Couvre-feu : Paris, Lyon, Marseille, Lille, Toulouse... Début cette nuit, horaires et règles

Couvre-feu : Paris, Lyon, Marseille, Lille, Toulouse... Début cette nuit, horaires et règles

ActualitéFichesGuide Vie quotidienneCoronavirus Couvre-feu : Paris, Lyon, Marseille, Lille, Toulouse... Début cette nuit, horaires et règles Des robots serveurs dans ce restaurant des Pays-Bas X Chargement de votre vidéo "Couvre-feu : Paris, Lyon, Marseille, Lille, Toulouse... Début cette nuit, horaires et règles" La Rédaction, Mis à jour le 16/10/20 16:15 Partager sur Facebook Twitter Email Couvre-feu : Paris, Lyon, Marseille, Lille, Toulouse... Début cette nuit, horaires et règlesCOUVRE FEU. Paris, Lyon, Marseille, Toulouse, Lille... De nombreuses villes font face à l'entrée en vigueur du couvre-feu, ce vendredi à minuit. Découvrez tout ce qu'il faut savoir sur cette mesure. SOMMAIRE Couvre-feu et Covid Couvre feu vendredi ou samedi ? Heure du couvre-feu Durée du couvre-feu Règles du couvre-feu • Ce qui est interdit • Ce qui est autorisé Exceptions au couvre-feu • Transports • Travail • Urgence sanitaire Sanctions et amende du couvre-feu Zones concernées par le couvre-feu Couvre-feu à Paris Couvre-feu à Marseille Couvre-feu à Lyon Couvre-feu à Saint-Etienne Couvre-feu à Toulouse Couvre-feu à Montpellier Couvre-feu à Lille Couvre-feu à Rouen Couvre-feu à Grenoble Couvre-feu en Guyane Le couvre-feu entre en vigueur dans la nuit de vendredi à samedi, à minuit précisément. Cette mesure choc, annoncée par Emmanuel Macron mercredi dernier, concerne près de 20 millions de Français, qui devront donc rester chez eux, sauf exceptions, entre 21 heures et 6 heures du matin tous les jours de la semaine. Il s'agit de la principale mesure pour infléchir la courbe de progression du Covid-19 en France, qui n'en finit plus de monter en flèche. Le couvre-feu concerne Paris et l'ensemble de l'Ile-de-France ainsi que huit métropoles particulièrement frappées par l'épidémie (Lyon, Grenoble, Saint-Etienne, Aix-Marseille, Lille, Rouen, Toulouse et Montpellier). Le couvre-feu va bien entrer en vigueur dès ce vendredi à minuit, en même temps que l'instauration de l'état d'urgence sanitaire, et non pas samedi à 21 heures. Il va prendre effet "pour une durée minimale de quatre semaines", mais le gouvernement devrait demander au Parlement une prolongation jusqu'au 1er décembre. Dans la pratique, le couvre-feu implique que chacun reste chez soi entre 21 heures et 6 heures dans les zones concernées. Offre Dacia Sandero PROFITEZ-EN Castex dit non à une exception pour la culture Pendant les horaires du couvre-feu, l'ensemble des commerces doivent fermer leurs portes. Certains établissements échappent naturellement à la fermeture anticipée : il s'agit des établissements de santé et médico-sociaux, des structures d'accueil des plus précaires, des hôtels, des restaurants faisant la livraison à domicile, des établissements publics qui assurent un service en soirée et la nuit, comme notamment les commissariats. La situation aurait pu évoluer puisque Roselyne Bachelot s'est dit favorable à "un assouplissement" du couvre-feu pour les sorties culturelles. ACTUALITÉ DES MARQUES Des Régions à Croquer avec les Alliances Locales E.Leclerc En savoir + Une belle Alliance Locale entre Thierry Chauveau, producteur de lait et Thierry Burgaud, adhérent E.Leclerc de Parthenay. Inspired by La ministre de la Culture a défendu l'idée qu'un billet de cinéma ou de théâtre puisse constituer un justificatif pour pouvoir s'y rendre au-delà de 21 heures et qu'ainsi, ces établissements puisse poursuivre leurs activités en soirée. Des discussions ont eu lieu ce vendredi entre Roselyne Bachelot et Anne Hidalgo, également favorable à cette idée. Mais Jean Castex, depuis Lille, a fermé la porte au fait de pouvoir se rendre au cinéma ou au théâtre au-delà de 21 heures dans les zones concernées. Le Premier ministre a insisté pour que les règles du couvre-feu soient les même pour tous, que ce soit pour le monde de la culture ou les autres. Le chef du gouvernement a détaillé les exceptions au couvre-feu ce jeudi. Il s'agit de situations justifiant de se déplacer dans cette tranche horaire : raisons médicales (urgence ou déplacement vers une pharmacie de garde pour acheter des médicaments), raisons professionnelles (travail de nuit ou si "votre travail ne vous permet pas d'être chez vous à 21 heures"), raison de voyage au départ ou à l'arrivée tardif (un billet de train ou d'avion devra être présenté en cas de contrôle), raisons diverses (aide à un proche en situation de dépendance, sortie des animaux de compagnie). Un couvre-feu est-il efficace pour freiner le Covid ? Lors de la conférence de presse du jeudi 15 octobre, en présence de Jean Castex, Olivier Véran a défendu l'utilité d'un couvre-feu alors que la situation liée au Covid-19 se dégrade en France. Le ministre de la Santé a fait part de sa conviction qu'en six semaines, si la mesure est bien respectée, les indicateurs pourraient alors connaître une baisse. "Les mesures qui sont prônées et qui sont mises en place ne sont pas arbitraires. Elles sont nécessaires, temporaires, elles sont efficaces, elles ont été efficaces, en Guyane avec des particularités très fortes. On a noté vraiment cassure dans la courbe épidémique et qui s'est maintenue dans la durée", a-t-il expliqué. L'annonce du couvre-feu par Emmanuel Macron lors de son interview télévisée du 14 octobre avait provoqué nombre de critiques, certains ayant préféré la fermeture des écoles, une incitation plus forte au télétravail voire un reconfinement. Si l'essentiel des clusters rapportés dans les points épidémiologiques de Santé publique France concernent les entreprises et les établissements scolaires, il faut malgré tout avoir à l'esprit que ces derniers ne représentent qu'une part infime des contaminations globales, comme la souligné le ministre de la Santé dès mercredi soir en réponse à un tweet de Jean-Luc Mélenchon. "Si on doit réagir, freiner la diffusion du virus, c'est pour protéger, protéger nous-mêmes, les plus vulnérables et notre système de santé, les soignants", s'est justifié, de son côté, Emmanuel Macron en annonçant le couvre-feu dans les zones les plus touchées mercredi 14 octobre. Le chef de l'Etat s'est lui aussi justifié : "Il serait disproportionné de reconfiner le pays mais il faut freiner la propagation du virus. Ce qu'on appelle le couvre-feu est une mesure pertinente. Ca a nous réussi en Mayenne, en Guyane, en Guadeloupe". De fait, le couvre-feu vise à limiter les chaînes de contamination lors des interactions en soirée, dans les bars, restaurants, lieux culturels ou lors des "pots" après le travail. Un couvre-feu jugé efficace en Guyane Dans les territoires où le couvre-feu a déjà été utilisé pour freiner le Covid, il est apparu comme relativement efficace soulignent certains épidémiologiques comme Dominique Salmon, qui juge sur le site du journal l'Alsace qu'il est "indispensable de réduire les contacts entre les jeunes le soir", là où se joueraient de nombreuses contamination, formant un vivier pour la maladie qui se propage ensuite à d'autres classes d'âge. Gérard Larcher, président du Sénat, a lui-même souligné l'efficacité d'une telle mesure estimant que le couvre-feu a permis de "réduire de 50% la circulation virale" là où il avait été mis en place. Les autorités Guyanaises saluent aussi le résultat du couvre feu : Clara de Bort, directrice de l'Agence régionale de santé (ARS) juge ainsi que "les couvre-feux ont été très efficaces. Le nombre de cas a cessé d'augmenter très rapidement", même si elle tempère en prévenant que le nombre de malades ne va pas "chuter drastiquement, le lendemain ou le surlendemain du couvre-feu car il s'écoule toujours un certain temps entre la contamination, l'incubation et l'apparition des symptômes". La limitation des rencontres après le travail, la fermeture de fait des bars, restaurants, lieux culturels, des commerces, mais aussi la baisse de la consommation d'alcool en soirée seraient particulièrement bénéfiques abonde Gabriel Serville, député de la 1re circonscription de Guyane. Le couvre-feu apparaissait visiblement comme une nécessité aux yeux de plusieurs membres de l'exécutif face à la recrudescence des contaminations au Covid-19, mais aussi face à l'afflux grandissant des malades dans les hôpitaux et les services de réanimation. Dans les zones concernées, le couvre-feu est accueilli de manière inégale, mais plusieurs élus locaux souligne la nécessité d'agir. C'est le cas de la présidente de la région Ile-de-France Valérie Pécresse qui avait estimé sur RTL que "la situation des hôpitaux dans les grandes métropoles et en Ile-de-France est très alarmante". "Face à cette situation, nous n'avons pas d'autre choix que de nous résoudre au couvre-feu", avait indiqué l'élue de droite. "Nous devons nous retrousser les manches parce qu'il faut sauver des vies et sauver l'activité économique. Le couvre-feu est aujourd'hui la seule réponse crédible à cette situation […] assez dramatique". Vendredi ou samedi, à partir de quand débute le couvre-feu ? Le couvre-feu concerne au bas mot près de 20 millions de Français et débute très exactement ce vendredi 16 octobre au soir, à minuit, dans les zones concernées. Olivier Véran l'a précisé en conférence de presse le 15 octobre et l'Elysée l'avait déjà mentionné la veille : il faudra bien être chez soi dans les zones concernées dès minuit ce vendredi soir et jusqu'à 6h samedi matin. L'état d'urgence, qui avait été révoqué le 10 juillet dernier avec la fin du confinement généralisé, sera en effet de retour à minuit pile selon un décret présenté et adopté en Conseil des ministres ce mercredi matin. Autre précision : si l'état d'urgence, qui donne les moyens juridiques d'un couvre-feu, sera instauré sur "l'ensemble du territoire national", le couvre-feu en lui-même concernera bien uniquement des métropoles placées en zone d'alerte maximale et citées par le président de la République. A quelle heure commence et se termine le couvre-feu ? Si l'idée du couvre-feu avait déjà été évoquée par le gouvernement, la question de l'horaire restait en suspens avec plusieurs possibilités étudiées : 20 heures, 21 heures, 22 heures ou 23 heures. Emmanuel Macron a tranché et annoncé un couvre-feu en vigueur dès 21h dans les métropoles concernées. Ce couvre-feu doit être respecté jusqu'à 6 heures du matin chaque jour. Des dérogations sont bien entendu possibles pour les personnes travaillant en soirée ou encore les motifs familiaux impérieux, à l'image de ce qui était en place lors du confinement. Combien de temps va durer le couvre-feu ? Le couvre-feu est instauré pour une durée de quatre semaines consécutives, a annoncé Emmanuel Macron mercredi 14 octobre. Ce qui indique un couvre-feu en vigueur au moins jusqu'au 14 novembre prochain. Le président de la République a toutefois indiqué vouloir une durée de six semaines, précisant que le gouvernement demandera au Parlement une prolongation de cette mesure de deux semaines pour une fin prévue dès lors le 1er décembre. "C'est le temps qui nous paraît utile", a-t-il expliqué. Derrière ce décalage, on trouve une explication juridique. Le couvre-feu ne peut être déclaré que pour un mois "sur la base d'indicateurs sanitaires très dégradés". Au-delà, il faudra l'aval de l'Assemblée nationale et du Sénat pour prolonger sa durée. Jean Castex a confirmé jeudi 15 octobre que le Parlement serait sollicité pour un prolongement. Quelles sont les règles du couvre-feu en France ? Le couvre-feu est effectif de 21h à 6h du matin chaque jour dans les zones concernées. L'enjeu est simple mais important selon l'exécutif : diminuer les interactions sociales et les risques de contaminations. "On n'ira plus au restaurant, faire la fête, chez des amis", avait notamment précisé Emmanuel Macron lors de l'annonce du couvre-feu. Il ne s'agit pas à proprement parler d'une "interdiction de circulation", selon le chef de l'Etat lui-même, mais de limiter les réunions privées. Ce qui est interdit entre 21h et 6h. Les interdictions en horaires de couvre-feu concernent principalement les sorties. "Cela signifie que à 21 heures, chacun devra être chez soi et que, sauf exception, tous les lieux, commerces ou services publics recevant du public seront fermés. Ces règles doivent bien entendu s'appliquer avec bon sens, comme pendant le confinement", a indiqué Jean Castex jeudi 15 octobre. Il n'est pas possible de se trouver dehors sans justificatif, mais aussi de faire du sport en extérieur, comme un footing ou du vélo. Pendant la tranche horaire du couvre-feu, tous les commerces accueillant du public doivent fermer. Ce qui est autorisé entre 21h et 6h. Il est possible de circuler librement entre 6 heures et 21 heures, le couvre-feu n'étant pas synonyme de confinement. "Il n'y aura pas d'interdiction de circuler mais une stricte limitation" aux heures du couvre-feu, avait par ailleurs résumé Emmanuel Macron dans sa prise de parole. Il est notamment possible en soirée de quitter les zones concernées, de partir en week-end ou en vacances. "On n'empêchera pas les gens de partir en vacances", a explicitement indiqué le chef de l'Etat. Une dérogation sera néanmoins nécessaire dans certaines situations. Concernant les lieux, les établissements de santé et médico-sociaux, les structures d'accueil des plus précaires, les hôtels, restaurants faisant la livraison à domicile ou encore les établissements publics qui assurent un service de nuit, comme notamment les commissariats, peuvent rester ouverts également. Quelles exceptions et quelles dérogations pour aller travailler ? La liste des exceptions au couvre-feu a été détaillée par Jean Castex et le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin jeudi 15 octobre lors d'une conférence de presse. Il est autorisé de se déplacer entre 21h et 6h du matin dans les zones concernées pour les motifs suivants : Travail. Concernant les travailleurs nocturnes, Emmanuel Macron a bien précisé que les exceptions mises en place. "Evidemment, pour toutes celles qui rentrent du travail après 21 heures, ou qui travaillent de nuit et qui travaillent plus tard, il y aura une autorisation", avait annoncé le chef de l'Etat le 14 octobre. Ce qui a été confirmé le 15 octobre lors de la conférence ministérielle. Urgence sanitaire. Il est aussi autorisé de se déplacer pour se rendre à l'hôpital ou à la pharmacie de garde ou pour d'autres motifs médicaux. Transports. Emmanuel Macron avait par ailleurs indiqué qu'"il n'y aura pas de restrictions des transports" lors du couvre-feu. Comme l'a confirmé Jean Castex également, il est possible de continuer à voyager partout en France, que ce soit à titre professionnel ou personnel pendant les heures du couvre-feu et ainsi prendre un train ou un avion qui part ou qui arrive après 21 heures ou avant 6 heures (il faut pouvoir, en cas de contrôle, montrer un billet). Proche en situation de dépendance. Les proches aidants peuvent rendre visite à un proche en situation de dépendance. Animal de compagnie. Il est aussi autorisé de sortir "à proximité du domicile" pour sortir son animal de compagnie a indiqué Jean Castex jeudi 15 octobre. L'attestation et l'ensemble des informations concernant la situation sanitaire et les mesures relatives au couvre-feu sont disponibles sur le site du gouvernement. Il existe aussi un numéro vert : 0 800 130 00. Attestation couvre-feu : sur smartphone, papier ? Où la trouver pour samedi ? ATTESTATION DEROGATOIRE COUVRE FEU. Dès cette nuit de vendredi à samedi, il faudra se munir d'une attestation pour déroger aux règles du couvre-feu. 8 métropoles ainsi que l'Ile de France sont concernées. Quelles sont les exceptions valables et comment remplir cette attestation ? Voici toutes les infos pratiques. Quelles sanction et quelle amende pour non respect du couvre-feu ? "12 000 policiers et gendarmes seront chaque nuit chargés de vérifier les interdictions", avait prévenu Gérald Darmanin lors de la conférence de presse du 15 octobre. Une amende de 135 euros est en vigueur en cas de non-respect des consignes. "Et si jamais il devait y avoir réitération, c'est-à-dire si, au bout de trois fois, les policiers ou les gendarmes arrivent à confondre une personne qui fraude ou ne respecte pas ces règles d'interdiction, une peine de 6 mois d'emprisonnement est possible ainsi que 3750 euros d'amende", avait ajouté le ministre de l'Intérieur. Quelles zones sont concernées par le couvre-feu ? Huit grandes métropoles, celles d'Aix-Marseille, Lille, Lyon, Grenoble, Montpellier, Rouen, Saint-Etienne et Toulouse sont concernées par ces mesures de couvre-feu en plus de l'ensemble de la région Ile de France, Paris compris. LIRE AUSSI CARTE COVID. Carte de France et derniers chiffres à Paris, Rhône, Bouches-du-Rhône, Nord... CARTE CORONAVIRUS. La carte de France du coronavirus affiche de nouveaux départements en vulnérabilité élevée depuis jeudi soir (Moselle, Dordogne et Deux-Sèvres). Emmanuel Macron a annoncé que les zones d'alerte maximale se verraient imposer un couvre-feu à partir de samedi... Couvre-feu à Paris L'idée d'un couvre-feu à Paris était apparue comme logique compte tenu de la présence de la capitale parmi les zones d'alerte maximale. Le département parisien est le plus touché de France en terme d'incidence, avec plus de 400 cas pour 100 000 habitants et les hôpitaux sont déjà sous tension avec 46% d'occupation des lits de réanimation par des patients Covid-19 au 15 octobre, selon Jean Castex. Ces chiffres faisaient naturellement de Paris la ville la plus exposée au couvre-feu. La maire de Paris Anne Hidalgo a globalement soutenu le couvre-feu décidé par le gouvernement, assurant qu'elle accompagnerait "les décisions gouvernementales parce qu'il ne faut pas ajouter de la crise à la crise, et du chaos". Mais l'élue socialiste espère néanmoins "que ces mesures seront efficaces pour freiner l'épidémie". "J'espère qu'on pourra, sur des chiffres transparents, vérifier que c'était bien ça qu'il fallait faire", a-t-elle prévenu, réclamant d'ores et déjà des dérogations pour le secteur du spectacle lourdement impacté. Avant que le couvre-feu ne soit instauré, l'édile parisienne avait vanté, aux côtés de Roselyne Bachelot, la possibilité que les cinémas et les théâtres puissent rester ouverts au-delà de 21 heures. Les Parisiens auraient alors pu justifier de se trouver hors de leur domicile en présentant un billet de cinéma ou de théâtre lors d'un contrôle. Mais le Premier ministre Jean Castex n'a pas approuvé cette suggestion de la ministre de la Culture. Le chef du gouvernement a insisté pour que les règles soient "les mêmes pour tout le monde", que ce soit le secteur de la culture ou les autres. Couvre-feu à Marseille et Aix La métropole d'Aix-Marseille fait partie des zones concernées par le couvre-feu. Une précision qui a son importance a été apportée par le préfet des Bouches-du-Rhône : la mesure s'applique dans 90 des 92 communes de la métropole, celles qui se trouvent dans le département des Bouches-du-Rhône. Ainsi, les deux villes situées en dehors, Pertuis (Vaucluse) et Saint-Zacharie (Var) ne sont pas concernées par le couvre-feu. Comme à Paris, les indicateurs liés au Covid-19 ne sont pas bons à Marseille, également en zone d'alerte maximale. La cité phocéenne, placée en alerte maximale dès le 23 septembre, fait face à un taux d'incidence de plus de 200 cas pour 100 000 habitants. Le département des Bouches-du-Rhône présente le plus haut taux de personnes hospitalisées pour Covid-19 avec 142 hospitalisations au 12 octobre. Dans ce contexte, un couvre-feu ne pouvait pas être exclu. La confirmation est venue mercredi 14 octobre au soir lors des nouvelles annonces d'Emmanuel Macron. La métropole d'Aix-Marseille fait partie des zones concernées par l'application du couvre-feu. Le couvre-feu n'a pas fait l'unanimité chez les élus Marseillais, pas plus que la fermeture des bars et restaurants décidée fin septembre, quand la métropole avait été placée en alerte maximale. "Comment ne pas être en colère ?", s'est par exemple emporte la maire Michèle Rubirola. à la sortie d'une réunion à la Préfecture, rapporte le journal La Provence. "Six semaines de couvre-feu, c'est dramatique. Ces mesures venues d'en haut frappent au mauvais endroit au lieu de s'occuper de l'hôpital public qui ne va pas bien on préfère généraliser. On sait que le problème est plutôt dans les transports en commun et les restaurants d'entreprise, on tape à côté de la plaque", a ajouté l'élue écologiste. A Aix-en-Provence, rattachée à la métropole et donc elle aussi concernée par le couvre feu, c'est le même désarroi. La maire Maryse Joissains a dénoncé des "décisions sont aberrantes". "C'est kafkaïen c'est de l'amateurisme et de l'improvisation. On est tous d'accord sur la crise sanitaire mais les décisions sont technocratiques", a-t-elle déploré. Couvre-feu à Lyon En alerte maximale depuis plusieurs jours, la métropole de Lyon est également concernée par la mise en place d'un couvre feu notamment à cause de l'augmentation des patients dans les services de réanimation. Son maire Grégory Doucet n'était pas contre l'idée mais ne veut pas un simple empilement des mesures. "Il faut regarder quelles seraient les conditions de ce couvre-feu", expliquait-il avant sa mise en place. "Je l'ai dit à Jean Castex (le 1er Ministre) il y a quelques jours, on a besoin (les élus locaux) d'avoir des données qui nous permettent d'anticiper et aussi d'avoir une analyse des mesures qui ont déjà été prises. Et ainsi de pouvoir tirer des leçons de ces mesures. Parfois, on a un peu l'impression qu'on est dans un empilement de mesures, sans savoir si la mesure d'avant a permis d'empêcher la propagation du virus". Dans ce contexte, un aménagement du service des transports en commun lyonnais est instauré. "L'offre de nuit, qui comprend l'extension des horaires du métro à 2h les week-ends et les lignes de bus de nuit Pleine Lune, est suspendue", a fait savoir le Sytral quelques heures avant l'instauration du couvre-feu. Une fréquence réduite de l'ordre de 10% entre 21h et la fin du service concernant les bus et les métros est mise en place. Couvre-feu à Saint-Etienne Depuis le jeudi 8 octobre, Olivier Véran a décidé de passer la métropole de Saint-Etienne en zone d'alerte maximale. Malgré ce passage et les différents mesures, la situation se dégrade de plus en plus selon les chiffres de Santé publique France. Avec un taux d'incidence de 491 pour 100 000 habitants et un taux de positivité de 20,7%, les indicateurs sont les plus élevés du côté de la ville verte. La métropole de Saint-Etienne est donc concernée par le couvre-feu dès le 17 octobre. "C'est un échec pour le président de la République parce que ça veut dire que toutes les décisions qu'il a prises jusqu'à maintenant n'ont pas été efficaces", a dénonce Gaël Perdriau le maire de Saint-Étienne, selon des propos rapportés par France Bleu. Celui qui est aussi président de Saint-Étienne Métropole estime que les précédentes mesures n'ont "pas empêché d'arriver à la deuxième vague avec une situation qui n'est pas contrôlée". "La seule solution aujourd'hui qui se présente au président de la République, c'est la restriction des libertés individuelles", a regretté l'élu. Couvre-feu à Toulouse En Haute-Garonne et particulièrement à Toulouse, le couvre-feu est instauré. Alors que la ville rose est passée en alerte maximale depuis mardi 13 octobre et que de nombreuses restrictions ont été instaurées comme la fermeture totale des bars, la mesure semblait effectivement proche d'être appliquée. Elle implique une adaptation de l'offre des transports de la ville, comme l'a fait savoir Tisséo. Concernant les bus, plus aucun véhicule ne circule au-delà de 22 heures et le service de nuit est suspendu intégralement. Le métro, en revanche, ne subit presque aucun changement, l'offre du début de semaine (derniers départs à minuit) est désormais en vigueur toute la semaine. Pour les tramways, rien ne change. La mesure du couvre-feu n'a pas forcément été accueillie les bras ouverts par les forces de l'ordre comme l'expliquent les principaux syndicats. "Nous serons chargés de l'appliquer comme on le fait déjà pour faire respecter le port du masque ou la fermeture des bars (...) mais le couvre-feu risque d'alourdir nos missions". Du côté du maire Jean-Luc Moudenc, pas de coup de sang, mais le souhait de ne pas faire durer ce couvre-feu. "Dans ces moments critiques, il est essentiel d'être solidaires, au service de la cohésion nationale. Pour autant, les dispositions annoncées ce soir par le Président de la république, dont je crains que les conséquences économiques soient considérables, ne doivent durer que le strict nécessaire", avait indiqué l'élu, après l'interview d'Emmanuel Macron le 14 octobre. Jean-Luc Moudenc a assuré que "le dialogue maire-préfet se poursuivrait, élargi à l'ensemble des secteurs impactés, face à la virulence de cette nouvelle période". Couvre-feu à Montpellier Surprise sans doute pour le maire de Montpellier Michaël Delafosse. Sur l'antenne de BFM TV, mardi 13 octobre au soir, il avait assuré qu'un couvre-feu n'était "pas à l'ordre du jour". "Je ne sais pas ce que le chef de l'Etat déclarera mais sur chacune des décisions qui ont été prises il y a eu des contacts avec le ministère de la Santé ou du préfet". Pourtant, le maire indiquait également que la métropole allait connaître des semaines difficiles après le passage en zone d'alerte maximale. Finalement, Montpellier fait bien partie des métropoles concernées par ce couvre-feu. Dans un entretien à Midi Libre, le maire de Montpellier n'a pas, néanmoins, rejeté la décision de l'exécutif. "Mes premières pensées vont aux professionnels, aux restaurateurs. Leur situation économique était difficile, là, elle bascule dans le terrible. Notre responsabilité est de les accompagner", a indiqué l'élu qui estime que "nous devons agir pour réduire la circulation du virus. Nos soignants ne méritent pas de vivre un nouvel épisode comme celui du printemps". Couvre-feu à Lille Lille fait également partie des métropoles en alerte maximale depuis plusieurs jours et donc des zones qui étaient potentiellement concernées par la mesure d'un couvre-feu. Avec plus de 300 cas pour 100 000 habitants et des indicateurs à la hausse dans les hôpitaux, le ministère de la Santé s'inquiétait particulièrement de la situation sanitaire de la métropole nordiste. Confirmation le 14 octobre par Emmanuel Macron, Lille fait bien partie des métropoles concernées par ce couvre-feu, qui n'aura pas d'impact sur les transports de la ville, que ce soit le métro, les bus ou le tramway. "Ilévia assure que son réseau ne sera pas perturbé par cette mesure, le trafic restera normal en dehors de la ligne de nuit", a-t-on précisé. La maire de Lille Martine Aubry, a soutenu sur Twitter la mesure du couvre-feu, mais avec quelques réserves. "Face à l'augmentation de la circulation du #COVID__19 en France et à Lille, nous devons appliquer les mesures annoncées par le Président de la République, même si nous aurions préféré un couvre-feu plus tard le soir", a-t-elle indiqué. "Nous devons tous respecter ces règles", a ajouté Martine Aubry indiquant que ces mesures "sont particulièrement difficiles pour le monde de la culture et les restaurateurs, qui à Lille ont tous respecté les protocoles sanitaires. Nous continuerons à les aider et demandons au gouvernement d'amplifier leur soutien". Couvre-feu à Rouen Rouen fait partie des métropoles concernées par les nouvelles mesures car la ville fait face depuis début octobre à des indicateurs assez élevés. Pour autant elle est la seule à se voir imposer un couvre-feu alors qu'elle n'était pas placée en alerte maximale. Actuellement, en Seine-Maritime, le taux d'incidence, correspondant au nombre de personnes contaminées pour 100 000 habitants, avoisine les 200 cas. Les hospitalisations sont en croissance. Malgré ces chiffres alarmants, l'instauration du couvre-feu ne passe pas auprès des restaurateurs rouennais. "Nos restaurants vont être hémiplégiques. On a besoin de deux services, notre modèle économique ne nous permet pas de vivre avec un seul service. On ne paye pas un demi-loyer. On va bien sûr ajuster le personnel en fonction, mais les charges fixes on les aura à 100%", a dénoncé Philippe Coudy, président de l'Union des métiers et des industries de l'hôtellerie (Umih) de Seine-Maritime, auprès de Paris-Normandie, évoquant même une "fermeture déguisée". Sur France info, le maire de Rouen Nicolas Mayer-Rossignol a comparé le couvre-feu à "une catastrophe, une très mauvaise nouvelle". "Il y aura le temps pour le bilan après et voir comment on en est arrivé là. Mais l'heure est à l'action, à la cohésion républicaine", a néanmoins souligné l'élu normand, appelant à l'aide. "Rouen, comme les autres agglomérations, doit faire partie des territoires les plus massivement aidés, comme pour le personnel de santé. Si on est attaqué, s'il y a des restrictions très fortes, il doit y avoir des mesures d'aides pour le personnel de santé, les commerces, les associations et les collectivités locales", réclame-t-il, estimant qu'il y a dans sa ville "un niveau de tension, beaucoup de gens [...] en colère". Couvre-feu à Grenoble A Grenoble, comme à Lyon ou Saint-Etienne placés début octobre en alerte maximale, le couvre-feu était attendu. "On pense d'abord aux populations les plus exposées en terme de fragilité économique à cette situation. On espère que le président de la République et l'État auront bien pris en compte ces gens là parce qu'il y a un risque énorme de tomber dans une trappe à pauvreté dont on ne ressort que difficilement", a réagi sur France Bleu Pierre-André Juven, adjoint à la santé au maire de Grenoble. En Isère, la situation épidémique est encore tendue, le taux d'incidence dans le département atteint 290. Invité de France inter la veille de l'annonce par Emmanuel Macron du couvre-feu, le maire écolo de Grenoble Eric Piolle, a dénoncé le manque de concertation avec les élus locaux et un gouvernement qui navigue "à vue". "Nous demandons de partager des scénarios, d'anticiper et après, il y a un élément extrêmement fort qui manque également, c'est partager les informations de qui va être touché dans des formes sévères du Covid, qui est à l'hôpital en réanimation, qui est hospitalisé", a déploré l'élu. Couvre-feu en Guyane NEWSLETTER Actualité Voir un exemple Entrez votre email Vous l'ignorez peut être mais le couvre-feu était déjà présent sur l'un des territoires français, la Guyane, avant son instauration en métropole. Mise en place en mars dernier dans plusieurs grandes villes comme à Cayenne (interdiction de sortir de 17h à 5h au plus fort de la crise, désormais de 23h à 5h), la mesure a été efficace selon Clara de Bort, directrice générale de l'ARS Guyane. Selon les chiffres de l'ARS, le nombre de contaminations a baissé en 4-5 jours et les hospitalisations ont diminué une quinzaine de jours après l'instauration de la mesure. CORONAVIRUS Attestation couvre-feu : sur smartphone, papier ? Où la trouver pour samedi ? Symptômes du Covid : perte de goût, surdité, essoufflement… Des signes de Covid ? CARTE COVID. Carte de France et derniers chiffres à Paris, Rhône, Bouches-du-Rhône, Nord... Bulle sociale : 6 personnes lors des repas et réunions de famille, une mesure à la définition floue Covid à l'école : de nouvelles restrictions annoncées ce mercredi ? Vaccin et médicaments contre le Covid : fin 2020 ou début 2021, le délai de plus en plus incertain Cas contact Covid : explications, dépistage, isolement... Ce que l'on sait Masque Covid pour enfant : les meilleurs modèles Masque obligatoire : nouveaux modèles, règles par ville... Tout savoir Etude exclusive. Quel impact du Covid sur la vaccination en France et dans le monde ? Chloroquine : après le scandale The Lancet, deux études fustigent l'hydroxychloroquine Pseudo-maladie de Kawasaki : traitement, lien avec le coronavirus... Une nouvelle étude en dit plus Coronavirus dans les Ehpad : les chiffres de la tragédie qui se joue à Paris, Lyon, Nîmes Mougins... Remdesivir, Kaletra et coronavirus : que disent les dernières études ? Tocilizumab : le remède au coronavirus ? Que sait-on de ce médicament ? Coronavirus en Ile-de-France, à Paris, dans le Grand-Est... Le point par région Prise de sang : bientôt imposée par le gouvernement ? Ce qu'on sait Solution hydroalcoolique : la sélection des meilleurs produits, peut-on fabriquer son gel ? DIRECT. Covid-19 en France : explosion de l'incidence, près de 10 000 cas dans les écoles Transmission du Covid : la contamination dans l'air avérée mais pas dans l'avion, ce que l'on sait CHIFFRES COVID. Le bilan du coronavirus en France jeudi 15 octobre 2020 Reconfinement : pas de confinement mais des villes sur la sellette Covid-19 dans le monde : États-Unis, Inde, Brésil... Les chiffres par État Test Covid-19 : comment et ou se faire tester au coronavirus ? La carte Covid chez l'enfant : des hospitalisations qui inquiètent, les dangers et la contagion en question Test PCR, sérologique, salivaire et antigénique : quel test doit-on faire ? Dexaméthasone contre le Covid-19 : pourquoi ce médicament suscite tant d'espoirs Immunité et coronavirus : pourquoi la thèse de l'immunité croisée refait surface Cas graves et cas mortels de coronavirus : quels sont les facteurs aggravants ? EXCLUSIF. Près de 9% des Français ont pensé avoir contracté le coronavirus Le BCG : une parade au coronavirus ? Obsèques et coronavirus : comment se dérouleront les enterrements au déconfinement ? Laboratoire de Wuhan : fake news, accident au P4, VIH... L'origine du coronavirus en question ? Réserve sanitaire et coronavirus : comment être solidaire ? Nivaquine : pourquoi le médicament est devenu introuvable depuis le coronavirus ? CONTENUS SPONSORISÉS La réaction de Nicolas Sarkozy sur la chanson de Carla Bruni sur leur séparationPUBLICITÉ Voici.fr La réaction de Nicolas Sarkozy sur la chanson de Carla Bruni sur leur séparation [Des Photos] Vous ne devinerez jamais avec qui Kendji Girac partage sa viePUBLICITÉ xfreehub [Des Photos] Vous ne devinerez jamais avec qui Kendji Girac partage sa vie PUBLICITÉ lawyersfavorite [Photos] Vous ne devinerez jamais avec qui Kendji Girac partage sa vie Lire la suite Pascal Obispo : qui est sa femme Julie Hantson ? Pascal Obispo : qui est sa femme Julie Hantson ? [Galerie] La voiture de Jean-Pierre Pernaut choque le monde entier, et voici la preuve en image !PUBLICITÉ Doithouses [Galerie] La voiture de Jean-Pierre Pernaut choque le monde entier, et voici la preuve en image ! Découvrez DS 7 CROSSBACK E-TENSE 4X4, l’hybride rechargeable 300ch.PUBLICITÉ DS Automobiles Découvrez DS 7 CROSSBACK E-TENSE 4X4, l’hybride rechargeable 300ch. Catherine Laborde : "la maladie va l'emporter", son témoignage bouleversant Catherine Laborde : "la maladie va l'emporter", son témoignage bouleversant Bernard Tapie : son avocat fait de sombres révélationsPUBLICITÉ Voici.fr Bernard Tapie : son avocat fait de sombres révélations Épilation définitive : 20% de remise sur la 2e zonePUBLICITÉ Dépil Tech Épilation définitive : 20% de remise sur la 2e zone Cet automne chez SFR : une TV 4K à 1€ avec la Box SFRPUBLICITÉ SFR Cet automne chez SFR : une TV 4K à 1€ avec la Box SFR

Ajouter un commentaire

Anti-spam