Terrorisme en France

Terrorisme en France

Chronologie des actes terroristes en France[modifier | modifier le code] Ce modèle est-il pertinent ? Cliquez pour en voir d'autres. Question book-4.svg [afficher]Cette section ne cite pas suffisamment ses sources (mai 2009). Attentat en France au XVIIIe siècle[modifier | modifier le code] Années 1800[modifier | modifier le code] 24 décembre 1800 : attentat de la rue Saint-Nicaise contre Napoléon Bonaparte. Attentats en France au XIXe siècle[modifier | modifier le code] Années 1830[modifier | modifier le code] 28 juillet 1835 : attentat du boulevard du Temple contre Louis-Philippe Ier, perpétré par Giuseppe Fieschi. S'il rate sa cible, il fait 19 morts et 42 blessés. Années 1850[modifier | modifier le code] 14 janvier 1858 : tentative d'assassinat contre Napoléon III par Felice Orsini. Années 1890[modifier | modifier le code] 9 décembre 1893 : l'anarchiste Auguste Vaillant jette une bombe à la Chambre des députés pour venger Ravachol. La bombe fait une cinquantaine de blessés (dont Vaillant). 1894 : procès des Trente et vote de la troisième loi scélérate. 24 juin 1894 : assassinat du président de la République Sadi Carnot, à Lyon, par l'anarchiste italien Sante Geronimo Caserio. 1898: Conférence internationale de Rome pour la défense sociale contre les anarchistes. Attentats en France au XXe siècle[modifier | modifier le code] Années 1930[modifier | modifier le code] 9 octobre 1934 : assassinat à Marseille du ministre Louis Barthou et du roi Alexandre Ier de Yougoslavie. Planifié par les Oustachis croates, l'assassinat fut exécuté par l'Organisation révolutionnaire intérieure macédonienne. 13 février 1936 : tentative d'assassinat du président du Conseil Léon Blum, organisée par La Cagoule, groupe d'extrême-droite. 23 janvier 1937 : assassinat par La Cagoule de l'économiste soviétique Dimitri Navachine. 9 juin 1937 : assassinat des frères Carlo et Nello Rosselli, antifascistes italiens, à Bagnoles-de-l'Orne, par la Cagoule. 11 septembre 1937 : attentats à la bombe contre la Confédération générale du patronat français et l'Union des industries métallurgiques, à Paris, perpétrés par la Cagoule. Deux morts. Années 1940[modifier | modifier le code] 3 décembre 1947 : l'express Paris Tourcoing déraille près d'Arras à cause d'un sabotage perpétré par des éléments proches du PCF et de la CGT. 16 morts, environ 30 blessés4. Années 1950[modifier | modifier le code] 5 septembre 1951 : attentat à la Banque commerciale pour l'Europe du Nord à Paris. 6 septembre 1951 : attentat à la Banque Worms. 31 octobre 1957 : attentat manqué contre le sénateur d'Alger Henri Borgeaud à Paris. 17 novembre 1957 : mitraillage dans un marché de Livry-Gargan par des indépendantistes algériens. 5 février 1958 : explosion d'une bombe au Palais Bourbon (le groupe Jeune Nation est suspecté). Années 1960[modifier | modifier le code] 6 janvier 1961 : six attentats de l'OAS à Paris. 4 avril 1961 : bombe à la Bourse (14 blessés). 18 juin 1961 : Attentat du train Strasbourg-Paris (28 morts et 170 blessés). janvier 1962 : série d'attentats de l'OAS. 4 janvier 1962 : attentat au siège du PCF par l'OAS. 18 janvier 1962 : "Nuit bleue" de l'OAS à Paris, 17 attentats. 22 janvier 1962 : attentat au quai d'Orsay (1 mort, 12 blessés). 24 janvier 1962 : 22 bombes dans Paris. 15 février 1962 : 11 attentats de l'OAS à Paris. 18 février 1962 : tentative d'assassinat de Yves Le Tac par l'OAS. 10 mars 1962 : voiture piégée à Issy-les-Moulinaux (3 morts, 50 blessés). 28 mars 1962 : 15 attentats à la bombe dans Paris. 29 mars 1962 : 15 nouveaux attentats dans Paris. 22 août 1962 : attentat du Petit-Clamart contre le général de Gaulle. Organisé par l'OAS. 28 octobre 1968 : l'extrême-droite fait exploser une librairie maoïste rue Gît-le-Cœur à Paris. 8 décembre 1968 : attentats contre Renault et plusieurs banques dans Paris. Années 1970[modifier | modifier le code] 26 avril 1970 : attentats visant les locaux des journaux La Nation et Le Parisien libéré. 14 mai 1971 : attentat au journal Minute. 22 juin 1972 : attentat à la station Invalides (8 blessés). 4 octobre 1972 : attentat à la librairie Palestine (Paris), faussement revendiqué par le groupe juif Massada, en fait un attentat raciste. 8 décembre 1972 : attentat du Mossad (service de renseignement israélien) à Paris contre Mahmoud Hamchari, qui meurt le 10 janvier 1973. 9 janvier 1973 : bombe à l'Agence juive à Paris. 5 septembre 1973 : prise d'otages à l'ambassade d'Arabie saoudite par un commando palestinien. 14 décembre 1973 : attentat devant le consulat algérien à Marseille, organisé par le groupe Charles Martel (4 morts, 20 blessés). 22 mars 1974 : attentats contre les voies ferrées françaises menant à l'Espagne par les Groupes d'action révolutionnaire internationalistes. 3 août 1974 : voitures piégées contre L'Aurore, Minute et L'Arche par des palestiniens [réf. nécessaire]. 15 septembre 1974 : attentat à la grenade au drugstore Saint Germain des Prés à Paris, revendiqué par Carlos (2 morts, 34 blessés). 19 décembre 1974 : assassinat du colonel Ramon Trabal, attaché militaire d'Uruguay, ex-chef du renseignement militaire uruguayen (SID). Revendiqué par les « Brigades internationales Raul Sendic », d'après le nom d'un des leaders Tupamaros. Toutefois, le commissaire Pierre Ottavioli de la Brigade criminelle abandonna très vite la piste des Tupamaros. Alberto Sendic, le frère de Raul Sendic, et le commissaire Pierre Ottavioli, estimaient tous deux que le crime avait été commis par le Mossad pour le compte de militaires uruguayens qui s'opposaient au général Gregorio Álvarez: ainsi, pour Alain Labrousse, « il n'a jamais fait de doute qu'il s'agissait là d'un règlement de compte entre clans militaires »5 (un coup d'État militaire avait en lieu en Uruguay en juin 1973). La veille de son assassinat, Trabal, se sentant menacé, s'était réfugié chez Laurita Mourâo, une diplomate brésilienne fille du général putschiste Olímpio Mourão Filho6. 13 janvier 1975 : attaque à la roquette d'un commando palestinien mené par Carlos contre El Al à l'aéroport d'Orly (3 blessés). 19 janvier 1975 : attaque d'un commando palestinien à l'aéroport d'Orly contre un avion israélien (20 blessés). 5 février 1975 : attentat au journal Minute. 2 mars 1975 : double attentat à l'explosif contre les bureaux de Toulouse et Lyon de la compagnie Air Algérie, revendiqué par le groupe Charles Martel. 9 mars 1975 : bombe à la gare de l'Est (1 mort, 6 blessés). 10 avril 1975 : une voiture piégée explose devant le consulat d'Algérie à Paris, attentat revendiqué par le groupe Charles Martel. 13 juin 1975 : attentats contre le secrétaire général de Force ouvrière et, par erreur, contre l'homonyme du rédacteur en chef du journal Le Parisien libéré, Bernard Cabannes, qui est tué. 17 septembre 1975 : bombes dans trois succursales de banques espagnoles. 8 octobre 1975 : tentative d'assassinat de Bartolome Valle, attaché militaire à l'ambassade espagnole (revendiqué par les Brigades internationales Juan Paredes Manot). 24 octobre 1975 : l'ambassadeur de Turquie, Ismail Erez, et son chauffeur sont abattus par l'ASALA. 4 décembre 1975 : double attentats au journal L'Express. 10 décembre 1975 : attentat à l'ambassade portugaise. 22 février 1976 : attentat à l'Office de tourisme algérien (revendiqué par le Front de libération unifié de la nouvelle Algérie). 11 mai 1976 : Joaquim Anaya, ambassadeur de Bolivie (revendiqué par les Brigades internationaless Che Guevara). 27 mai 1976 : bombe à la maison de la culture arménienne (1 mort). 2 juin 1976 : attentat à la bonbonne de gaz à Paris (4 morts). 2 novembre 1976 : tentative contre Homayoun Keykavoussi, attaché culturel de l'ambassade iranienne (revendiqué par les Brigades internationales Reza Rezayi). 2 novembre 1976 : attentat contre Jean-Marie Le Pen (5 blessés). 3 février 1977 : attentat contre la Librairie palestinienne à Paris, revendiqué par les Sections phalangistes de sécurité (extrême droite). 23 mars 1977 : assassinat de Jean-Antoine Tramoni, le meurtrier de Pierre Overney, par les Noyaux armés pour l'autonomie populaire. 12 avril 1977 : bombes dans les locaux de deux sociétés franco-soviétiques à Paris, revendiqué par le Front d'action pour la libération des Pays baltes. 14 avril 1977: enlèvement à Paris du directeur de Fiat-France, Luchino Revelli-Beaumont, libéré deux mois plus tard contre rançon. Alors revendiqué par la « guérilla péroniste argentine », l'enlèvement pourrait avoir été organisé par la dictature argentine. 7 juillet 1977 : tentative contre l'ambassadeur de Mauritanie (revendiqué par les Brigades internationales Mustapha El Wali Sayed). 8 juillet 1977 : bombe au domicile de Marcel Boiteux, directeur général d'EDF, revendiqué par le Comité d'action contre les crapules atomiques. 20 août 1977 : trois attentats à Châlon-sur-Marne contre le consulat italien, le Parti socialiste et le Parti communiste français, revendiqués par les Comités d'action fasciste. 2 décembre 1977 : meurtre du gardien de l'Amicale des Algériens en Europe par les Commando Delta. 4 décembre 1977 : attentat dans un hôtel de travailleurs algériens à Marange-Silvange, revendiqué par les Commando Delta. 19 décembre 1977 : attentat au magasin Fauchon à Paris. 25 décembre 1977 : bombe au cabaret Raspoutine à Paris. 10 janvier 1978 : attentat contre un foyer Sonacotra à Nice, revendiqué par le groupe Charles Martel. 18 mars 1978: assassinat à la voiture piégée du politique d'extrême-droite François Duprat, près de Caudebec-en-Caux. 4 mai 1978: assassinat du militant anticolonialiste Henri Curiel à Paris par les Commando Delta. 20 mai 1978 : attentat contre la compagnie El Al à Orly. (trois terroristes tués, deux policiers tués)7. 11 juin 1978 : attentat contre le Club Méditerranée à Paris, revendiqué par le Front de la libération nationale française (1 blessé). 26 juin 1978 : attentat à la bombe au château de Versailles, revendiqué par l'Armée républicaine bretonne. 16 juillet 1978 : bombe au domicile de Jean Dutourd. 31 août 1978 : attentat au domicile d'Yves Mourousi, revendiqué par la section franco-arabe du front du Refus8 (10 blessés). 2 décembre 1978 : bombe au Bazar de l'Hôtel de Ville (1 mort, 17 blessés). 25 mars 1979 : quatre attentats contre des commissariats parisiens, revendiqués par le Groupe d’Offensive pour la Radicalisation des Luttes, lié au mouvement autonome. 27 mars 1979 : bombe contre un foyer d'étudiants juifs à Paris, revendiqué par le Collectif autonome d'intervention contre la présence sioniste en France et la paix israëlo-égyptienne (33 blessés). 31 mars 1979 : attentat au journal Matin de Paris, revendiqué par la Ligue des combattants contre l'occupation juive (un groupe d'extrême droite). 12 avril 1979 : huit attentats du FLNC contre des banques parisiennes. 25 avril 1979 : attentat du FLNC au Palais de Justice. 29 avril 1979 : attentat dans les locaux du journal Le Monde, revendiqué par la Ligue des combattants contre l'occupation juive (un groupe d'extrême droite). 1er mai 1979 : "Nuit bleue" à Paris, 12 attentats (trois commissariats, deux banques, une permanence de l'UDF, un garage, une agence ANPE, une agence EDF, une perception, une annexe du Ministère des Finances, …), revendiqués par le Collectif communiste révolutionnaire. 2 mai 1979 : deuxième "Nuit bleue" à Paris, 12 attentats. 31 mai 1979 : troisième "Nuit bleue" à Paris, 22 attentats, revendiqués par le FLNC. 8 juillet 1979 : attentats contre trois entreprises turques parisiens, revendiqués par l'ASALA. 16 septembre 1979 : bombes au ministère du Travail et au siège de la Sonacotra par des autonomes. 20 septembre 1979: assassinat du militant Pierre Goldman à Paris par Honneur de la Police. 2 novembre 1979 : série de lettres piégées au fisc parisien. 18 novembre 1979 : attentats de l'ASALA à Paris contre Turkish Airlines, KLM et Lufthansa. 22 décembre 1979 : assassinat de Yilmaz Çolpan, directeur de l'Office de tourisme turc à Paris, revendiqué par l'ASALA. Années 1980[modifier | modifier le code] 29 janvier 1980 : attentat à l'ambassade syrienne (1 mort, 8 blessés). 1er février 1980 : assassinat du politique Joseph Fontanet, ex-ministre, à Paris. 24 février 1980 : attentat à Paris contre Aéroflot. 15 mars 1980 : bombe du FLNC à l'Hôtel de Ville parisien. 19 avril 1980 : bombe au foyer des étudiants protestants à Paris (4 blessés), revendiquée par le Groupe Charles Martel. attentats du Front communiste antinucléaire contre cinq entreprises parisiennes. 7 mai 1980 : attentat à la bombe contre l'Association des étudiants musulmans, revendiquée par le Groupe Charles Martel. 11 mai 1980 : attentat au consulat d'Algérie à Aubervilliers, revendiquée par le Groupe Charles Martel. 14 mai 1980 : attentat contre la police à Paris, revendiqué par le FLNC (4 blessés). 13 juin 1980 : assassinat du physicien nucléaire Yahya Al-Meshad, qui travaillait pour l'Irak, par le Mossad, à Paris. 26 juin 1980 : bombe au siège du MRAP à Paris. 18 juillet 1980 : tentative d'assassinat du premier ministre du Chah d'Iran Shapour Bakhtiar à son domicile. (deux policiers tués, un civil tué)9. 3 octobre 1980: attentat de la rue Copernic. Quatre morts et vingt blessés. 20 octobre 1980 : bombe désamorcée à la Bourse de Paris. 4 janvier 1981 : attentat contre Chanel. 5 février 1981 : deux bombes sur les Champs-Élysées, revendiquées par l'ASALA. 4 mars 1981 : assassinat par l'ASALA de deux diplomates turcs à Paris : Reşat Morali, attaché aux Affaires du Travail, et Tecelli Ari, conseiller aux Affaires Religieuses. 11-12 juin 1981 : bombe à cité d'urgence du Baou. Une autre est désamorcée devant la cité Bassens à Marseille. 29 familles sinistrées. 29 août 1981 : attentat palestinien à l'hôtel Intercontinental à Paris (15 blessés). 24 septembre 1981: prise du consulat turc à Paris par des membres de l'ASALA (1 mort, 3 blessés, 40 otages10). 25 octobre 1981 : double attentat sur les Champs-Élysées. fin octobre 1981 : six attentats à la bombe dans Paris. 16 novembre 1981 : attentat d'un groupe arménien à la Gare de l'Est (2 blessés). 20 décembre 1981 : attentat contre la société polonaise Botrans, revendiquée par le Groupe Charles Martel. 18 janvier 1982: assassinat de Charles Robert Ray, attaché militaire américain, à Paris. Revendiqué par les FARL11. 29 mars 1982 : attentat à la bombe visant le train Paris-Toulouse, près de Limoges, revendiqué par Carlos (5 morts, 77 blessés). 3 avril 1982: Assassinat du diplomate israélien Yacov Barsimento, à Paris. Revendiqué par les FARL11. 22 avril 1982 : une voiture piégée explose devant le siège du magazine Al Watan Al Arabi rue Marbeuf à Paris faisant un mort et 63 blessés (attentat revendiqué par Carlos). 19 juin 1982 : triple attentats anti-arabes à Calenzana. 9 août 1982: Fusillade de la rue des Rosiers (6 morts, 22 blessés). 17 septembre 1982 : attentat contre la voiture du responsable de la sécurité de l’ambassade d’Israël en France, à proximité du lycée Carnot. Revendiqué par l'Unité Combattante Marcel Rayman d’Action Directe et les Fractions armées révolutionnaires libanaises. 15 juillet 1983: Une bombe explose à l'aéroport d'Orly, placée par l'ASALA (8 morts, plus d'une cinquantaine de blessés)10. 9 août 1983 : attentat à la bombe au bureau d'Air Algérie à Marseille, revendiqué par le Groupe Charles Martel. 19 août 1983 : bombe dans un foyer Sonacotra de Marseille. 19 août 1983 : incendie criminel au domicile du trésorier de la Confédération des Français musulman rapatriés d'Algérie et de leurs amis (CFMRAA). 23 décembre 1983 : Le Grand Véfour, attentat qui fit une dizaine de blessés dont Maurice et Françoise Rudetzki. 31 décembre 1983 : deux attentats attribués à Carlos perpétrés à la gare Saint-Charles de Marseille et dans le TGV Marseille-Paris font 4 morts et 45 blessés. 25 janvier 1985: Assassinat de René Audran, directeur des affaires internationales de la Délégation générale pour l'Armement, revendiqué par Action directe. 29 mars 1985: un attentat à la bombe détruit le cinéma RIVOLI BEAUBOURG (4e arr. de Paris) lors d'un festival du film juif où l'on projette "Eichmann, l'homme du 3° Reich" . 18 blessés dont Fabrice Nicolino qui sera à nouveau blessé dans l'Attentat contre Charlie Hebdo (2015). 7 décembre 1985: attentats dans des grands magasins (Galeries Lafayette et le Printemps) à Paris. 41 blessés. 20 mars 1986 : une bombe explose dans la galerie Point Show des Champs-Élysées à Paris faisant 2 morts et 29 blessés. 12 juin 1986 : attentat d'un disquaire de Draguigan qui vendait des billets d'un concert de SOS Racisme, revendiqué par les Commandos de France contre l'invasion maghrébine. 9 juillet 1986 : une bombe explose dans les locaux de la Brigade de répression du banditisme, quai de Gesvres, à Paris. (1 policier tué, 30 blessés). Attentat revendiqué par le Commando Loïc Lefèvre Action directe le 11 juillet12. 19 août 1986 : bombe dans un marché à Toulon, revendiquée par S.O.S. France (4 morts). septembre 1986 : vague d'attentats à Paris perpétré par le groupe de Fouad Ali Saleh13. 8 septembre 1986 : une bombe explose dans le bureau de la Poste de l'hôtel de ville de Paris (1 mort et 21 blessés). 12 septembre 1986 : une bombe explose dans les locaux de la cafétéria Casino au centre commercial Les Quatre Temps à la Défense (54 blessés.) 14 septembre 1986 : une bombe est découverte au Pub Renault avenue des Champs-Élysées à Paris. (2 policiers tués, 1 blessé grave)14. 15 septembre 1986 : une bombe explose à la préfecture de Paris sur l'île de la Cité. (1 mort, 52 blessés)15. 17 septembre 1986 : une bombe explose devant le magasin Tati, rue de Rennes à Paris (7 morts et 55 blessés). 17 novembre 1986 : assassinat du PDG de Renault Georges Besse, revendiqué par Action directe (bien que le journaliste Dominique Lorentz situe cet assassinat dans le contexte du contentieux Eurodif avec l'Iran). 15 décembre 1986 : tentative d'assassinat, attribuée à Action directe, contre Alain Peyrefitte, ancien garde des Sceaux, près de son domicile de Provins (Seine-et-Marne), au moyen d'une bombe ventouse placée sous sa voiture. Un employé municipal est tué. 7 avril 1987 : assassinat d'Ali André Mécili, avocat et politique algérien, à Paris. 29 mars 1988 : assassinat de Dulcie September, représentante de l'ANC sud-africaine, à Paris. 9 mai 1988 : bombe au foyer Sonacotra du Cannet (Alpes-Maritimes), faussement revendiqué par le groupe juif Massada, attribué à des néo-nazis proche du PNFE et de la FPIP (4 blessés). 31 juillet 1988 : bombe au journal Le Globe à Paris, attribué à des néo-nazis proche du PNFE et de la FPIP. 23 octobre 1988 : attentat du cinéma Saint-Michel attribué à un groupe catholique intégriste, protestant contre la projection de La Dernière tentation du Christ de Scorsese. 13 blessés (dont 4 gravement). 19 décembre 1988 : attentat contre un foyer Sonacotra à Cagnes-sur-Mer (Alpes-Maritimes), faussement revendiqué par le groupe juif Massada, attribué à des néo-nazis proche du PNFE et de la FPIP (1 mort, 12 blessés). 7 mai 1989 : attentat contre l'hôtel de région des Pays de la Loire à Nantes revendiqué par l'Armée Révolutionnaire Bretonne. Années 1990[modifier | modifier le code] 31 décembre 1992 : attentat contre la synagogue de Villepinte (Seine-Saint-Denis), attribué à des néo-nazis. 1993-2003: Liste des actions terroristes attribuées ou revendiquées par le FLNC. 24 décembre 1994 - 26 décembre 1994: détournement du vol AF 8969 par le GIA. 1995-1996: Vague d'attentats attribués au GIA, dont celui du RER B à la station Saint-Michel, l'attentat de Villeurbanne, ainsi que celui du RER B à la station Port-Royal en 1996. 3 décembre 1996 : attentat contre le journal Tribune juive16. 6 septembre 1997 : attaque de la gendarmerie de Pietrosella (Corse) au cours de laquelle sera dérobée l'arme utilisée pour l'Assassinat de Claude Érignac. 6 février 1998 : Assassinat de Claude Érignac, préfet de Corse, dans une rue d'Ajaccio par un groupuscule indépendantiste. Après des années d'enquête, Yvan Colonna, accusé d'être le tueur, sera condamné à la réclusion criminelle à perpétuité assortie d'une période de sûreté de 22 ans. 25 novembre 1999 : attentats contre la DDE et l'URSAAF à Ajaccio. Année 2000[modifier | modifier le code] 19 avril 2000 : attentat à Quévert (Côtes-d'Armor) contre un McDonald's, attribué à des indépendantistes bretons, mais non résolu par la justice, 1 mort17. 26 juin 2000 : découverte d'un engin explosif devant le Centre international de conférences Kléber à Paris, revendiqué par le FLNC. 20 octobre 2000 : découverte d'une voiture piégée renfermant une centaine de kilogrammes d'explosifs à Marseille, revendiqué par Armata Corsa. 24 novembre 2000 : colis piégé dans les locaux du syndicat intercommunal de la Baule-Escoublac (Loire-Atlantique) faisant 1 mort18. Attentats en France au XXIe siècle[modifier | modifier le code] Année 2001[modifier | modifier le code] 10 octobre 2001 : incendie dans un centre de recrutement de la Marine nationale à Pau, revendiqué par l'Association totalement anti-guerre19. 22 mars 2001 : une voiture remplie d'explosifs est découverte à Paris, revendiqué par Armata Corsa. Année 2002[modifier | modifier le code] 6 mai 2002 : attentat contre un hôtel des impôts à Marseille, revendiqué par le FLNC. à Paris, un attentat manqué vise la caserne de Reuilly, revendiqué par le FLNC. 8 mai 2002: attentat à Karachi (Pakistan) : 11 employés de la Direction des chantiers navals (DCN) sont tués. L'attentat est peut-être liée à une affaire de pots-de-vin dans le cadre d'une vente de sous-marins au Pakistan20,21,22,23. 12 mai 2002 : incendie du bureau régional du Secours populaire à Toulouse par des néonazis24. 25 septembre 2002 : attentat raté contre la trésorerie générale à Nice, revendiquée par le FLNC. Année 2003[modifier | modifier le code] 20 juillet 2003 : double attentat contre la direction régionale des Douanes et de la Trésorerie générale à Nice, 16 blessés légers. Revendiqué par le FLNC UC. Années 2004-2005[modifier | modifier le code] 2004-2005: menaces d'attentats émanant d'un groupe appelé AZF, qui cible la SNCF, Coca-Cola, etc. Affaire non élucidée. Mise en examen pour « association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste » des six ex-détenus français de Guantanamo. 18 janvier 2004 : voiture piégée contre le préfet Aïssa Dermouche à Nantes. Affaire non résolue. 8 octobre 2004 : attentat contre l'ambassade d'Indonésie à Paris, revendiqué par le Front islamique français armé (10 blessés)25. Année 2006[modifier | modifier le code] 2006 : En Corse, 235 attentats sont recensés au cours de l'année26. Années 2007-2008[modifier | modifier le code] 14 octobre 2007 : attentat contre une Caisse d'épargne à Marseille27. 1er décembre 2007 : 2 gardes-civils espagnols sont abattus par un commando d'ETA sur le parking d'un centre commercial à Capbreton (Landes). 2007 : En Corse, 180 attentats sont recensés au cours de l'année26. 2007-2008 : attentats contre des radars automatiques, certains étant revendiqués par la Fraction nationaliste armée révolutionnaire. 28 mai 2008 : deux membres du groupe néo-nazi Nomad 88, proche de la « Droite socialiste », mitraillent une cité à Saint-Michel-sur-Orge28. 15 novembre 2008 : arrestation de Julien Coupat et de quatre autres personnes, mis en examen pour « direction d'une association de malfaiteurs et dégradations en relation avec une entreprise terroriste ». À part Coupat, tous les autres seront libérés en décembre 2008 et janvier 2009. Julien Coupat est finalement libéré en mai 200929, mais un de ses proches est arrêté en novembre30. décembre 2008: interpellation en France et en Belgique d'individus islamistes, considérés comme proches d'Al-Qaïda31. 16 décembre 2008 : un groupe inconnu, le Front révolutionnaire afghan, informe les autorités après avoir déposé des bâtons de dynamite (sans détonateurs) au Printemps à Paris32. 20 décembre 2008: arrestation à Paris de Rany Arnaud, 29 ans, un islamiste isolé soupçonné d'avoir voulu faire sauter le bâtiment de la DCRI33. Année 2009[modifier | modifier le code] voir Chronologie des attentats en France en 2009. Année 2011[modifier | modifier le code] Articles connexes : Chronologie des attentats en France en 2010 et Chronologie des attentats en France en 2011. Année 2012[modifier | modifier le code] 11, 15 et 19 mars 2012 : tueries de Toulouse et Montauban. Le terroriste islamiste franco-algérien Mohammed Merah tue 7 personnes, trois militaires et quatre civils (dont trois enfants d'une école juive), et en blesse 6 autres à Toulouse et à Montauban. Appartenant à la nébuleuse Al-Qaida, il est abattu par le RAID le 22 mars 2012. Année 2013[modifier | modifier le code] 2012 : En Corse, 78 attentats sont recensés au cours de l'année34. 2013 : En Corse, 21 attentats sont recensés au cours de l'année34. 25 mai 2013 : Un individu attaque à l'arme blanche un soldat en faction à La Défense. Le soldat est blessé dans la tentative d'égorgement35 mais a pu sortir de l'hôpital quelques jours après son agression. L'individu interpellé a été mis en examen et placé en détention provisoire pour "association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste". Année 2014[modifier | modifier le code] 24 mai 2014 : Tuerie du Musée juif de Belgique. Un homme armé pénètre dans le musée juif de Belgique, à Bruxelles et abat quatre personnes. Le 30 mai 2014, le terroriste islamiste franco-algérien Mehdi Nemmouche est arrêté à Marseille en possession d'armes de guerre. Il est le principal suspect de l'attaque. 20 décembre 2014 : Un individu armé d'un couteau, pénètre dans le commissariat de Joué-lès-Tours, faisant 3 blessés dont 2 graves. Il est abattu sur les lieux par la police. Selon la famille il ne s'agirait pas d'un attentat mais d'un malentendu (s'il a pénétré librement dans le commissariat, un policier présent et l'auteur présumé se connaissant) ou d'une bavure policière (s'il a été conduit de force au commissariat, un policier présent ayant été sanctionné dans un affaire précédente). L'auteur de l'agression est un converti à l'islam, radicalisé récemment. Il a crié « Allah Akbar » durant son agression. 21 décembre 2014 : Un individu au volant d'une voiture bélier, fonce dans la foule à plusieurs endroits dans la ville de Dijon, faisant 13 blessés dont 2 graves. Il est interpellé dans le même temps par la police. D'après des témoins, il a crié « Allah Akbar » au moment des faits et avoir agi « pour les enfants de Palestine ». Présumé innocent, ses faits pourraient être qualifiés d'actes irresponsables, liés à une maladie mentale. (Cet acte est considéré comme terroriste lors d'une émission spéciale de "C à vous" quelques jours après les attentats du 13 novembre par une juge antiterroriste). 22 décembre 2014 : Un individu nommé Sébastien Sarron au volant d'un fourgon blanc, fonce dans la foule au marché de Noël de Nantes, faisant 1 mort et une dizaine de blessés dont 3 graves. Après s'être mis plusieurs coups de couteau afin de mettre fin à ses jours, l'individu est interpellé par la police. L'homme, ivre au moment des faits, avait mentionné dans des écrits antérieurs des problèmes familiaux, sa haine de la société, et une crainte des services secrets. Il se donne la mort en prison le 13 avril 2016.36 Alors que des témoins avaient initialement indiqué avoir entendu au moment de la scène l'homme crier « Allah Akbar », il s'agirait en fait d'un piéton qui aurait tenu ces propos face à la gravité de la situation.37 Bien que la dénomination d'acte « terroriste » ait été retenue par certains spécialistes, il est difficile de conclure sur la qualification de l'acte, compte tenu de son caractère solitaire, non-organisé, et non-revendiqué par une organisation terroriste. Année 2015[modifier | modifier le code] 7 janvier : attentat contre Charlie Hebdo. Deux hommes cagoulés armés, les frères Kouachi, pénètrent dans les locaux de la rédaction du magazine Charlie Hebdo à Paris, tuant 12 personnes (11 au sein de la rédaction et un policier abattu en pleine rue) et faisant 11 blessés. 8 janvier : l'islamiste radical Amedy Coulibaly mitraille en pleine rue une policière municipale et un agent municipal à Montrouge, faisant 1 mort et 1 blessé grave. 9 janvier : Amedy Coulibaly réalise la prise d'otages du magasin Hyper Cacher de la porte de Vincennes (Paris) faisant 4 morts et 4 blessés. Parallèlement, les frères Chérif et Saïd Kouachi, auteurs présumés de l'attentat à Charlie Hebdo, réalisent une prise d'otage dans une imprimerie de Dammartin-en-Goële. Ils sont abattus par les forces de l'ordre lors de cet assaut. 3 février : Moussa Coulibaly agresse à l'arme blanche 3 militaires en mission dans le cadre du plan Vigipirate devant un centre communautaire juif à Nice. Quelques instants après l'agression, il est intercepté par les forces de l'ordre. Durant sa garde à vue, il évoque sa haine des juifs et des militaires et dénonce les persécutions dont les musulmans seraient victimes selon lui38. Entre le 9 et le 10 avril : cyberattaque de TV5 Monde qui entraîne l'arrêt de la diffusion des programmes de la chaîne de télévision francophone TV5 Monde. Cette attaque, sans précédent dans l'histoire de la télévision, est revendiquée par le groupe « Cybercaliphate », se réclamant de l'organisation État islamique. 19 avril : Sid Ahmed Ghlam, algérien islamiste radical de 24 ans, préparait à l'heure de la messe un attentat contre les deux principales églises de Villejuif : Saint-Cyr-Sainte-Julitte au centre ville et Sainte-Thérèse au nord. Selon le curé de Saint-Cyr-Sainte-Julitte, il y avait 300 personnes et la cérémonie n'était pas protégée par la police. À 8 h 50, il appelle le SAMU, car il est blessé gravement à la hanche et à la rotule par deux balles. Selon les enquêteurs il se serait lui-même blessé au cours de la tentative de vol du véhicule de Aurélie Châtelain, celle-ci est tuée et il aurait ensuite brûlé la voiture, qui contenait le corps de la jeune femme, avant de regagner le XIIIe arrondissement. La police arrête alors Ghlam et évite ainsi le massacre. 26 juin : attentat de Saint-Quentin-Fallavier. Au moins un homme, à l'aide d'une voiture bélier, fait exploser des bonbonnes de gaz dans une usine industrielle classée Seveso. Un corps décapité avec des inscriptions en arabe et la profession de foi musulmane est retrouvé à proximité du site. Le suspect est algéro-marocain et en lien avec la mouvance salafiste. L'auteur des faits nie la dimension terroriste. 13 juillet : trois individus ont été interpellés pour un projet d'attentat contre une installation militaire. Un mineur de 17 ans, un jeune majeur de 19 ans et un ancien matelot réformé de la marine française de 23 ans. Interpellés dans les départements des Bouches-du-Rhône, du Rhône et des Yvelines, ils auraient reconnu leurs intentions durant leur garde à vue39. 21 août : attentat du train Thalys. Un homme armé d'un fusil d'assaut AKM, le Marocain Ayoub El Khazzani, est désarmé in extremis dans le Thalys no 9364 reliant Amsterdam à Paris. Il blesse trois passagers avant d'être maîtrisé. L'auteur des faits nie la dimension terroriste. 29 octobre : un jeune Toulonnais de 25 ans, Hakim Marnissi, est arrêté alors qu'il préparait un attentat contres des militaires de la base navale de Toulon. Il était en contact avec un djihadiste français en Syrie et aurait reçu deux colis contenants un couteau et deux cagoules40. 13 novembre : attentats du 13 novembre 2015 en France revendiqués par l'État islamique, faisant 130 morts et 414 blessés. 18 novembre : À la suite des attentats du 13 novembre 2015 en France, une opération antiterroriste d'envergure est menée à Saint-Denis. Au cours de cet assaut, les forces de la BRI et du RAID sont appelées pour déloger des terroristes retranchés dans un appartement. 5000 munitions sont tirées du côté des forces de l'ordre. Cet assaut aura blessé 5 policiers et tué une chienne prénommée Diesel appartenant au RAID. Du côté des terroristes, il y a 3 morts dont Abdelhamid Abaaoud et 8 personnes sont placées en garde à vue. D'après le procureur de la république, ces terroristes constituaient une nouvelle équipe et auraient pu passer à l'acte. 22 décembre : Un projet d'attentat a été déjoué à Orléans. Deux personnes ont été interpellées la semaine dernière et leur audition a confirmé qu'ils visaient des casernes militaires, des gendarmeries et des commissariats. Ces deux hommes âgés de 24 et 25 ans étaient en contact avec une ou plusieurs personne(s) basée(s) en Syrie. Ils avaient réuni les fonds et cherchaient activement à se procurer des armes pour passer le plus vite possible à l'acte. Ils ont été mis en examen et placés en détention provisoire pour "association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste". Depuis 2 ans, 10 attentats terroristes ont été déjoués par les services de sécurité français. 23 décembre : À Montpellier, un couple a été arrêté. Les services de renseignement français ont confirmé qu'une femme radicalisée préparerait un attentat suicide. Elle avait un faux ventre chez elle entouré d'aluminium, certainement pour placer des explosifs à l'intérieur et avait récemment fait des recherches sur les femmes kamikazes. Année 2016[modifier | modifier le code] 1er janvier : attaque à la voiture-bélier contre des militaires en faction devant la grande mosquée de Valence (Drôme). Un soldat est blessé et un fidèle du lieu de culte est blessé par une balle perdue tirée par un des militaires. Le conducteur, un homme de 32 ans, est grièvement blessé par les tirs de riposte. Il explique son geste par la volonté de tuer des militaires. Des images de propagande djihadiste sont retrouvées sur son ordinateur41. 7 janvier : un homme, porteur d'une arme blanche, est abattu par des fonctionnaires de police devant le commissariat du quartier de la Goutte-d'Or dans le 18e arrondissement de Paris après avoir tenté d'y pénétrer. L'homme a crié « Allahu akbar » et portait un faux gilet d'explosifs selon le porte-parole du ministère de l'Intérieur42. 11 janvier : un jeune adolescent de nationalité turque et d'origine kurde âgé de 15 ans agresse à coups de machette un professeur de confession juive devant une école à Marseille. Interpellé par la brigade anti-criminalité, il reconnaît l'acte antisémite et dit avoir agi au nom d'Allah tout en se revendiquant de Daesh. D'après le procureur de Marseille, le jeune se serait radicalisé seul grâce à la propagande de Daesh en libre circulation sur Internet. Sur lui se trouve une autre arme blanche. D'après le suspect, cette arme aurait dû être utilisée pour agresser des policiers43. 2 février : six hommes sont arrêtés à Lyon, ils devaient se rendre en Syrie et prévoyaient d'attaquer des clubs échangistes en France44. 9 mars : Un individu radicalisé d'une trentaine d'années a embarqué à l'aéroport de Nantes en direction de Fès. Il a été arrêté au Maroc par les autorités marocaines. Il était en possession de plusieurs armes blanches et une bonbonne de gaz45. 9 mars : un franco-algérien a délibérément lancé sa voiture contre la façade d'un commissariat de police à Firminy. D'après Noëlle Deraime, directrice départementale de la sécurité publique, il ne s'agit pas d'un accident46. 11 mars : quatre adolescentes ont été interpellées alors qu'elles dialoguaient sur les réseaux sociaux pour monter un projet d'attaques contre une salle de concert parisienne. Deux d'entre elles ont, par la suite, été déférées devant la justice pour « association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste ». L'enquête a montré que les deux adolescentes avaient pour idées d'acheter des armes à Molenbeek et attaquer une salle de concert parisienne pour réitérer les attaques du 13 novembre47. 16 mars : quatre personnes (3 hommes et 1 femme) ont été interpellées par la DGSI dans le XVIIIe arrondissement de Paris ainsi qu'en Seine-Saint-Denis. Elles sont suspectées de s'être préparées à commettre des attentats dans la capitale. Les quatre suspects ont été placés en garde à vue dans les locaux de la DGSI. L'un des suspects est un citoyen français de 28 ans, fiché S et assigné à résidence depuis les attentats du 13 novembre48. 18 mars : arrestation de Salah Abdeslam, principal suspect en fuite des attentats de Paris, à Molenbeek-Saint-Jean en Belgique49. 24 mars : un homme est arrêté à Argenteuil, il préparait un attentat à un stade avancé sur le sol français. Un deuxième homme en relation avec la préparation de l'attentat d'Argenteuil sous nom de Abderahmane Ameuroud a été arrêté le lendemain à Bruxelles en Belgique50. Un autre homme, Anis B. est arrêté à Rotterdam, son numéro de téléphone avait été retrouvé dans l'appartement d'Argenteuil51. 8 avril : arrestation de Mohamed Abrini, recherché depuis les attentats du 13 novembre, à Anderlecht. Il révèle que le commando des attentats du 22 mars 2016 à Bruxelles devait à nouveau frapper la France52. 24 avril : un militaire de l'opération Sentinelle est agressé au cutter par un individu tenant des propos en arabe à Strasbourg. L'agresseur prend la fuite et est interpellé le 4 mai 2016. 21 mai : arrestation d'un jeune français de l'extrême droite en Ukraine possédant 3 lance-roquettes, 6 Kalachnikovs, un gros stock de munitions, plus de 100 kg de TNT, des détonateurs et des cagoules voulant perpétrer 15 attentats pendant l'Euro 2016 de football en France avec l’intention de s'attaquer à des lieux de culte musulmans et juifs ainsi qu’à des bâtiments publics en France. 13 juin : Un attentat meurtrier à Magnanville, dans les Yvelines, est perpétré par un homme nommé Larossi Abballa. Ce dernier tue un commandant de police et sa compagne fonctionnaire de police , à l'arme blanche à leur domicile. Le RAID est intervenu et a abattu le terroriste présumé, tandis que le fils du couple est retrouvé vivant dans la maison. Le soir, le parquet antiterroriste de Paris se saisit de l'enquête et dans la nuit, Daech revendique l'action par la voie de son agence53. Le bilan est de 3 morts, dont le terroriste présumé. Le meurtrier, déjà condamné pour divers délits, et pour « association de malfaiteurs avec une entreprise terroriste » dans le cadre d'une filière djihadiste au Pakistan, avait suivi et surveillé ses victimes au préalable54. 14 juin : A Rennes, une lycéenne âgée de 19 ans est agressée à coups de couteau par un déséquilibré de 32 ans, dénommé Nicolas Jacquet, et connu des services de police qui voulait procéder à un « sacrifice » au cours du ramadan, selon ses propres termes, d'où son hospitalisation sous contrainte dans un service psychiatrique. L'homme était notamment traité pour schizophrénie55. On ne sait à ce jour si l'homme, interpellé, a commis cet acte avec une intention terroriste, ou si celui-ci relève d'un accès de folie. 16 juin : un jeune homme de 22 ans arrêté par la DGSI à la gare de Carcasonne en possession d'un couteau et d'une machette projetant un attentat en s'attaquant à des touristes américains et anglais ainsi qu'aux forces de l'ordres et "mourir en martyr". Juin 2016 : un Français converti à l'islam et radicalisé voulait commettre un attentat contre un club naturiste56. 14 juillet : un camion fonce dans la foule à Nice sur la promenade des Anglais lors du feu d'artifice donné pour la fête nationale. Le conducteur du camion est abattu par les policiers, le bilan provisoire dénombre au moins 84 morts et une centaine de blessés, dont plusieurs dizaines en état d'urgence. Conflits régionaux ou externes ayant impliqué la France[modifier | modifier le code] Ce modèle est-il pertinent ? Cliquez pour en voir d'autres. Emojione 267B.svg [afficher]Cette section a besoin d'être recyclée (indiquez la date de pose grâce au paramètre date). Activité terroriste de l'État français L'une des principales actions terroristes perpétrée par les autorités françaises sur un territoire étranger est celui de l'Affaire_du_Rainbow_Warrior, en Nouvelle-Zélande. À la différence d'un acte terroriste classique, l'attentat a été organisé dans le but de ne pas faire de victime, les autorités françaises n'ont pas revendiqué cet attentat, ont sanctionné les responsables, et ont été conduites à s'excuser et à dédommager la Nouvelle-Zélande. Le point de vue néo-zélandais est le suivant: « Outre les infractions spécifiques créées par les instruments internationaux contre le terrorisme, la législation néo-zélandaise n'établit pas d'infraction générique dénommée « acte terroriste ». Toutefois, plusieurs actes terroristes sont considérés comme des infractions au titre de l'actuel Code pénal. C'est ainsi qu'en application de la loi sur la criminalité, ont été poursuivis deux agents responsables de l'attentat à l'explosif contre le Rainbow Warrior, la seule attaque terroriste perpétrée en Nouvelle-Zélande à ce jour. Le Gouvernement néo-zélandais est d'avis que l'« activité terroriste » devrait être considérée comme un facteur aggravant dans la détermination de la peine au titre de la loi sur la réforme des peines et de la liberté conditionnelle dont le Parlement est actuellement saisi. L'« activité terroriste » figurera également parmi les facteurs justifiant une peine d'emprisonnement d'au moins 17 ans en cas de meurtre. Le Gouvernement est également d'avis que la deuxième loi sur le terrorisme devrait reconnaître la compétence extra-territoriale pour toute infraction commise par des citoyens néo-zélandais dans la perpétration d'un acte terroriste, tel qu'il est défini dans la loi sur la répression du terrorisme. Comme il a été déjà indiqué, les seules condamnations obtenues en Nouvelle-Zélande pour des activités terroristes avaient trait à l'attentat à l'explosif perpétré contre le Rainbow Warrior par des agents français dans le port d'Auckland le 10 juillet 1985. Deux des agents, le commandant Alain Mafart et le capitaine Dominique Prieur, ont été reconnus coupables d'homicide involontaire sur la personne d'un membre d'équipage mort lorsque le bateau a sombré et ont été condamnés à 10 ans d'emprisonnement. À la suite d'un arbitrage, les agents ont été expulsés vers l'atoll de Hao en Polynésie française, en application d'un accord conclu entre la France et la Nouvelle-Zélande. Ils ont été relâchés et sont retournés en France 18 mois plus tard. Une autre procédure d'arbitrage est arrivée à la conclusion qu'ils ont été libérés en violation de l'Accord. L'affaire a été réglée lorsque des excuses ont été présentées et un dédommagement versé à la Nouvelle-Zélande. » — Extrait du Rapport soumis au Comité contre le terrorisme en application du paragraphe 6 de la résolution 1373 (2001) du Conseil de sécurité, en date du 28 septembre 2001. « C’était aussi la plus grave violation de la souveraineté territoriale qu’ait jamais subi la Nouvelle-Zélande. C’était un acte de terrorisme soutenu par un État, un acte de guerre. » — L'ancien ministre néo-zélandais Geoffrey Palmer Conflits israélo-palestinien et libanais Dans les années 1970-1980, la France est la cible d'actions terroriste en provenance du Moyen-Orient, Liban et Palestine principalement, par les groupes d'Abou Nidal, de Carlos, ou liés au Hezbollah. Guerre civile en Algérie[modifier | modifier le code] Article détaillé : Guerre civile algérienne. Après l'annulation des élections de 1991, remportées par le Front_islamique_du_salut (FIS), par les militaires, l'Algérie s'est enlisée dans une guerre civile marquée par une violence extrême et de nombreux attentats. Du fait des relations proches entre la France et l'Algérie, ce conflit s'est exporté sur le territoire français, officiellement via les Groupe islamique armé (GIA). Les principaux actes terroristes officiellement attribués à ces groupes sur le territoire français sont le détournement du vol AF 8969 en 1994, la vague d'attentats commis en France en 1995, dont celui du RER B à la station Saint-Michel, ainsi que celui du RER B à la station Port-Royal en 1996. Guerre d'indépendance d'Algérie[modifier | modifier le code] Article connexe : Attentats pendant la guerre d'Algérie. La Guerre_d'Algérie vit, outre des combats et des attentats en Algérie, des affrontements et des actes terroristes en métropole, dont une guerre civile entre mouvements nationalistes algériens. Le 25 août 1958 vit le début d'une vague d'attentats dans l'ensemble du territoire contre des postes de police, des casernes, des dépôts de carburants et autres intérêts économiques57. Les affrontements entre le Front de libération nationale et le Mouvement national algérien causèrent en France, selon les chiffres officiels entre le 1er janvier 1956 et le 23 janvier 1962, 10 223 victimes dont 3 957 tués58,59. Indépendantisme aux Caraïbes[modifier | modifier le code] Entre 1981 et 1987, la Guyane, la Martinique et la Guadeloupe ont subi les attentats de l'Alliance_Révolutionnaire_caraïbe, du Groupe_du_22_mai_1848, de Yich Telga et du Groupe de Libération armée. On dénombre entre 200 et 250 d'attentats, voire plus, causant plusieurs morts et des dégâts matériels60. Indépendantisme néo-calédonien[modifier | modifier le code] Dans les années 1980, la Nouvelle-Calédonie était dans une situation quasi-insurrectionnelle avec des affrontements meurtriers entre groupes Canaques et caldoches. L'événement le plus retentissant fut la prise d'otages d'Ouvéa en 1988. Le conflit basque: ETA, GAL et BVE[modifier | modifier le code] Articles connexes : Nationalisme basque, Franquisme et Transition démocratique espagnole. Les indépendantistes basques de l'ETA livrent une lutte pour l'indépendance du Pays_basque. S'ils se livrent essentiellement à des attentats en Espagne, le quart sud-ouest de la France est largement utilisé comme base arrière par l'organisation terroriste. Quelques attentats de l'ETA ont été signalés en France, comme le meurtre de deux gardes civils espagnols à Capbreton en 2007. L'assassinat de Pierre Goldman en 1979, revendiqué par Honneur_de_la_Police, groupe inconnu, a sans doute été organisé par une organisation précédant les Groupes antiterroristes de libération (GAL), dirigés par Madrid, comme le Batallón Vasco Español. Le Pays basque français a été plus généralement marqué dans les années 1980 par les attentats du mouvement Iparretarrak. Entre 2006 et 2009 quelques attentats de Irrintzi secouaient sporadiquement ce territoire. Cependant l'ETA a annoncé l'arrêt de ses activités en 2011. Nationalisme breton[modifier | modifier le code] Article connexe : Nationalisme breton. Des années 1970 au début des années 2000, la Bretagne a connu une série d'attentats de l'ARB, limités à des dégâts matériels, mais néanmoins assimilés à du terrorisme par les pouvoirs publics français. Régionalisme corse[modifier | modifier le code] Articles connexes : Nationalisme corse et Liste des actions terroristes attribuées ou revendiquées par le FLNC. Le terrorisme lié au mouvement Nationaliste_corse est un phénomène récurrent pour l'État français depuis les années 1970. Chaque année plus d'une centaine d'attentats sont recensés sur l'île, même si tous ne sont pas à but politique. Le mouvement clandestin le plus structuré est le Front_de_libération_nationale_de_la_Corse, scindé aujourd'hui en plusieurs branches, dont une liste des actions terroristes est présentée dans l'article Liste des actions terroristes attribuées ou revendiquées par le FLNC. Si la plupart des attentats, perpétrés en pleine nuit, ont pour but des cibles matérielles, plusieurs actions mortelles ont été commises. Le sommet de ces attentats fut en 1998 l'assassinat de Claude Érignac. Terrorisme antisémite[modifier | modifier le code] Le 3 octobre 1980, un attentat à la bombe fait 4 morts et 46 blessés dans l'Attentat_de_la_rue_Copernic à Paris. Le 9 août 1982, éclate la Fusillade de la rue des Rosiers à Paris. Elle fait 6 morts et 22 blessés. Le 7 septembre 1995, une voiture piégée explose, à quinze mètres de l'une des entrées de l'école juive Nah'alat Moché, à Villeurbanne commis par le terroriste islamiste Khaled Kelkal. Lors des tueries de 2012 à Toulouse, le terroriste islamiste Mohammed Merah tue trois enfants et un enseignant (dont une petite fille qu'il poursuit jusque dans l'établissement pour l'exécuter d'une balle dans la tête). Lors des tueries de janvier 2015, le terroriste islamiste Amedy Coulibaly prend en otage 15 personnes dans une épiceries Casher au Porte de Vincennes et en tue quatre. Il fut également tué lors de l'assaut du raid. Terrorisme arménien[modifier | modifier le code] Le 4 mars 1981 : assassinat par l'ASALA de deux diplomates turcs à Paris : Reşat Morali, attaché aux Affaires du Travail, et Tecelli Ari, conseiller aux Affaires Religieuses. Le 15 juillet 1983, une bombe explose à l'aéroport d'Orly, placée par l'ASALA, une organisation arménienne, laïque, qui fait huit morts. De 1975 à 1984, l'ASALA a été responsable de 57 « incidents terroristes » en France, dont 45 ont eu lieu après 1980 (dont la prise du consulat turc à Paris en 1981)10. Terrorisme islamiste[modifier | modifier le code] Article détaillé : Terrorisme islamiste. Depuis les Attentats du 11 septembre 2001, la France doit faire face, comme d'autres pays, à une menace plus diffuse et qui n'émane plus d'États bien identifiés. Il s'agit d'actions terroristes en relation avec la présence militaire occidentale au Moyen-Orient par des groupes dont le plus connu est Al-Qaïda[réf. nécessaire]. Le Gang de Roubaix, constitué d'anciens combattants bosniaques, tente après une série de braquages sanglants, un attentat à la voiture piégée qui échoue, en 1996. Ils sont arrêtés peu de temps après. L’attentat du 8 mai 2002 à Karachi fut dans un premier temps attribué à Al-Qaida. Depuis 2009, les juges soupçonnent un lien avec des commissions versées dans le cadre d’un contrat d’armement61. Les tueries de mars 2012 à Toulouse et Montauban font un total de 8 morts dont l'agresseur. Les attentats de janvier 2015 à Paris et dans sa région (au siège de Charlie Hebdo, à Montrouge, à Dammartin-en-Goële et à porte de Vincennes) font un total de 20 morts dont les trois terroristes. Eric Denécé évalue à 102 morts le nombre de victimes françaises du terrorisme islamiste entre 2001 et le 5 mai 201562 (soit avant les attentats de Saint-Quentin Fallavier et les attentats à Paris, où 128 personnes ont été assassinées). Le 13 novembre 2015, deux kamikazes font détoner leur ceinture d'explosifs au Stade de France, faisant une victime ; en même temps, diverses fusillades à la Kalachnikov visent des restaurants situés dans le 10e et 11e arrondissements de Paris, suivies d'une nouvelle fusillade puis d'une prise d'otages au Bataclan, qui se soldera après assaut des forces de l'ordre par la mort de 89 otages et des trois terroristes impliqués. Au total, le bilan s'élève à 130 morts et 415 blessés63. Les attentats seront revendiqués par Daesh64. Terrorisme libyen[modifier | modifier le code] L’attentat contre le vol 772 UTA au-dessus du Niger en 1989 a fait 170 morts dont 54 Congolais, 54 Français, 7 Américains et 4 Britanniques. La Libye n’a pas admis sa responsabilité mais a accepté en 2004 de verser 170 millions de dollars aux familles des victimes65 (attentat qui a eu lieu après le Vol_103_Pan_Am de 1988). Soutiens aux victimes, répression et prévention[modifier | modifier le code] Associations[modifier | modifier le code] Il existe des associations de victimes du terrorisme. Leurs buts sont d'obtenir des poursuites judiciaires contre les auteurs d'attentats et leurs réseaux de soutien, ainsi que d'obtenir une indemnisation des victimes d'actes de terrorisme. On peut citer la création en 1986 par Françoise_Rudetzki de l'association SOS Attentats, aujourd'hui dissoute et l'Association_française_des_victimes_du_terrorisme - AfVT66, membre du Réseau européen des victimes du Terrorisme, qui a pris la relève. Coopération internationale[modifier | modifier le code] Articles détaillés : Coopération policière internationale et Coopération policière et judiciaire en matière pénale. Les efforts de lutte contre le terrorisme ont amené les pays cibles à coordonner leurs actions, que ce soit de manière bilatérale ou multilatérale. Si de tels efforts remontent à la fin du XIXe siècle (Conférence_internationale_de_Rome_pour_la_défense_sociale_contre_les_anarchistes de 1898), ils ont été renforcés d'abord avec la création d'Interpol, puis avec une série de groupes informels à partir des années 1970 (TREVI, Club de Berne, etc.), qui ont précédé la création d'Europol et la coopération policière et judiciaire en matière pénale menée dans le cadre du Traité de Maastricht. En Europe a été créé le SITCEN, ou Situation Center, en 2005, chargé d'analyser la menace commune contre l'Europe. Législation[modifier | modifier le code] Article principal : Législation sur le terrorisme. Après la suppression de la cour de sûreté de l'État en 1981, le terrorisme est traité par les juridictions de droit commun. Puis, confrontée plusieurs fois à des vagues de terrorisme, la France a fait évoluer sa législation, à travers les lois de 1986, 1996 et 200667,68. Ces dernières années, la législation est renforcée régulièrement avec notamment la loi du 14 mars 2011 d'orientation et de programmation pour la performance de la sécurité intérieure « LOPPSI 2 », la Loi_relative_au_renseignement de 201569 et la loi renforçant la lutte contre le crime organisé, le terrorisme et leur financement, et améliorant l'efficacité et les garanties de la procédure pénale en 2016. Une des particularités du droit français en matière de terrorisme est le délit d’ « association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste ». Selon les magistrats, celle-ci permet de démanteler les réseaux avant qu’ils n’aient commis un attentat70. D’autres règles de la procédure pénale sont adaptées comme : la prolongation de la garde à vue, les perquisitions et saisies facilitées, une cour d’assises constituée de magistrats professionnels70. Ces dispositions sont parfois critiquées par des défenseurs des droits de l’homme67,70. Magistrats spécialisés[modifier | modifier le code] Depuis la loi du 9 septembre 1986, les dossiers sont centralisés par des magistrats parisiens. Les articles 706-17 et suivants du code de procédure pénale prévoient en effet que le procureur de la République, le juge d’instruction et les juridictions de jugement de la capitale disposent en matière de terrorisme d’une compétence concurrente de celle qui résulte des règles de droit commun. Il ne s’agit pas de déposséder les juridictions territorialement compétentes mais plutôt d’offrir une compétence supplémentaire spécialisée70. Un service central de lutte anti-terroriste est créé le 15 octobre 1986 au sein du parquet de Paris, plus communément appelé « quatorzième section », qui a été intégrée à la troisième division du parquet de Paris. Rebaptisé en 1999 « section A6 »70, le service porte désormais le nom de « section C1 ». En mai 2015, neuf magistrats ont en charge 157 enquêtes, dont 94 concernant l’islamisme radical71. De même neuf juges d’instruction parisiens constituent le « pôle anti-terroriste » de ce tribunal, surnommé la « galerie Saint-Éloi », du nom du lieu de son implantation au sein du Palais de justice de Paris. En mai 2015, 218 informations judiciaires y sont ouvertes, dont 112 concernaient le contentieux de l’islam radical71. Le pôle est composé des juges suivants : Laurence_Le_Vert (depuis 198970[réf. insuffisante],), Thierry_Fragnoli (depuis 2005)[réf. nécessaire], Nathalie Poux72[réf. insuffisante], Christophe Teissier73[réf. insuffisante], David Benichou74[réf. insuffisante], Jeanne Duyé75[réf. insuffisante]. Ont auparavant occupé ces postes (liste non exhaustive): Alain_Marsaud (1984-1986)[réf. nécessaire], Gilles Boulouque (1986-1990)76, Jean-Louis Bruguière (1986-200877), Roger Le Loire (1990-1995)[réf. nécessaire], Jean-François Ricard (199578-2006), Gilbert Thiel (1995-2014)79, Marie-Antoinette Houyvet (nommée en 200380)[réf. insuffisante], Marc_Trévidic (2006-2015)81, Yves Jannier (200877- 2012)[réf. insuffisante], Philippe Coirre[réf. nécessaire]. Planification de vigilance Article détaillé : plan Vigipirate. Le Plan vigipirate fut créé en 1981 et sa dernière version date de 2003. Il dispose d’un niveau (jaune, orange, rouge, écarlates) arrêté par le Premier ministre. Il est accompagné de plans spécifiques : Piratox, Biotox, Piratome, Piranet, Piratair-Intrusair, Pirate-mer et Pirate-ext82. Service de police spécialisés[modifier | modifier le code] Siège de la DGSI, de l’UCLAT et de la SDAT à Levallois-Perret. La police judiciaire est particulièrement compétente dans ces affaires, centralisées à la 6e division de la direction centrale de la police judiciaire (DCPJ) (créée en 1986), qui devint par la suite la division nationale antiterroriste (DNAT) puis la sous-direction anti-terroriste (SDAT)68. La direction générale de la Sécurité intérieure (DGSI), créée en 2008, est à la fois un service de renseignement et de police judiciaire. Des unités militaires sont également impliquées comme la gendarmerie et la direction générale de la Sécurité extérieure (DGSE). L’unité de coordination de la lutte antiterroriste (UCLAT), créée en 1984, est rattachée à la Direction générale de la police nationale et composé de représentants de ces services68. 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