM : OM Star Club

L'OM Star Club, créé en 1997[292], est une équipe composée d'anciens du club disputant régulièrement des matchs de gala. L'OM Star Club se compose à la fois d'anciennes gloires du club tels que Manuel Amoros, Basile Boli, Jocelyn Angloma, Jean-Philippe Durand, Jean-Marc Ferreri, Bernard Casoni, Abedi Pelé pour ne citer qu'eux, mais aussi Frédéric Meyrieu, Philippe Thys, Bruno Germain, Bernard Pardo, Marc Libbra et Jean-Charles De Bono. Le manager de l'équipe est Daniel Xuereb (qui est aussi joueur).

Section féminine

La section féminine de l'OM n'a jamais vraiment brillé dans le Championnat de France, la meilleure performance étant une demi-finale perdue face à l'AS Étrœungt en 1979[293]. Dissoute en 1986, elle est reformée en 2011 et évolue pour la saison 2012-2013 DH Challenger[294] qu'elle remporte tout comme la Coupe de Provence à 7.

Autres sports

Logo de l'Olympique de Marseille Athlétisme

L'OM est à la base un club omnisports, il a connu plusieurs sections au cours de son histoire en outre du football telles que le rugby à XV, l'athlétisme, l'escrime, le basket-ball, la lutte, la boxe, le cyclisme, le tennis, la natation, la pelote basque[295], l'aviron, le cricket, le sport automobile ou encore le water polo[296].

Les rugbymen olympiens n'ont pas brillé sur la scène nationale, se contentant d'un titre de champion de France Promotion (troisième division) en 1938[297] remporté face au Football Club Moulinois Rugby sur un score de 11 à 3. Néanmoins, les Phocéens remportent neuf titres de champions du littoral[298] et finissent vice-champion du littoral en s'inclinant face au RC Toulon en 1909[299]. Les internationaux français Camille Montade et Jean Morère ont joué sous les couleurs de l'Olympique de Marseille[300].

La section basket-ball masculine n'est restée que deux ans dans l'élite[301] (de 1952 à 1954) mais a remporté un titre de Champion de France Excellence en 1952[302], l'équivalent de la pro B actuelle. Les Marseillaises ont quant à elles été finalistes de la Coupe de France en 1958[303] et championnes de France honneur en 1954.

Issu du SMUC en 1989 et présidé par Jean-Claude Tapie, frère de Bernard, l'OM Vitrolles a joué brièvement au plus haut niveau français et européen de handball avant de disparaître[304]. Le club n'est pas une section à part entière de l'OM, mais dépend en grande partie du club qui lui prête son nom et l'aide financièrement. Les Marseillais remportent la Coupe d'Europe des vainqueurs de coupe de handball face au KC Veszprém en 1993, la même année que la victoire en C1 de leurs homologues en football. Ils échoueront la saison suivante en finale face au FC Barcelone.

Avec la fin d'OM-Vitrolles, il n'existe plus que l'Olympique de Marseille Athlétisme[305], qui malgré l'utilisation du logo et de la devise du club, n'a pas de lien juridique avec l'OM, comme l'OM Vitrolles auparavant. Il est le seul club français à avoir remporté la Coupe d'Europe des clubs champions de cross-country en 2001. Les Olympiens ont aussi été vice-champions en 2005 et troisièmes en 2002, 2003 et 2006[306].

Le 29 octobre 2012, le club annonce l'ouverture d'une section judo, réunissant les clubs formateurs de la région[307].

Notes et références

Notes

  1. a et b Seuls les principaux titres en compétitions officielles sont indiqués ici.
  2. Le dernier quart de finale disputé remonte à 1991 ; en 1993, le club remporte certes l'épreuve, mais la formule de la compétition ne comporte alors pas de quarts de finale.
  3. L'OM a également terminé en tête du championnat de France en 1993 mais s'est vu retirer son titre à la suite de l'affaire VA-OM. Le titre est resté vacant à la suite du refus du vice-champion (le PSG, détenu alors par Canal+) d'en réclamer l'attribution, la chaîne cryptée ne voulant pas se fâcher avec ses abonnés de province. On lira sur cette affaire : « Dans cette affaire, le PSG va plutôt choisir l'« intérêt supérieur de Canal+ » et s'obstiner dans son refus» (Jean-François Pérès et Daniel Riolo, OM-PSG, PSG-OM. Les meilleurs ennemis, enquête sur une rivalité, Mango Sport, 2003, p. 131-133). Qui plus est le PSG a refusé de représenter la France en Ligue des champions et a donc été remplacé par l'AS Monaco.
  4. Le titre de champion de France Zone Libre 1941 n'est pas comptabilisé, comme tous les championnats de guerre.
  5. L'Olympique de Marseille dispute le Challenge des champions face au Stade rennais. Le score étant nul à l'issue du temps réglementaire, il est prévu de faire jouer une séance de tirs au but, mais le public l'ignorant, il envahit le terrain empêchant le dénouement de la rencontre. A posteriori, l'UNFP attribue le titre conjointement aux deux clubs.
  6. Statistiques mises à jour à l'issue de la saison 2011-2012
  7. Les produits correspondent au total des produits récurrents d’exploitation incluant les recettes et les subventions.
  8. Les charges correspondent au total des charges récurrentes d’exploitation du compte de résultat.
  9. Le résultat d'exploitation correspond aux produits (recettes et subventions) moins les charges récurrentes d’exploitation, hors cessions et acquisitions de joueurs.
  10. Les indemnités de mutation incluent les cessions et acquisitions de joueurs.
  11. Le résultat net correspond à l'addition du résultat d'exploitation, du résultat financier et du résultat exceptionnel, qui inclut notamment les indemnités de mutation versées à l'occasion des transferts.
  12. Au terme de la saison 2010-2011 et 61 saisons en première division, le club figure 47 fois dans la première moitié de tableau, 31 fois dans les cinq premiers, 25 fois sur le podium
  13. Championnat de France des moins de 15 ans jusqu'en 2002 et championnat de France des moins de 16 ans jusqu'en 2009.

Références

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  10. Alain Pécheral, op.cit., « Le déclic des années 1920 », p. 35
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  12. Collectif, Olympique de Marseille - Un club à la une, L'Équipe,‎ 2005 (ISBN 2915535019), p. 6
  13. Alain Pécheral, op.cit., « Le déclic des années 1920 », p. 45
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  27. a et b Laurent Oreggia, op.cit., « Quelques « histoires » moins connues », p. 14
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  35. Wikipédia: Championnat de Belgique de football 1962-1963
  36. Laurent Oreggia, op.cit., « Joueurs », p. 49
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  40. a et b Alain Pécheral, op.cit., « Deux rois pour un doublé », p. 210
  41. Il terminera sa carrière dans l'Hexagone avec une suspension d'un an pour avoir bousculé l'arbitre en quart de finale de Coupe de France contre le Paris-SG
  42. Collectif, Coupe de France : La folle épopée, L'Équipe,‎ 2007, 431 p. (ISBN 2915535620), p. 392
  43. « Saison 1978-1979 de l'OM » [archive], sur www.om4ever.com [archive] (consulté le 11 novembre 2008)
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  45. « Saison 1983-1984 de l'OM » [archive], sur www.om4ever.com [archive] (consulté le 11 novembre 2008)
  46. Collectif, Coupe de France : La folle épopée, L'Équipe,‎ 2007, 431 p. (ISBN 2915535620), p. 402
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  48. Collectif, Coupe de France : la folle épopée, L'Équipe,‎ 2007, 431 p. (ISBN 2915535620), p. 405
  49. Collectif, 50 ans de coupes d'Europe, L'Équipe,‎ 2005, 384 p. (ISBN 295196059X), p. 136-137
  50. a, b et c Alain Pécheral, op.cit., « Annexe V - L'OM et l'Europe », p. 415.
  51. Collectif, 50 ans de coupes d'Europe, L'Équipe,‎ 2005, 382 p. (ISBN 295196059X), p. 253
  52. a, b et c Alain Pécheral, op. cit., « Rien ne VA plus », p. 317
  53. Laurent Oreggia, op.cit., « Il était une fois », p. 8
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Annexes

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Bibliographie

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Vidéographie

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  • VHS, OM, le doublé 89, 1989, Éditions Cbs Fox
  • VHS, OM 90, champion !, 1990, Éditions Cbs Fox
  • VHS, OM 91, une saison exceptionnelle, 1991, Éditions Cbs Fox
  • VHS, Jean Pierre Papin, Mes plus beaux buts !, 1991, Éditions Anaconda
  • VHS, 92, 2 ballons d'or et toujours champions !, 1992, Éditions Cbs Fox
  • VHS, Chris Magic Waddle, 1992, Éditions Fox Vidéo
  • VHS, Champions League 92-93, Olympique de Marseille, 1993, Éditions TF1 Vidéo
  • VHS, 26 mai 1993, La finale inoubliable !, 1993, Éditions TF1 Vidéo
  • VHS, OM, Les années champion !, 1994, Éditions TF1 Vidéo
  • VHS, 100 ans de stars à l'OM, 1995, Éditions TF1 Vidéo
  • VHS, l'OM, Un siècle de légende, 1997, Éditions TF1 Vidéo
  • VHS, Marseille, Championnat de France 97/98, 1998, Éditions Canal+ Vidéo
  • VHS, L'Olympique des Marseillais, 1999, Éditions Film Office
  • VHS, Marseille, Championnat de France 98/99, 1999, Éditions Canal+ Vidéo
  • DVD, L'OM, Un club de légende, 2002, Éditions TF1 Vidéo
  • DVD, OM, Les années champion !, 2003, Éditions TF1 Vidéo
  • DVD, Allez l'OM !, au cœur du club de légende, 2004, Éditions Wild Side Vidéo
  • DVD, OM - Les Maîtres du jeu , 2006, Éditions Fravidis
  • DVD, OM - Les Espoirs Du Vélodrome, 2007, Éditions Fravidis
  • DVD, OM - À jamais les Premiers - Droit au but, 2008, Éditions France Télévisions Distribution
  • DVD, Les 110 plus beaux buts de l'Olympique de Marseille, 2009, Éditions TF1 Vidéo
  • DVD, OM - Les plus grands matchs, 2010, Éditions TF1 Vidéo
  • DVD, Les Légendes de l'OM, 2011, Éditions France Télévisions Distribution

Liens externes

 
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    3 Patrick DETREZ Le 22/09/2022

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  • kounde aho

    5 kounde aho Le 26/11/2021

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  • kounde aho

    6 kounde aho Le 26/11/2021

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